Nom : Barneth
Prénom : Mélinda
Âge : 17 ans
Profession : étudiante
Rapide description physique : Mélinda est une jeune fille aux longs cheveux bruns, lui arrivant au milieu du dos quand ils sont détachés (ce qui est rare), elle les remonte et les tient avec une barrette. Son regard est noir inspirant le malheur dans sa vie, cela lui donne un aspect non voyant aux yeux des autres. Ses lèvres n’émettent aucun sourire, son visage est terne, sans vie due à sa vie difficile. Elle est d’une taille ordinaire pour une jeune fille (1m65). Elle est souvent vêtue de noir, ce qui fait ressortir sa ligne svelte. Sa voix est toute douce et même inaudible parfois. Son allure est pareil à son moral, elle se promène toujours un livre dans les bras, et regarde tout le temps par terre pour éviter le regard des autres. Cependant, elle est toujours à l'écoute de ce qui se passe autour d'elle même si pour elle la vie n'est que du vent. En gros, elle vit dans un monde isolé, duquel il est difficile de franchir les murs.
Description psychologique : Mélinda est une adolescente en mal d’aimer, elle ne sourit jamais. Au lycée, elle ne communique pour ainsi dire avec personne, elle se renferme le plus souvent dans la bibliothèque pour être sûre que personne ne vienne l’accoster, si jamais on s’approcherait trop près d’elle, elle s’échapperait dans un autre endroit tout aussi calme (derrière le gymnase avec un livre ou dans les toilettes des filles en dernier recours le temps que la pause se passe). Elle a de bons résultats scolaires vu qu’elle passe son temps à étudier, il est rare de la voir sortir la tête des ouvrages qu’elle lit. Elle s’attarde énormément dans les rues pour passer le moins de temps possible chez elle. Elle jongle entre la bibliothèque municipale et un petit bar situé à mi-chemin entre le lycée et sa maison. Dans ce bar, elle a une place réservée dans le fond de la salle où elle fait ses devoirs ou lit à son habitude, elle ne parle qu’au patron mais toujours des phrases réduites et simples. Le bar est très peu fréquenté, ce qui la met à l’aise. Comme à son habitude, elle rentre chez elle une demi heure avant le début du repas, car elle est missionnée pour préparer le repas (elle aime préparer de bons repas) et ensuite elle se renferme dans sa chambre. Elle déteste énormément son père c’est pour cela qu'elle s’attarde dans d’autres endroits que chez elle et quand elle rentre, elle essaye de s’échapper dans sa chambre pour éviter de passer du temps avec lui, elle mange le plus souvent toute seule.
Passé : Les parents de Mélinda s’aimaient passionnément, à un tel point, que la maison était toujours pleine de gaîté et de rires. Un jour, ses parents décidèrent d’agrandir la famille, ils voulaient à tout prix avoir une petite fille. Malheureusement, la mère de Mélinda avait quelques problèmes médicaux mais un médecin trouva un remède pour rendre leur projet réel. Après de nombreuses opérations, elle réussit à se soigner et prépara avec son mari le projet qu’ils avaient établi ensemble.
Après neuf mois sans aucun soucis, la jeune femme fut emmenée à l’hôpital par son mari. Dans la salle d’accouchement, en attendant les sages femmes, ils essayaient de trouver un prénom pour leur fille, ils se mirent d’accord pour le prénom de Mélinda. Les sages femmes arrivèrent dans la salle d’accouchement, posèrent le minitorine sur le ventre de la mère. Une des sages femmes s’affola, elle demanda au père de sortir de la salle pendant qu’une autre alla chercher l’échographie. Celle-ci indiqua que l’accouchement allait être critique, l’échographie indiqua qu’il y avait plusieurs complications qui pouvaient être dangereuses soit pour l’enfant, soit pour la mère. Le choix fut vite décidé, la mère demanda à ce qu’on sauve le bébé avant tout. La délivrance de l’enfant arriva, une des sages femmes alla trouver le père, lui expliqua la situation et l’invita à entrer dans la salle. La mère avait perdu beaucoup de sang, l’enfant était en train de passer des examens pour vérifier qu’il n’avait subit aucun dommage. Il n’y avait plus rien à faire pour la mère, elle avait perdu beaucoup trop de sang. Une des sages femmes rapporta l’enfant dans les bras de son père, assis au côté de sa femme. Dans un dernier souffle, elle lui dit :
« Prends soin de notre enfant » et dans un dernier soupir « Je t’aime ».
Le père fut désemparé, il fut très furieux par rapport au choix qu’avait fait sa femme sans son consentement, le choix de se laisser mourir sans qu’il ne puisse donner son avis, il aurait préféré que se soit l’inverse, dans le sens où il ne pouvait pas vivre sans elle.
Pour se venger de cette action, il se plongea dans l’alcool et la drogue. Il continua malgré tout à élever sa fille mais pas dans la joie. La maison, située à Paris, ne respirait plus la gaieté des dernières années. Il allait souvent dans le petit bar que sa fille fréquente maintenant. Il l’emmenait tout le temps avec lui mais pensait que cette enfant était plus un poids qu’une bénédiction.
Mélinda grandit, d’années en années, elle ressemblait de plus en plus à sa mère, ce qui rendait le père de plus en plus furieux et surtout triste. Le jour de ses 7 ans, le père, comme à son habitude, alla dans le bar du coin, il se saoula comme chaque soir, il installa sa fille avec son livre au fond du bar sans surveillance, un jeune homme l’air très gentil entra, s’installa sur une table pour y prendre un dîner. Le père parlait très fort comme à son habitude, le jeune homme était plongé dans un livre de littérature anglaise, à un moment, il regarda l’homme qui était en train de parlait. Le jeune homme lui demanda tout gentiment de parler moins fort. Le père commença à s’énerver, il se rapprocha du jeune homme et commença à le frapper de toutes ses forces. Le patron du bar s’interposa ainsi que de nombreux amis installaient au comptoir, pour essayer de calmer le père saoul et furieux. Quand il fut maîtrisé, le patron le vira de son bar, Mélinda courra vers son père pour rentrer. Le jeune homme était totalement défiguré, le patron appela une ambulance. Mélinda suiva son père jusqu’à la maison, arrivait là bas, le père ferma brusquement la porte d’entrée, la petite fille tremblait de peur devant cette brute. Le père s’énervait de plus en plus, ne pouvant se contrôler, s’approcha en hurlant sur sa fille et lui donna une grosse gifle suivi de plusieurs coups qui la plongea à terre avec le visage semi sanglant, celle-ci resta allonger toute la nuit sur le sol froid du hall d’entrée.
Cette scène fut la première mais d’autres comme celle-ci se rajouta. Plus elle grandissait, plus elle ressemblait à sa mère et plus les coups de son père étaient violents. C’est à l’âge de 10 ans, qu’elle décida de se prendre en main. Elle se réfugia dans les livres et s’enferma des heures et des heures dans sa chambre, en espérant que son père ne rentrerait pas dans le seul endroit où elle pouvait se sentir en sécurité.
Cependant, il lui arriva de temps à autre de le croiser, à chaque fois, les mêmes coups étaient portés. Elle pleurait tous les soirs dans sa chambre et priait sans cesse pour que quelqu’un lui vienne en aide.
Le premier jour où elle rentra au collège, la veille, elle avait croisé son père. Elle se démarqua très vite des autres élèves. Ils la regardait comme une bête noire, personne n’osait s’approcher d’elle, sur son visage, on pouvait lire que c’était une enfant mal à l’aise, et qu’elle refusait tout contact avec qui que se soit. Un jour, une jeune fille s’était approchée d’elle pour faire sa connaissance, Mélinda l’ignora et s’en alla sans dire un mot comme si celle-ci était sourde et muette.
Ce scénario se répéta jusqu’au lycée. Un jour, en sortant du lycée, elle vu une bande de garçon la suivre. Elle avait un peu peur et la peur se transforma en angoisse quand elle vu qu’ils la suivaient et l’interpellaient. Ce jour là, la bibliothèque municipale était fermée, elle ne pouvait pas se réfugier là où elle se sentirait bien. Elle passa devant le petit bar que fréquentait son père quand elle était jeune, elle s’y arrêta et entra pour échapper aux jeunes hommes. Le patron la reconnu tout de suite mais il ne dit rien. Il la laissa s’installer et elle s’installa à la table au fond de la salle, posa ses affaires et commença à sortir et lire un livre. Le patron du bar s’approcha d’elle pour lui proposer une boisson, celle-ci n’avait pas d’argent sur elle, alors le patron lui dit :
« Que faites-vous ici, Melle BARNETH ? »
La jeune fille fut surprise qu’il se rappelle de son nom, alors elle commença à ranger ses affaires pour pouvoir partir. Le patron l’interpella :
« Vous pouvez rester, je vous offre un verre de limonade. »
C’est alors qu’une voix mélodieuse se fit entendre :
« Je veux bien, Monsieur, désolée.»
Le patron lui offra le verre de limonade et lui dit qu’elle serait toujours la bienvenue dans son bar. Il avait bien vu qu’une troupe de garçon la suivait. Elle se sentit soulager de la gentillesse de ce personnage, elle lui rendit par un sourire, le seul qu’elle est pue faire jusqu’à présent. Elle se sentit mieux, au fond d’elle, elle pensait qu’elle n’avait pas besoin d’errer dans la ville pendant des heures pour ne pas rentrer chez elle plus tôt.
[Supplément] Comment avez-vous connu ° Les Gardiens ° ? Kuriko
![Mélinda Barneth [à corriger] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif){kind=icon}
Mer 7 Mar - 20:20
Ton avatar pourrait être agrandi (ce serait plus joli)
