[ J'espère que tout y est et que ce n'est pas trop long... ]Nom : Adraso
Prénom : Jean-Marie
Surnom : Cela viendra par la suite... Ena Miraje ( A voir en Rp )
Âge : 17 ans
Profession : Lycéen
Rapide description physique :* De taille moyenne pour un homme, il tend quand même à être qualifié de " petit ". Ses traits sont fins et il est plutôt maigre, lui conférant ainsi une allure plutôt frêle et parfois encore enfantine. La douceur de son visage et de son corps lui permettent de postuler à la catégorie des " mignons "
* Quant à sa description, nous dirons qu'il a les cheveux sombres, d'un châtain foncé tirant sur le brun. Ces derniers sont assez allongés sans être longs, lui descendant ainsi en bas des yeux. Ceux-ci, d'une couleur de bronze, se laissent entourés d'une couronne aux teintes émeraude.
Mis à part cela, il n'a rien d'exceptionnel qu'il faudrait annoter ici. En tout cas, ce sera tout pour son physique.
* Vestimentaire, en voilà une bonne catégorie. Jean-Marie porte souvent un jean tantôt bleu, tantôt noir. Il possède également de larges tee-shirts et s'essaie parfois aux chemises.
Description psychologique :
* Sa philosophie : Simple d'esprit, il laisse sa façon de penser guider sa petite vie d'ado. Les problèmes sont, pour lui, fait pour être réglés et ne constituent pas un obstacle mais bel et bien un chemin que l'on nous force à emprunter, seul ou accompagné.
* Il n'est pas rancunier. C'est un être serviable, gentil, aimable, à l'écoute et ouvert d'esprit sur n'importe quel sujet. Il accepte relativement bien la critique et ne se cantonne pas à sa propre manière de penser. Il est curieux et cherche à comprendre ce qui l'entoure.
C'est, de plus, un excellent gardien ( si l'on peut dire ) de secret. Jamais il n'a trahi quiconque.
* Il est parfois tête en l'air, maladroit, jaloux, impulsif et colérique. Un point sensible de ses principes fondamentaux est touché et voilà qu'il ne se contrôle plus, mais cela reste relativement rare... Il se laisse, pour la plupart du temps, marcher sur les pieds et a du mal à s'affirmer, à prendre des initiatives et à faire entendre ses idées.
* Ses passions vont de l'écriture, de la musique, du théâtre, à la danse. C'est quelqu'un qui est beaucoup porté sur les domaines artistiques et qui se sert énormément de la nature pour faire émaner ses pensées de son esprit complexe.
* Ses croyances : Il croit en Dieu et aux esprits. Il se veut assez ouvert sur ce genre de sujet et cherche à comprendre ce qui est dit paranormal. Il entretient, parfois, un contact bref mais intense avec les " esprits " qui se trouvent être en fait des Gardiens. On peut donc le considérer comme étant un Médium. Sa vision des choses s'affinent et les Gardiens, comme ils sont nommés, cherchent un dialogue avec lui pour la simple et bonne raison que le besoin d'en avoir un sera indispensable pour lui...
Mortel de : ...
Passé :Le Souffle des Anges
Le souffle des anges glissait entre la chevelure émeraude de notre Terre. En quelques mots, la brise chaude de l’été effleurait de son être immuable l’herbe verdoyante des jardins publiques.
Tandis que le corps échoué du jeune homme s’étendait de tout son long sur ce sol taquin, la nature, elle, entamait son célèbre chant de chaque jour. Le léger bruissement des feuilles, les chamailleries des branches aux humeurs farceuses et les abeilles aux danses voluptueuses offraient à ce paysage un orchestre de choix.
Le jeune homme laissait la douce mélodie de Dame Nature bercer son âme loin des élans de l’extrême infamie.
Le temps était beau, le soleil était doux, les oiseaux caressaient la brise fine de leurs chants immémoriaux. Ainsi, tous maux étaient-ils bannis du paradis. Tendre paradis esseulé, logé aux creux d’une Terre bafouée par l’ignominie humaine…
Quelque part par là-bas, les gratte-ciel crevaient les cieux de leurs pointes d’acier. Les nuages aux mines grisonnantes éventraient un peu plus l’azur étiolé par la pollution, par la vomissure, par les crachats, par les excréments abjectes du parasite humanoïde… de l’Homme dirons-nous…
Jean-Marie, ainsi avait été baptisé le jeune homme, se surprit à goûter du bout de ses lèvres la saveur délectable du souffle des anges. Que nommait-il de la sorte ? Souffle des anges ? Etait-ce la simple brise d’été ? Le vent ordinaire ? Le déplacement continuel des molécules d’air ?
Oui et non…
Une aura singulière tournoyait selon les bons vouloir du zéphyr, tel un souffle que les milliers de lèvres angéliques laisseraient échapper. L’expiration divine des êtres de l’Au-delà…
Les pensées s’entremêlaient à l’ineffable musique de l’orchestre.
Les sons stimulaient son petit esprit. Ondes échouées, poussées par les doigts du hasard.
Son corps frémissaient d’un toucher inconnu, invisible, bon…
Il en vint à la conclusion, à sa conclusion.
Jean-Marie délirait.
Ses pas, plus tard, le portèrent sous les bras puissants de cet arbre, un chêne centenaire que le temps avait strictement érigé.
Maître de ces lieux, le titan de bois observait les environs d’un œil émeraude qui se voulait à la fois protecteur et particulièrement sévère, à la limite de la froidure la plus extrême.
Rien ne prédisait la suite des évènements.
Rien.
Jean-Marie, désireux de connaître une parfaite harmonie avec son éternelle amie : la nature, gravit une à une les branches épaisses.
Tout était si beau vu de la haut… tout était plus beau.
Le souffle des anges en venait à murmurer à ses tympans, léchant agréablement de leurs langues sèches le lobe de ses oreilles. Elles cascadaient finalement le long de son cou frêle mais délicat, parcourant les contrées inoubliables d’une simple sublimation… d’une sublime simplicité…
Le sommet de cette chevelure aux teintes de bronze et d’émeraude était enfin accessible. Elle se laissait caresser par les semelles lisses du jeune homme. Celui-ci avait, selon lui, accédé au summum de la communion spirituelle, enclin à chuter dans les bras d’une indicible transe.
Cela pouvait paraître étrange.
Ça l’était….
Le temps glissait le long du tronc d’arbre, emportant avec lui les rayons de l’astre. Ce dernier disparaissait derrière le contour artificiel de l’horizon, se dérobant peu à peu aux yeux du jeune homme silencieux. Jean Marie, tripoté par les mains baladeuses du froid pré-nocturne, s’agrippa à une branche plus basse et débuta sa longue descente. La fraîcheur semblait plus menaçante que le souffle des anges d’il y a quelques temps…
La chaleureuse brise avait fui, remplacée par la froideur de l’obscurité. L’aura également avait changé, échappée au-delà des nuages sombres, elle avait laissé place à un esprit plus perfide et machiavélique. Jean-Marie se figea l’instant d’une fraction de seconde…
Il poursuivit finalement sa descente avant de percevoir, derrière son épaule, l’ombre véloce d’un je ne sais quoi. Sa surprise fut telle qu’il lâcha maladroitement la branche qui lui servait, à ce moment là, de soutien… L’ombre, vive et peut-être inexistante… disparut aussi rapidement qu’elle était apparue. Quant au jeune homme, la chute fut brutale mais quelque peu étrange…
L’air filait aux abords de ses oreilles, hurlant ce son strident qui le décollait littéralement de tout autre univers sonore. Le choc contre les branches en contrebas ne se fit pas attendre. Le premier coup fut sans conséquence. Il ne fit qu’effleurer son épaule droite. Le second, plus violent, lui tordit la cheville sans la lui casser. Tandis que l’ultime obstacle allait être décisif et sans doute briser son corps comme l’on brise le cristal d’un superbe verre, le souffle des anges, oui… la brise chaude d’été, effleura du bout de ses doigts la joue de Jean-Marie…
La transe reprit.
Non !
La transe redoubla !
Un sentiment sensationnel pris en otage l’être éperdu. Lui s’écroulait du paroxysme de l’harmonie, allant bientôt s’échoué sur l’herbe verdoyante des jardins. L’espace d’un instant, il laissa le son de sa voix exploser à l’air libre… jouissance d’un bonheur soudain, d’un moment d’extase lyrique, d’une délectation poétique incompréhensible. Les frissonnements d’un plaisir incommensurable le saisirent jusqu’à la moelle. Il ne put s’empêcher de crier… évasion d’une traduction simplette mais puissamment explicite. L’exaltation se poursuivit encore et encore. Que dire sur une ivresse si prompte mais bonne à prendre ? Un simple effleurement du souffle des anges… et la frénésie opéra, érigeant des collines de désirs… des montagnes de plaisirs. La notion même de matière disparut, soufflée de l’esprit un instant. L’envol d’une multitude d’hirondelles fut pareil à ce moment inexplicable : beauté sibylline mêlée à l’évasion tant attendue.
Jean-Marie, totalement transporté vers les landes oubliées de la perfection, ne se rendit pas compte qu’il venait de devenir, un petit moment, aussi immatériel que l’était le souffle des anges. Son corps ne fit qu’un avec son âme : union improbable mais qui, pourtant…
La chute l’assomma, s’ajoutant à la fatigue que lui avait brutalement offert cette transe.
Son visage fin reposant sur l’herbe agitée, les yeux à demi-clos, il entraperçut deux étoiles au dessus de lui, deux yeux qui le fixaient avec bienveillance… il entraperçut cela… avant de plonger totalement aux bras de son sommeil…
Des yeux qui veillaient sur lui, qui le protégeaient, qui l’enveloppaient d’un drap d’affection… qui… qui le
gardaient… Le croyait-il... Mais sans doute cela n'était-il qu'une illusion...
Oui... une illusion.
Comme toujours.
Une illusion.
Rien de plus.
[Supplément] Comment avez-vous connu ° Les Gardiens ° ? Grâce à Tour de Jeu.
Lun 21 Mai - 1:25
