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 Délivrance... [Libre]

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Hiroko M
Invité




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MessageSujet: Délivrance... [Libre]   Délivrance... [Libre] Icon_minitimeVen 16 Mar - 23:15

Le pas pressant, butant sur les trottoirs irréguliers, quelques coups d'épaule pour se frayer un chemin entre deux grognements de mécontentements. Tel était le parcours du combattant que livrait Hiroko en remontant la rue à sens inverse à l'heure de sortie des bureaux. Elle aurait dû y penser plus tôt, quelle idée ! La jeune femme s'extirpa de la masse de ses individus qui ne se souciaient que de leur petite personne. Saiko n'avait pour eux qu'un regard emplit de mépris, de dégoût, d'écoeurement, de haine, un regard qui les dissuadaient de toutes remarques lorsque ses coup pour les écarter se faisaient plus vigoureux.
Elle décida de marcher sur l'avenue, trouvant les véhicules presque plus sympathique que les gens, mais faute de gentillesse, il étaient dangereux. Qu'elle vie pourrie pensait-elle dans ces cas là.

Elle positionna la lanière de son sac de manière à ce qu'il lui fasse moins mal à l'épaule et rejeta ses cheveux en arrière. Cela faisait plus de trois fois qu'elle le changeait de position, mais son contenu restait lourd et elle ne pouvait se résoudre à le traîner au sol: elle avait besoin de l'avoir sous la main en cas de force majeur.
Pour les curieux, sachez que ce sac et en partit remplis de fringues, ou plutôt tout ou partit de sa garde robe, ainsi que de l'argents en liquide, quelques sachets de substance illicite dont elle à besoin régulièrement sous peine de piquer une crise de manque aiguë. Plus un bric à brac composer de stylos, de tickets de métro et de bus, de biscuits un peu écrasés, un plan de la ville de N-Y déchiré (dont il manque une grande partie) et enfin le plus important le fameux semis automatique 9 mm. Il valait bien de souffrir un peu pour une assurante sécurité, non ?

Elle ralentit en passant sur la grande avenue tout aussi bondée si n'était pire. mais pas le choix. Affamée et fatiguée elle décida de faire une pause après avoir soigneusement et discrètement regarder autours d'elle. Mais elle fut rassurée de n'apercevoir aucun Stained Blood, ni MSXIII. Elle s'affala sur un banc et souffla prenant un biscuit dans son sac...
Elle sentait toute fois les regards converger vers elle tandis qu'elle mordait à belle dents dans son maigre repas (cela lui suffisait). Bon ok, encore une fois, elle n'avait pas lésiné sur son look et pour la véritable discrétion elle repassera. Des cuissardes en cuir noir luisant à talon épais dont dépassaient une paire de bas rayé Rouge et blanc, puis une jupe asymétrique à moitié unis noire et imprimée tissu écossais, un haut noir en polyamide volontairement déchiré sur les manches et bardés d'écritures en caractère japonais et enfin quelques plumes de corbeau épinglées à des mèches de cheveux tantôt brune, tantôt châtain.
Et après ça elle se demande:


* P'tin mais ils ont jamais vu d'originale japonaise ou quoi ? Qu'est-ce qu'ils ont à me regarder ? ....Si ça ne tenait qu'à moi, je les butterais tous un par un...Juste pour le fun, niark ! *

Elle se releva et se planta devant la cabine téléphonique défoncée soupirant d'ennui...
Aah ! Appeler d'une cabine téléphonique.
Ce n'est d'abord qu'une succession de contrainte matérielles toujours un peu embarrassées: la lourde porte hypocrite dont on ne sait jamais s'il faut pousser-tirer ou la tirer-poussée; la carte magnétique à retrouver entre les ticket de métro et les papier d'identités
    contient-elle encore assez d'unités ?
Puis le regard rivé sur le petit écran, obéir bêtement aux consignes, raaah qu'elle prise de tête : décrochez...Patientez...
Dans l'espace clos, trop étroit et déjà embué, on se tient ramassé, crispé, pas à l'aise. Le pianotage du numéro sur les touches métalliques qui déclenche des sonorités froides. On se sent captif, dans le parallélépipède rectangle, moins isolé que prisonnier.
Une fois le numéro composé on attend sagement au son des bip désagréables et du grésillement d'une ligne perturbée. Sa sonne et puis au final pas de réponse. Elle raccrocha dans un accès de frustration et sortit martyrisant les portes rayées et usées.

La personne qu'elle avait essayé de contacter était sa mère, mais elle l'imaginait parfaitement amorphe et dans l'incapacité de répondre au téléphone. Tant pis, tant pis pour elle. Hiroko retourna partager son banc avec une autre personne qui s'y était installé entre temps.
Bloquant son sac entre ses deux pied elle rangea sa carte téléphonique dedans ou plutôt la fourra sans ménagement à l'intérieur de son sac à dos. Puis se laissa aller en arrière prenant repos sur les lattes de bois pour sa pauvre échine meurtrie par un trop gros poids. Son regard se fixa sur le ciel pollué de la ville. Il faisait bon, les nuages passait parfois et voilait le soleil d'habitude si peut présent. Il était rare d'ailleurs qu'Hiro-chan sorte le jour. En temps normal elle restait cloîtrée dans sa chambre d'hôtel et attendait la nuit pour sortir et se balader, ou s'occuper les mains avec un bon verre de saké ou de bière suivant son humeur...

Elle en avait marre d'attendre sur ce banc sans aucun but sinon celui de fuir encore et toujours, qui plus est elle se sentait de plus en plus mal. La jeune fille se leva et ramassa son sac qu'elle hissa sur son épaule avant de tourner les talons et de remonter la rue. Hiroko marcha ainsi encore quelques longues et interminables minutes avant de trouver une ruelle sombre. Pas un chat. Elle s'y engagea. À part deux poubelles, un escalier de secours et un grillage qui barrait la ruelle, il n'y avait rien d'autre...
Elle s'installa sous l'escalier, dissimulée par les deux container à ordures et ouvrit son sac. Ses mains tremblait et elle commençait à sentir les battements de son coeur s'accélérer. Elle fouillait à l'intérieur de son sac désespérément à la recherche de...À elle l'avait trouvé. Elle retira sa main et en desserrant ses doigt on y découvrit une seringue emballée dans un sachet sous vide et stérile. Dans son autre mains, un flacon remplit d'un liquide transparent. Hiroko défit à coups de dents l'emballage plastique et planta la seringue dans le bouchon peu épais de la petite bouteille de verre. Elle retira la seringue une fois celle-ci remplit entièrement. Un instant elle fut tenter de s'injecter la totalité du liquide, ce qui aurait entraîné certainement une mort lente. Mais elle jugea que ce n'était pas le moment. Elle remit une dose de drogue liquide dans le flacon puis s'injecta la dose dans le bras. Hiroko grimaça, n'aimait pas spécialement les piqûres, mais sa dépendance lui faisait oublier ça. Une fois la totalité de la drogue diluée dans son organisme elle retira la seringue avec précaution et la remit dans le reste de son emballage avant de la jeter dans une des poubelles.
Elle respirait par de grandes inspirations, et elle se laissa glisser le long du mur jusqu'au sol. Assise à même le sol dégueulasse elle savourait les effets de la drogue. Son regard se troublait par moment et tout devenait flou. Elle divaguait un peu et prononçait des mot sans suite comme si une mauvaise fièvre l'avait saisie d'un coup.
La tête posée sur la première marche de l'escalier et une main possessive posée sur son sac, Hiroko sombrait dans un demis-sommeil qui n'en était pas un.
Si quelqu'un passait par là, tout ce qu'il verrait serai sans doute une pauvre fille, une droguée perdue et pour laquelle cette personne n'adresserait qu'un regard de pitié mêlée de peur et de dégoût profond.
Mais il y avait très peu de chance que ce soit le cas. Qui viendrait à une de pointe se terrer dans une ruelle sombre et peu accueillante ? Personne sans doute....
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Mirahil
Gardien
Mirahil


Nombre de messages : 56
Lié à : September Finn
Date d'inscription : 14/01/2007

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MessageSujet: Re: Délivrance... [Libre]   Délivrance... [Libre] Icon_minitimeDim 18 Mar - 21:51

Mirahil s'était postée, du haut d'un immeuble, le vent dans les cheveux. Elle se sentait seule, Léandre n'était plus ce qu'il était, il n'avait plus besoin d'elle, il n'avait plus besoin d'ange. Pourtant elle était là, sur terre, en haut d'un immeuble alors que le vent battait ses cheveux, gifflant sa figure, elle aimait le vent ...

Ses ailes noires auraient put servir de barrière au vent, mais ce qu'elle cherchait, s'était se sentiment qui rend plus fort, que seul le vent done avec autant d'ardeur, elle aurait aimée l'orage. Les ténèbres des cieux, le vent plus puissant et les bruits de tonerre, plus que le vent, elle aimait l'orage. Cette orage qui aurait put peut-être lui donner un cap comme en pleine mer ou l'embrouiller encore plus. Elle avait les idées claires quand le vent se faisait furie, mais aujourd'hui, il était bien trop faible.

Pourquoi était-elle là, en haut de cet immeuble, précisement ? Elle ne pouvait le dire ... l'instinc peut-être... Car si elle était là, si elle n'était pas devant ce dieu qu'elle revait d'étriper, de disséquer, de lui aboire des torrents d'injures, de le blesser, si elle le pouvait, jusqu'au plus profond de son âme. Cela voulait dire que ce Dieu avait encore une tache pour elle. Mirahil devrait remettre a demain son jugement dernier et sa croisade en enfer. Car il était clair que le Dieu n'acceptera pas ce qu'elle avait à lui dire. L'enfer, encore quelque chose qui lui plairait. D'ailleurs pourquoi était-elle ange ? Tout n'était que mensonge de toute facon !

Ses ailes noires qui lui valurent le nom de ténèbreuse, tressaillir. Là ! Son nouveau mortel était là, enfin Sa nouvelle mortelle ! Mirahil se reconnu en elle. La jeune fille, bien qu'aux traits asiatiques aurait pu être elle, ce regard, ces facons de se rebeller contre la société, sa apparente fuque et ses habits gothic. Seulement voilà, Mirahil n'avait jamais eu la chance de fuguer, elle n'avait pu s'enfuir, d'ailleurs elle avait préféré affronter sa vie.

Elle sentit en même temps que Hiroko Miharu le manque, cette sensation pleine de troue, cet apel ... Elle vit la seringue entrée et deversée son poison dans le sang de la japonaise. Elle la vit délirée et se perdre dans le profond de son âme. Elle eut quelques secondes de mépris ....

* Elle est lache, elle se rebelle sans pourtant se tenir droite, elle courbe le dos, elle s'enfuit. Elle se drogue pour ne plus voire, elle n'ouvre plus les yeux, ou les plissent pour ne plus voir. Comment peut-elle être aussi lache ?*

Mais ses sens de gardienne prirent le dessus sur la louve, Mirahil ne pouvait s'empecher ... d'aimer Miharu Hiroko. C'était ainsi et pas autrement.

*Je ne peux la laisser là, comme ca, j'en fairait une louve, je l'empecherait de toucher à la drogue, je lui ferait regarder de haut le monde.*

Mirahil la vit s'endormir, il faisait froid alors elle descendit du haut de son immeuble porta la jeune femme quelques secondes pour aussitôt la ralonger mais sur ses ailes noires. Elle serra la femme pour la rechauffer et elle attendit .... Elle attendit que se reveille sa mortelle.
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