Nom : Passion
Prénom : Alice
Surnom : Lice, le cadavre
Âge : 19 ans
Profession : étudiante en histoire
Rapide description physique : Alice est assez petite, elle mesure environ 1m55 et pèse 35 kilos. Alice est anorexique.
Ses cheveux sont noirs coupés au carré avec une frange sur le front. Enfin étaient, ils ne ressemblent plus à rien à présent. En effet, sa santé ne lui permet pas d’avoir de beaux longs cheveux soyeux comme les jeunes filles de son âge. Les siens sont cassants et ternes et tombent par poignées quand elle ose les coiffer. Ne dormant que très peu, et ne s’exposant presque jamais à la lumière du soleil, son teint est pâle et des cernes profondes dessinent le dessous de ses yeux. Ses yeux sont vides, on ne peut à présent plus y trouver la moindre trace de joie. Cela fait longtemps que l’on a plus vu un sourire sur les lèvres d’Alice.
Elle ne porte que des vêtements trop grands pour elle pour dissimuler son frêle corps à l’abris des regards des autres et puis parce qu’elle n’a pas le choix, il est difficile d’habiller une anorexique. Ses vêtements sont assez simples, tristes, souvent de couleurs sombres quand elle ne porte pas une chemise d’hôpital après avoir réussit à fuguer. Alice est quelqu’un qui fait peur à voir, elle peut être comparée à un zombie ou à un cadavre…
Description psychologique : Depuis plusieurs années, Alice qui était une enfant très joyeuse et très ouverte, a tendance à se refermer sur elle-même. Elle ne se confie à personne, ne rit plus, ne sourit plus. Alice est en quête de la perfection et de la pureté. C’est pour cela qu’elle est devenue anorexique, sans trop le vouloir, sans trop le savoir... Ne parlant plus que très peu, le seul moyen qu’il lui reste pour communiquer est d’écrire. Mais communication avec elle-même seulement. Etant passionnée de lecture depuis son plus jeune âge, Alice aime se prendre pour Baudelaire ou Hugo ou autres grands écrivains et écrit toutes ses pensées dans des carnets en reproduisant leurs styles d’écriture, sorte de libération intérieure. Elle les brûle quand ils sont terminés. Car personne ne doit lire ces carnets. En les lisant, ils comprendraient qu’elle est loin d’être parfaite, qu’elle se dégoutte elle-même, qu’elle n’arrive pas à ses fins et que cela l’énerve. Son but est de devenir ab-so-lu-ment parfaite. Elle ne veut plus jamais qu’on lui reproche la moindre chose. Elle voudrait que les autres l’envient elle et sa perfection, elle et sa pureté. Mais elle a peur des autres et du regard qu’ils portent sur elle. C’est pour cela qu’elle préfère la nuit au jour car personne ne peut la voir. Alice voudrait pourtant être entourée d’amis qui l’aiment et qui la soutiennent. Mais au fur et à mesure qu’elle se détruisait, elle a perdu ses amis. Alice regrette leurs amitiés et leurs attentions. C’est quelqu’un qui ne croit plus en rien, même plus en elle, elle perd chaque jour un peu plus le goût de la vie et envie les autres qui savent profiter de cette petite chose qu'est la vie sans se détruire. Elle les envie et en même temps ils la dégouttent, ils sont tellement imparfaits…Alice a dû mal à communiquer avec d'autres personnes, elle peut se montrer très agressive. Elle ne laissera personne se mettre en elle et son objectif : devenir parfaite et pure.
Alice est étudiante en histoire, car petite, elle rêvait de devenir une grande archéologue et de se lancer à la poursuite des trésors des pirates dont parlaient ses livres d’aventure. Mais depuis, son rêve a changé et l’âme d’enfant d’Alice est enfouie trop profondément en elle pour qu’un jour elle puisse refaire surface…
Mortel de : pas encore liée
Passé : Alice est née en avril 1989 dans une petite ville à l’est de Paris. Ses parents et sa grande sœur accueillirent avec joie la nouvelle venue dans la famille. Alice grandit en étant aimé.
Mais très jeune, on commença à la comparer à sa grande sœur Laetitia, de 5 ans son aînée. En effet, Laetitia avait été une enfant modèle, toujours polie, qui faisait de la danse classique, avait commencé à apprendre l’anglais dans des livres à l’âge de 7 ans , toujours première en classe et qui faisait le bonheur de ses parents. Alice quant à elle, était certes très polie, mais avait un peu de mal à l’école, ce n’était pas de sa faute si elle préférait regarder les papillons volaient dehors plutôt que d’écouter les professeurs. En primaire, cela passait encore, « elle va se mettre au travail un jour ou l’autre », qu’ils disaient, « au collège elle étudiera plus, après tout, sa grande sœur était et est toujours une très bonne élève ! »
Mais l’arrivée au collège ne fit qu’empirer les choses. De une parce qu’elle avait des notes moyennes, et de deux parce qu’elle était plutôt grassouillette. Les insultes commencèrent à fuser de la part de ses camarades de cours, elle fut vite surnommée « Bouboule » par sa classe, et par la plupart des élèves du collège ensuite. « Mais c’est normal aussi ! Tu as vu comment tu manges ? Regarde ta sœur ! Elle ne mange jamais plus que ce qu’elle doit ! Elle sait se limiter. Laetitia ? Passe quelques uns de tes livres de diététiques à ta sœur, ça l’aidera peut être » avait dit sa mère lorsqu’un jour, elle était rentrée en pleurs du collège. Alice posa ces livres dans un coin et les oublia, n’ayant pas envie de faire « comme sa sœur ».Bientôt, ses parents furent convoqués au collège auprès de divers professeurs, les notes d’Alice devenant de plus en plus catastrophique. « Ah ! Mais ta sœur ne nous a jamais causé autant de soucis ! Tu ne pourrais pas te mettre à travailler un peu plus ? » Très vite, lorsque ses parents s’adressaient à elle, se ne fut plus que sous la forme de reproches et de comparaisons avec Laetitia. Pourtant, elle ne se laissait pas atteindre et avait apprit à rester de marbre face aux insultes lancées par ses camarades. Alice avait des amis qui l’aidaient et la soutenaient quand elle était sur le point de craquer. Elle n’en voulait même pas à ses parents et encore moins à sa soeur, qu'elle aurait dû prendre pour modèle. Elle s’en voulait à elle-même d’être si imparfaite et de les décevoir chaque jour un peu plus.
Son été avant d’entrer au lycée fut le plus bel été de sa vie. Car pendant ces vacances, Alice rencontra Jonathan. Jonathan était beau, mince, blond, bon à l’école, faisait de l’escrime, était gentil et compréhensif, parfait. Jonathan devint son meilleur ami, puis son petit ami. Mais à la fin de l’été, Jonathan déménagea dans le sud car son père avait été muté. Jonathan et Alice échangèrent quelques lettres et quelques mails, mais rapidement, ils laissèrent tomber, loin des yeux loin du cœur…
Pourtant, Jonathan avait donné à Alice le goût du travail à l’école, elle s’était fixée un but : elle arriverait à faire des études supérieurs et elle deviendrait archéologue. Elle avait décidé de devenir comme lui, comme sa sœur, elle ne voulait plus entendre de comparaisons à son sujet, elle voulait qu’on n’ait plus rien à lui reprocher, elle voulait devenir parfaite…Elle devait donc mieux travailler à l’école et ne plus décevoir ses parents…et faire un petit régime…
Alice ressortir les livres de diététiques que sa sœur lui avait donné, bien décidée à atteindre son but et les éplucha soigneusement un à un.
Son année de seconde fut une réussite. Alice était dans le peloton de tête. Elle ne se faisait plus surnommer « Bouboule », elle avait des tas d’amis proches, ses parents devenaient fiers d’elle « c’est pas trop tôt, enfin tu te décides à faire comme ta sœur » Ces paroles cassaient quelque peu la fierté que ressentait Alice mais elle ne disait rien, trop contente que ses parents lui disent qu’elle faisait « comme sa sœur ». Bientôt, elle dépasserait sa soeur, bientôt, elle deviendrait encore plus parfaite qu'elle...
Durant son année de seconde, Alice avait perdu 10 kilos, elle était devenue une jolie jeune adolescente avec encore un peu trop de formes certes, mais la base était là.
Année de première L. Alice fut première de classe, ses parents étaient très fiers. Elle était à présent à 49 kilos, elle était très jolie et très désirée auprès des garçons. Cependant, Alice se trouvait toujours un peu trop grosse, mais elle n’arrivait plus à maigrir. Elle pensait que si manger diététique et équilibré ne suffisait pas, il faudrait qu’elle réduise ses portions. Alice décida donc de remplacer son repas du midi par une pomme. Elle perdit un kilo en deux mois. Ce n’était pas encore assez, et cela n’allait pas assez vite. Elle remplaça donc son repas du soir par une soupe. Elle perdit 2 kilos en un mois. Lors de ses 17 ans, Alice pesait 47 kilos. Mais cela ne lui suffisait pas. Alice était parfaite à l’école, une parfaite amie, elle devait donc avoir une apparence parfaite. Elle était devenue très coquette au cours de deux dernières années, mais il y avait toujours quelque chose qui la gênait. « Ce sont ces maudits kilos qui gâchent tout ». Si manger très peu ne suffisait pas, elle ne mangerait plus. Mais ses parents ne furent pas de cette avis, commençant à s’inquiéter face à la fonte de leur fille, ils l’obligèrent à recommencer à manger normalement. Alors, Alice commença à se faire vomir. En silence, sans que personne ne sache rien. Elle perdit 2 kilos en un mois, et cela continua. Alice ne parlait plus beaucoup à ses amis, trop préocupée à compter à longueur de journée les calories avalées et celles perdues, Alice ne les voyait plus, elle les perdit peu à peu, sans vraiment s'en rendre compte...
Au milieu de sa dernière année au lycée, on l’envoya consulter un médecin à l’hôpital. Alice pesait 40 kilos pour 1m55, avait perdu l'envie de sourire, et était obsédée par l'idée de voir de la graisse se réinstaller sur son corps. Si elle ne reprenait pas un peu de poids, il serait dans l’obligation de l’hospitaliser. Elle ne pouvait pas se permettre cela, car elle n’aurait pas pu passer son bac, Alice reprit donc difficilement 2 kilos en espérant pourtant à chaque pesée qu’elle n’avait pas repris un gramme comparé à la veille. Cela la dégouttait de voir la graisse se recoller autour d’elle. Alice passa son bac L et fut reçu avec mention très bien. Elle fut acceptée dans la fac d’histoire qu’elle désirait. Et elle put recommencer à maigrir l’esprit tranquille. Pendant l’été, elle arriva rapidement aux 38 kilos. A la mi août, on l’hospitalisa pour anorexie mentale.
Alice fut placée dans une chambre avec une autre anorexique, beaucoup plus petite qu’elle. Elizabeth avait 14 ans et avait cessé de s’alimenter depuis que sa mère était morte il y a 6 mois. Cela faisait 4 mois qu’elle était à l’hôpital et qu’elle avait une sonde dans le nez. Les deux jeunes filles se lièrent d’amitié très rapidement. Mais Alice, dans son souci d’être parfaite, repris du poids pour pouvoir sortir de l’hôpital avant sa rentrée. En octobre elle atteignit les 40 kilos et elle put sortir de l’hôpital, cependant, elle restait sous surveillance sévère. Son année universitaire commença très bien. Les cours intéressés Alice, elle avait d’excellentes notes aux partiels, et avait même un petit boulot dans une bibliothèque. Ses parents pouvaient être fière d’elle. Mais quelque chose dérangeait Alice, elle se trouvait toujours imparfaite. Son corps l’écoeurait, elle savait qu’on la trouvait trop maigre, elle avait déjà entendu que l’on la surnommait « le cadavre ». Pourtant ce n’était pas la vision qu’elle avait de son corps. Elle le voyait toujours gros et imparfait.
En avril, le jour de son 19ème anniversaire qu’elle avait passé seule, faute d’amis encore liés à elle, ses parents lui annoncèrent qu'ils allaient la raccompagner à l’hôpital. « On ne comprend pas ce qui t’arrives, jamais ta sœur n’a été obsédé par son corps comme cela ! » Alice se mit à détester ses parents. Elle qui faisait tant d’efforts pour les satisfaire, pour être comme ils voulaient, pour être parfaite ! Le seul moyen qu'ils trouvaient pour la remercier était de la renvoyer à l’hôpital ! Jamais plus elle ne leur sourit. L’hôpital c’était pour les gens malades ! Par pour ceux qui étaient imparfaits !
Alice retourna donc à l’hôpital avec 35 kilos. Elle retourna dans la même chambre que la petite Elizabeth qui était encore plus chétive qu’avant. Deux mois plus tard, Elizabeth décéda à la suite d’une crise de vomissements. Alice s’en voulut de ne pas avoir été à côté d’elle à ce moment là et de ne pas avoir pu la sauver. Elle se trouvait impure, elle n’était pas quelqu’un de bien, elle n’était pas parfaite, faisait de la peine à ses parents et n’avait pas pu sauver son amie. Alice cessa de sourire et de rire et pouvait passer des jours sans parler. Les autres colocataires qu’elle eut ne purent remplacer la petite Elizabeth, elle ne leurs adressait même pas la parole. Alice ne supportait plus qu’on la regarde, il ne fallait pas qu’on voit à quelque point elle était impure. Elle fut de plus en plus sujette à des crises d’angoisses, et devint agressive. On commença à l’envoyer en chambre d’isolement après lui avoir administrer des calmants. Alice se mit à détester le personnel de l’hôpital, à détester sa sœur et ses parents à cause de qui elle était ici, à détester les autres, ceux du dehors qui ne connaissaient pas sa souffrance. Alice les enviait également. Ils étaient dehors et avaient des amis, n’étaient pas tout seul. Elle aurait voulu qu’ils admirent la volonté de se purifier qui était ancrée profondément en elle…
Alice ne supportait plus personne, Alice était en train de se perdre, Alice avait besoin d’aide, mais Alice n’avait pas envie qu’on l’aide. Et c’est ce qu’Alice criait aux infirmiers qu’ils la maintenaient au sol pour lui administrer des calmants…
Lien avec d'autres personnages : Alice n’a encore rencontré personne.
[Supplément] Comment avez-vous connu ° Les Gardiens ° ? : sur un top site rpg
j'espère que je ne me trompe d'endroits pour poster cette fiche
mon avatar est comme ca parce que je n'ai pas trouvé mieux pour l'instant, je changerai surement si je trouve mieux. 1m55 pour 36 kilos, et oui c'est malheureusement possible, et il y a pire ! J'espère n'avoir choqué personne
J'ai vu qu'il y avait un autre Alice, je peux changer de prénom.pseudo si ca dérange
en espérant être acceptée
PS : y a un truc que j'ai pas compris, si les mortels ne peuvent pas voir les gardiens tant qu'ils n'en n'ont pas un, comment je fais pr savoir si mon perso s'entendra bien avec le gardien ? Vous voulez parler des joueurs peut être ? Dsl ma question est bête, mettons ca sur le compte de l'heure tardive...
Dim 29 Juil - 1:24