Retour à la case départ ? [libre]

[Sébastien, autre gardien ou mortel, tout le monde est le bienvenue ]

Alice tira un peu plus la capuche de son vieux sweat en avant tout en accélérant le pas. Elle venait de sortir de l'hôpital -clandestinement comme à son habitude- et marchait à présent au bord du trottoir, laissant le plus d'espace possible entre elle et les autres piétons. Il devait être environ 13h, la rue était encombrée d'étudiants courant pour ne pas arriver en retard en cours, d'hommes d'affaires qui finissait leur shandwiches et d'enfants qui se rendaient à l'école. Alice avancait parmis eux, prenant soin de ne pas les toucher. Elle avancait vite et la tête baissée, ne regardant que les pieds des autres piétons.

Cela faisait une semaine qu'elle avait demandé à son Gardien Sébastien de la laissait tranquille, et cela faisait une semaine qu'il n'était pas réapparut. Alice se demandait si elle avait été un peu trop méchante avec lui. Il n'était pas obligé de subir ses sautes d'humeur...Le soir de leur dispute, elle était restée dans sa chambre, essayant de déméler les sentiments contradictoires qu'elle ressentait pour mettre un peu d'ordre dans son esprit.
Elle en était arrivée à la conclusion que Sébastien faisait son rôle de gardien à merveille puisqu'en deux jours, il était parvenu à la faire douter de ses convictions. Mais cela ne voulait pas dire qu'il l'avait convaincu de se faire aider pour "guérir". Alice continuait de vouloir perdre du poids, non pas parce qu'elle pensait que tout aller s'arranger avec (bien qu'une petite partie d'elle même continuait de l'éspérer) mais tout simplement parce qu'elle ne pouvait plus faire autrement. Elle ne se voyait pas reprendre du poids, regrossir, retrouver une vie sociale, redevenir sociable...tout cela l'angoissait.

Mais depuis le départ de Sébstien, Alice avait reprit 500g. Car au lendemain de leur dernière discussion, Alice avait eu une sonde naso gastrique.

Elle avait pourtant décidé qu'elle ne l'aurait pas. Au matin, elle s'était levée et avait commencé à faire sa valise. Elle avait décidé de quitter l'hôpital et de rentrer chez elle. Ils n'arrivaient pa sà l'aider, il était donc inutile qu'Alice reste encore ici. Elle venait de fermer son sac lorsque la porte de sa chambre s'était ouverte. Et là, prise d'une soudaine crise de panique, Alice s'était précipité dans la salle de bain pour s'y enfermer à double tour. Après une demi heure de parlotte inutile entre le docteur Williams et la porte, on avait envoyé chercher un tournevis et ils avaient démonté la serrure. Il avait retrouvé la jeune fille recroquevillée sur elle même et pleurant à chaudes larmes. Après quelques cris de sa part et avec l'aide d'un infirmier, le docteur Williams avait enfin réussit à poser la sonde à Alice. Il dut recommencer deux heures plus tard lorsqu'on lui apprit qu'elle se l'était arrachée.
Alice n'avait plus tentée de se l'enlever mais avait essayer de crever la poche de nourriture qu'elle devait "brancher" à la sonde deux fois par jour, une fois elle avait réussit, et avait eu le droit à un nouveau séjour en chambre d'isolement. Depuis, Alice se comportait en "larve". Elle ne bougeait plus de son lit et se contentait de regarder par la fenêtre.

Mais ce matin, Alice en avait eu marre, elle s'était levée...et s'était écroulée, ses jambes ne l'ayant plus portées depuis plusieurs jours. Après plusieurs tentatives, elle réussit à marcher. Elle se recoucha et repris sa pose initiale en attendant le passage des infirmiers pour lui mettre sa première "poche de nourriture". Une fois partis, elle arrêta l'appareil à "pomper la nourriture", s'était habillée, et était partit.

Elle était à présent devant l'université et regardait avec envie les étudiants entrer dans la batisse. Elle essaya d'apercevoir quelqu'uns de ses anciens camarades, sans succès. Alice se demanda si un jour elle pourrait retrouver la vie étudiante. Adossée contre un arbre, elle remonta son écharpe jusqu'au nez pour cacher la sonde et pensa à Sébastien.

*Est ce qu'il va revenir ?*

Une semaine sans nouvelle de lui, était il partit se trouver quelqu'un qui était prêt à recevoir son aide ? Ou bien était il toujours derrière elle, ne la quittant pas des yeux ? Cette solution lui paraissait impossible, elle ne sentait plus sa présence et sson regard posé sur elle. Il avait du partir...Alice caressa du bout des doigts la plume qu'il lui avait laissé avant de partir et qu'elle gardait dans sa poche.

*Retour à la case départ ?*

[pour voir la sonde : http://youstinette.skyblog.com ==> auteur du livre "ce matin j'ai décidé d'arrêter de manger" que je conseille à tout le monde
désolée pour le vocabulaire que j'utilise pour parler de la sonde, il faudrait que je cherche d'autres infos sur ca ^^"]

Une semaine déja... Une semaine qu'il rôdait tel un fantôme au milieu des humains désormais indifférent. Il avait erré un peu partout dans l'espoir de se changer les idées mais toutes ses pensées revenaient sans cesse vers la petite malade qui l'avait congédié de manière si brusque.
Il en était même venu à interroger Dieu lui même dans un de ses monologues. Pourquoi lui imposer cela? Lui qui n'a su que causer soufrance et tristesse aux autres, pourquoi était-il gardien?
Il ne méritait pas de seconde chance. Il ne méritait rien.
Puis il se demanda alors si ça n'était pas une punition divine que de le faire revivre encore sa culpabilité. Si c'était le cas, c'était réussis... Son passé revenait le hanter de manière régulière maintenant et tout sourire s'était évanouit de son visage.
Il n'était plus que l'ombre du gardien qu'il avait été.
Il avançait maintenant en direction de l'université, peut être pour s'oublier dans l'activité incessante de ces humains en quête de savoir.
Alors qu'il avançait tel une âme errante, il n'osa pas reconnaitre la petite forme affalé contre un arbre... Maigre à faire peur...et cette plume qu'elle tenait dans la main...
Il fit un pas incrédule vers la petite fille, se retrouva juste derrière elle...

*Non...je n'ai pas le droit...Je...J'ai fais son malheur...*

Et aussi lentement qu'il s'était approché, il fit demi tour et s'éloigna en baissant la tête des larmes dans les yeux

[dsl pour le retard bon fin du scénario donc je te vois]

Alors qu'elle tentait de reconnaître des anciennes connaissances parmis la foule gravissant les escaliers de l'université, Alice sentit un présence derrière elle...Comme si elle était observée. Alice se retourna...et vit un homme ailé.

*Qu'est ce que c'est que ca ?*

Alice pensa d'abord à un jeune homme qui enterrait sa vie de garçon. Le jeune était de dos, il était vêtu d'une sorte de smoking et d'un chapeau noir. Ses ailes étaient ancrées dans son dos. Personne ne regardait le jeune homme avec amusement, en fait, personne ne semblait le remarquer. De peur qu'il se sente à son tour observé et qu'il se retourne, Alice retourna à sa position initiale. Et puis, elle eut un "flash". Et si c'était Sébastien ? Alice se retourna de nouveau et demanda d'une petite voix timide :

"Sébastien ? C'est vous ?"

Comme pour s'assurer que l'homme ailé était bien devant elle, elle tendit une main pour effleurer une des plumes des ailes qui sortait du dos de l'homme. Elle était aussi douce que celle qu'elle avait dans sa poche.

Si c'était vraiment Sébastien, pourquoi le voyait elle maintenant ? Et à quoi ressemblait il ? Alice l'avait imaginé jeune, et plutôt sombre, mais il pouvait être à l'opposé de ce qu'elle se représentait mentalement. Pourquoi était il revenu ? Lui en voulait il de l'avoir chasser comme cela ? Lui pardonnerait il ? Alice voulait qu'il revienne auprès d'elle, les quelques jours passaient en sa compagnie lui avait fait prendre conscience de certaines choses, elle s'était sentit mieux et avait même passait du bon temps. Alice voulait le remercier pour cela.
La plume se décrocha lentement de l'aile et resta dans la main d'Alice. Elle rapprocha sa main près de sa poitrine et la serra dans ses mains comme un trésor.

Maintenant qu'elle avait pensé à Sébastien, il lui semblait impossible que ce soit quelqu'un d'autre. C'était Sébastien qui se tenait devant elle, elle l'espérait de tout coeur.

"Sébastien ? C'est vous ?"


Il s'immobilisa d'un coup. Elle lui avait parlé. Cela voulait-il dire que... Il n'osait y croire. Il ya à peine une semaine il se souvenait de la difficulté avec laquel ils discutaient tout les deux et voila que maintenant, en un éclair, elle semblait le voir...et peut être même l'entendait-il.
Il se retourna alors et fit face à la demoiselle. C'était bien elle. Sa mortelle. Ce petit bout d'humain qu'il devait protéger.
Il hocha alors la tête comme pour confirmer que c'était bien lui et répondit d'une voix douce et posé:

"Tu me vois maintenant apparement, c'est dommage que tu ne puisses le faire que maintenant... Je suis venu te dire que c'est finit... J'ai failli dans ma tache de gardien. Je n'ai pas su te préserver de la tristesse et de la solitude... Maintenant je n'ai plus qu'à partir tu m'a chassé et je comprend ça... Je te souhaites bonne chance pour la suite Alice"

Et alors qu'il prononçait ces mots, un sourire triste apparut sur ses lèvres. Comment allait-elle réagir?

(aïe, j'ai encore écrit un truc à l'eau de rose au dessus, hé, faut me le faire remarquer qd c'est trop stupide ce que j'écris, la patate en rpg en fait, c'est moi )

Alice fut tout d'abord surprise d'entendre la voix de son gardien. Mais cela lui faisait tellement plaisir de le voir enfin, de savoir qu'il était encore là, peut etre qu'il ne l'avait pas quitté d'une semelle enfin de compte ? Alice le regardait avec sourire.

Elle écouta attentivement son gardien qui lui parlait, tout en se rendant compte qu'elle devait avoir l'air parfaitement ridicule auprès des autres passants qui croyaient qu'elle fixait l'air.
Elle ressentit un sentiment de panique lorsqu'elle apprit que Sébastien devait partir. Affolée, elle résista à l'envie de lui dire ce qu'elle avait sur le coeur de suite et elle fit un léger geste dans sa direction pour lui dire de la suivre et se remit en route.

*C'est de ma faute, je lui ai dit de me laisser seule, je ne dois m'en prendre qu'à moi même*

Elle tourna dans une petite rue derrière l'entrée de l'université, puis elle se retourna dans sa direction. Complétement paniquée, Alice commenca à débiter un flot de paroles :

"Vous m'avez manqué Sébastien, ca a été très dur pour moi de rester seule apres la pose de la sonde. Je regrette ce que je vous ai dit, vraiment. Je me suis habituée à vous, il n'y a pas moyen que vous restiez encore un peu ? Cette semaine seule a été encore plus difficile que les précédentes, je ne sais pas si je supporterais ca encore longtemps. Vous avez surement du etre affecté à une autre personne, qui a surement plus besoin de vous que moi, ce que je vais dire est donc très égoiste, mais s'il vous plait...Restez encore un peu avec moi"

Alice rougit et baissa les yeux. Ses belles paroles n'auraient surement aucune utilité. Et si Sébastien avait déjà rencontré son nouvel etre à protéger ? Et si un jour elle les croisait tout les deux dans la rue ? Sébastien ne pouvait pas l'abandonner comme ca, non, elle ne voulait pas !

(désolé d'avoir mis tant de temps à écrire je m'attendais plus à ce que tu postes sinon pour l'aspect eau de rose c'est pas grave c'est meugnon tout plein XD )

Il fixait son regard sur la frêle jeune fille, encore plus affaiblit qu'il l'avait laissé auparavent. Elle semblait réellement épuisé et encore plus malade, si c'était possible, qu'avant. Il s'en voulut alors mais malgrés tout elle semblait heureuse de le voir enfin réellement, de l'entendre et de pouvoir apréhender sa personne. Seulement, aux abords d'une université, il était mal aisé de parler en tote tranquillité.
Elle lui fit alors signe et ils avançaient alors cote à cote, couple étrange et invisible aux passants qui étaient présent et qui n'accordaient pas un regard à la jeune fille. Elle était presque devenu un fantôme, corps et ame.
Alors qu'ils arrivaient dans la petite rue, Alice se mit à parler très vite, comme si trop de chose c'était passé en une semaine, comme si son coeur était proche de l'éclatement et qu'elle devazit à tout pris évacuer la pression.
Il l'écoutait attentivement. Elle souhaitait son retour,de sa manière si particulière de dire les choses il comprit qu'elle lui lançait un appel à l'aide. Pour la première fois il semblait qu'elle acceptait son aide.
Elle rougit alors en baissant les yeux, comme une petite fille coupable qui venait d'avouer un gros mensonge.
Sebastien se pencha alors, lui releva le menton pour la regarder dans les yeux et lui murmura un "c'est d'accord".
Ses yeux brillait de remerciement et il esquissa un sourire embarassé. Il la prit alors dans ses bras et dit plus fort:

"Ne t'en fait pas Alice, je ne te laisserais pas. Je te laisserais plus seul. Ensemble, on sera plus fort..."

(Si ça c'est pas niais je veux bien me fouetter )

(dsl pour mon rerereretard, moi j'ai regardé pendant quelques jours, et comme je voyais que tu venais pas, ben je venais plus non plus promis, je vais essayer de venir pour poster plusieurs fois par semaine bonbonbon, on va essayer de se reprendre, plus de guimauve cette fois si )


Alice fut vraiment soulagée en entendant son Gardien lui dire qu'il restait aupres d'elle. Peut etre qu'en l'ayant supliant de cette manière, une petite partie d'Alice espérait guérir ? Mais la jeune fille était trop heureuse pour penser à cette partie du problème. Alice se blottit contre son gardien( trop tard, la guimauve s'est repartit....bon maintenant qu'on y est, on continue hein ) et lui murmura un faible : "merci"

Après quelques instants, Alice se détacha de Sébastien, elle vérifia qu'il n'y avait aux alentours qui la regardaient avec des yeux équarquillés.(équarcquillés ? écquarcillés ? >.<) Puis, elle rabattit sa capuche sur sa tête, esquissa un petit sourire vers son gardien.

"Ca ne vous direz pas d'aller vous poser à un endroit plus agréables que celui la ? Les poubelles d'à coté de sentent pas très bon, il y a un petit parc juste à coté pour les étudiants, là c'est les cours, ils ne devraient pas y avoir grand monde, on pourra parler librement sans etre surveillé. Ou bien un autre endroit ?"

(désolée c'est court, très court, mais pour l'instant je vois pas quoi dire d'autre, donc voilà , je ferais mieux la prochaine fois )

(XD t'en fais pas je t'oblige à rien tu sais! Poste quand t'en as envie )

Sébastien suivit alors sa mortelle en dehors de l'impasse puante ou ils se trouvaient tout les deux. Le soleil brillait et une douce chaleur se répandait tout autour de lui. Il savait qu'il ne pouvait plus rien sentir et pourtant... Ses réflexes et sensations de vivant ne l'avait pas encore tout à fait abandonner.

Avant même d'apercevoir le parc, il était possible d'entendre le bruit des oiseaux, et l'odeur douce des fleurs apportaient des fragrances qui chantaient le printemps et l'été même si l'automne arrivait sur eux maintenant et que les feuilles bientôt s'envoleraient dans leurs danse éphémère pour rejoindre la terre et mourir en silence.

Ils avançaient lentement pour ne pas fatiguer la petite malade, et ils entrèrent en silence dans le parc, couple atypique invisible aux yeux des rares étudiants encore présent.

Les arbres géants apportaient leurs teintes magnifiques de rouge et d'or sans que les feuilles ne tombent pour autant et contrastaient avec les couleurs éclatantes des roses et des marguerites qui renvoyaient au ciel leurs couleurs éclatantes.

*C'est magnifique, les étudiants de cette université en ont de la chance. L'université du dôme alpha n'est pas réputé pour rien...*

Ils s'assierent alors sur un banc à l'abris des regards et contemplèrent ce spectacle naturel silencieusement. Sébastien brisa alors le silence le regard toujours perdu à l'horizon et dit:

"Alors? Que compte tu faires maintenant?"

Il écoutait avec attention ses projets, ce qu'elle comptait faire pour qu'on lui retire cette sonde et ce qu'elle avait prévu pour l'avenir.

Elle ne semblait pas avoir la volonté de guérir, simplement de faire croire qu'elle voulait s'en sortir en mentant aux médecins.

Il ne dit rien et gardait le regard fixé dans le lointain, perdu dans ses réflexions. Il était triste de voir que la jeune fille ne comprenait pas que ça n'était pas une solution de se faire mourir de faim et que cette perfection qu'elle espérait tant ne viendrais jamais mais que pouvait-il faire? Il n'avait pas le pouvoir de la faire agir contre sa volonté et quand bien même il aurait eu ce pouvoir, il n'en aurait pas usé. Chacun son chemin et sa liberté d'action, il n'était pas Dieu pour la juger. Il espérait juste qu'elle finirait par se rendre compte... Avec son aide si il le fallait.

Il esquissa cependant l'ombre d'un sourire, le regard toujours au loin quand la jeune fille lui demanda si elle lui faisait peur ce à quoi il répondit:

" Non tu ne me fais pas peur Alice et je ne t'en veux pas. Tu dois avoir des raisons que j'ignore pour agir comme ça, je suis juste triste de voir que tu détruis ton corps dans une quête qui est perdu d'avance"

Un temps, puis il reprit:

"la perfection n'est pas de ce monde, tu n'es pas Dieu et personne ne peux espérer atteindre l'inateignable"

Une feuille virevoltait alors devant eux, première d'une longue série, qui ouvrait le bal à ses soeurs d'or et de feu.

Sébastien sourit, se pencha, attrapa délicatement la magnifique feuille de chêne et la tendit à Alice:

"Nous somme tous éphémère et la vie est trop courte pour avoir à chercher quelque chose d'aussi insaisissable que la perfection"

Elle lui demanda alors pourquoi elle pouvait le voir maintenant, ce à quoi il répondit:

"Va savoir, mais je ne me plaint pas j'étais fatigué de devoir écrire à longueur de journée, tu pourras garder le carnet en souvenir de moi quand j'aurais finis ma mission et que je partirais"

*Si je la finis un jour* Pensa-t-il avec scepticisme

[i]Il faisait toujours aussi chaud dans le parc, pourtant Alice s'entetait à garder sa veste et sa capuche rabattut sur ses cheveux au maximum. Elle avait rebaissé la tete de manière a ce qu'on ne voit pas son visage. Alice jeta un coup d'oeil rapide à sa montre, elle allait bientot devoir rentrer à l'hôpital pour que l'on lui mette sa fichue poche de nourriture.

Elle continuait d'écouter son gardien avec attention. De temps en temps elle le regardait d'oblique. Elle ne l'avait pas du tout imaginer comme ca. A vrai dire, elle n'avait jamais réussi à se le représenter. Sébastien avait une certaine classe dans son costume, il donnait l'impression d'être un homme d'affaire, assez sérieux donc.

Alice ne répondit rien à sa phrase sur la durée de la vie. Beaucoup trop courte à son gout apparament. Alice se rappella qu'il avait perdu sa petite soeur, elle ne préferait rien répondre de peur de le froisser.

Elle l'avait aussi laisser parler quand il avait parlé de sa quéte. Qui avait quelque peu changer depuis la semaine où elle s'était retrouvé seule. alice ne voulait plus vraiment etre parfaite, elle savait qu'être anorexique ne l'était pas.
Et puis la manière dont elle traitait les médecins non plus. Maintenant, Alice désirait juste qu'on la laisse tranquille.

Par contre, Alice réagit lorsqu'il lui parla du cahier.

"Et quand sera terminée votre mission ?"

Elle ne regardait pas Sébastien et laissa se perde son regard dans le parc.

"Quand vous jugerez que je n'ai plus besoin de vous ?"

Cette fois ci, elle le regarda en souriant.

"Je crois que vous n'etes pas pret de l'avoir terminé votre mission alors, désolée, je crois que vous allez etre obligé de me supporter longtemps."