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 Marie M

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Marie M
Médium
Marie M


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Lié à : Non mais c'est une question à poser à une demoise... jeune hom.. enfin...
Date d'inscription : 07/03/2007

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MessageSujet: Marie M   Marie M Icon_minitimeMer 7 Mar - 1:19

Nom : Elle l'a oublié depuis longtemps, mais ça commence par M, comme son prénom...

Prénom : Marie

Surnom : Raziel ( Par Zahikel, "l'ange du secret" )


Âge : va sur ses 18 ans

Profession : Assistant du bibliothécaire Mr Kadamon

Description physique et psychologique ( je peux séparer en cas d'obligation absolue... ):

Marie c’est toute une histoire. Ce nom, Marie, a toute une histoire. Un nom évocateur. Marie sainte mère de Dieu. Un nom qui commence comme maison, maman. Un synonyme de douceur paisible, de quiétude. Synonyme de beauté.
Mais Marie n’est ni douceur ni quiétude, et pourrait-on y trouver de la beauté ? Peut être.
En tout cas, c’est jeune, ça parle, c’est humain. Ca possède le bon nombre de bras et de jambes, et même de dents. Mais c’est chétif. Ca pourrait s’envoler au moindre souffle de vent. Cette silhouette trop mince, négligée, dégingandée, perdue dans ses vêtements larges, ne marque pas vraiment la mémoire des gens qui ne jettent pas de deuxième coup d'oeil. Car un deuxième regard grave cette fois ci dans la mémoire les yeux immenses et dorés de Marie, ses cheveux d'une couleur inhabituelle, courts et emmêlés.
Aucun détail surprenant à part les yeux dans le visage, aucune protubérance exprimant son appartenance à un sexe où un autre. Un ange alors ? Peut être… Un ange sacrément étrange alors… Car Marie n’exprime rien, mais Marie ressent beaucoup. On dit que les yeux sont le miroir de l’âme, c’est particulièrement vrai chez cet être mal nourri dont le visage ne révèle rien en lui-même. Car toute l’émotion de ce corps fin est contenue dans le regard. Un regard qui la résume. Car Marie, pour beaucoup, ça n’est rien d’autre qu’un regard. Un regard à deux tranchants.

Un regard souvent perdu, rêveur, qui ne regarde jamais vraiment ce qu’il a devant les yeux. Quand il regarde autre chose que les livres... Car la plus grande particularité de Marie c’est sa façon de ne jamais quitter ses bouquins.

Mais parfois c’est un regard de bête traquée. Car Marie a peur. Peur du noir, peur du jour à venir, peur du vide, peur de la foule, peur du silence, peur de l’autre, peur d’elle-même, peur des démons, peur du monstre qui se cache dans le placard ou sous le lit, peur du monde. Une crainte terrible, certes, mais une lueur qui la tempère. Une lueur de curiosité. Pas d’une petite curiosité, une curiosité dévorante, une avidité de « savoir ». La peur et la curiosité. Une cohabitation impossible dans une petite âme pleine de contradiction qui déchire Marie en permanence entre deux aspirations. Une porte fermée est pour elle la tentation suprême et une terreur extrême. Envie de savoir ce qui se trame derrière, peur de savoir ce qui si s’y trouve. C’est un regard étrange, hanté, dont on se souvient quand on le croise.

Elle a peur d’un monde où elle ne se sent pas à sa place, et a décidé que le meilleur moyen de remédier à ce problème était d’apprendre pour comprendre, ce qui satisfait tout à fait son avidité naturelle du savoir. Et Marie a découvert qu’elle oubliait dans les livres. Le livre apaise ses craintes, nourris son avidité. Marie est un vide qui se remplie à toutes les sources. Elle boit les paroles de ses interlocuteurs, ingurgite les lignes des livres, et n’oublie rien. La nature l’a en effet doté d’un cerveau plus que convenable.
Ce sont les livres qui lui permettent de ne pas toujours avoir peur, mais ce sont aussi eux qui lui donnent son regard absent, fixé dans un autre monde, ailleurs, ou dans un autre temps. Marie se perd dans des mondes imaginaires, son esprit s’envole et les préoccupations bassement terrestres ne l’intéressent plus. Marie rencontre souvent le sol, car Marie ne regarde jamais ses pieds. Occupé à autre chose.

Mais Marie, c’est aussi des doigts. Des doigts blancs, longs et fins, des doigts fureteurs, inquisiteurs, dotés d’une volonté propre, des doigts agiles qui s’enroulent autours de ce qu’ils attrapent. De pianiste ? D’artiste ? Non, de voleur.

Marie c’est ça. Un être androgyne excessivement mince et frêle, grand, conduit à la bibliothèque par son histoire et ses capacités, doté d’assez de dons pour survivre, mais ne comprenant pas encore comment les utiliser. Un être vague, nonchalant et rêveur, savant à ses heures perdues, pile électrique à d’autres. Une contradiction vivante qui s’approche de la schizophrénie.


Mortel de : Médium mortel de....


Passé :



Une maison de banlieue un soir, une cuisine claire. Une cuisine bien équipée aux murs blancs. On y trouve un four, un à micro-ondes, un grille-pain, des étagères remplies… Une cuisine immaculée, tenue par une bonne ménagère, soucieuse de propreté.
Mais tiens, sur le carrelage blanc, une minuscule tâche rouge… Un liquide à l’odeur douceâtre très reconnaissable. Et puis là autours, d’autres encore.
Elles forment un dessin sur le sol. Oui, se concentrer sur les dessins… Oublier les hurlements, oublier les bruits de coups, oublier que c’est maman, là, par terre. Penser à la pendule, les petits lapins qui se pourchassent autours du cadran, l’aiguille qui avance lentement, si terriblement lentement…
Non, penser aux lapins, ne pas se dire que c’est papa, là, au dessus. Ne pas se dire que c’est lui qui tape sur maman. Sur maman qui a essayé de la défendre… Sur maman… Maman qui ne bouge plus… Qui ne bouge plus… La tâche s’élargie. Elle s’étend en forme de croix dans les rainures du carrelage…


Sirènes bleues dans la nuit noire, sirènes hurlantes dans le silence épais...




~ Officier Beneau à sa femme le soir même devant la télé ~


« Il n’a pas cherché à s’enfuir, et en fait, c’était lui qui nous avait appellé. Paraissait sonné, comme si il réalisait pas. Planté au milieu de la cuisine comme un idiot. Fou a mon avis. Et y avait la gamine prostrée dans un coin. Pleurait même pas, elle n’a même pas lâché un seul mot. J’croyait qu’c'était un ptit gars d’ailleurs, avant qu’on apprenne son nom. Ils ont décidé de le mettre dans un foyer. L'était aussi bizarre que son père, avec ses yeux écarquillés, on aurait dit le gamin de "Sixieme Sens" »



~ Discussion dans la salle des professeurs entre Melle Lacroix et Melle Leroux ~


« - Vous avez entendu la nouvelle ?
- Sur Marie, le petit muet ?
- La petite vous voulez dire, oui. Patrick n’en a pas cru ses yeux, mais elle a bel et bien tenté de tuer ce garçon, là, Ulquiorra.
- Ca nous en aurait débarrassé de ce petit c....
- Voyons!
- Je ne comprend même pas ce qu'un muet pouvait bien faire avec cet.. ce...
- Qui l’aurait cru. Un … une si bonne élève. Travailleuse, discrète.
- Souvent étrange remarquez…
- Oui mais… Je l’ai toujours bien aimé. Dommage qu'ils n'aient pas emmené l'autre!
- Ca n'était pas possible. Il paraît qu’ils étaient à table, ensemble va savoir pourquoi, sûrement parce qu'elle.. il... ne parle pas, et soudain elle s’est jetée sur lui d’un seul coup !
- Mais elle n'a jamais eut le moindre mouvement de violence! Stressée, parfois, mais c'est tout!
- Vous savez, ce n’est pas étonnant, avec le passé qu’elle … il… a. D’ailleurs, il paraît qu’elle a parlé.
- Marie ?
- Oui, aux enquêteurs. Toujours : Le même regard que papa, le même…
- C’était une élève si prometteuse… »


Rapport du docteur Henri Bloch, Centre Psychiatrique de St Pierre Le Juste, à son collègue le Dr Soucage.

« Marie présente des troubles certains du comportement, mais pas au point d’être placé dans un centre, cela risque de le troubler plus qu’autre chose. Au début, Marie avait peur de tout, mais une fois le chemin de la bibliothèque trouvé, son attitude s’est beaucoup améliorée. Marie ne quitte pour ainsi dire plus du tout l’endroit, et a toujours un bouquin ouvert sous les yeux. Par contre il s’est mit à tomber souvent. Je crois qu’il est fasciné par l’imaginaire, l’illusion. Ca l’aide à oublier son passé. »


Note de bas du dossier de Marie : Mémoire très impressionnante, faire attention à ses crises de panique.



Lettre à Mr Kadamon, Bibliothèque Adonis.

"Mr Kadamon,
cette lettre va sans doute vous paraître étrange, de par son auteur comme son contenu, mais je me doit de vous parler d'un certain sujet.
Je fais partit du personnel médical d'un centre hopsitalier s'occupant notamment des " Déséquilibrés" dans lequel est interné un "individu" qui je pense n'y a pas sa place et qui devrait sûrement vous intéresser.
Il s'agit de Marie M.
[addresse]
C'est un adolescent très éveillé qui je le pense pourrait s'épanouir dans un environnement comme votre superbe bibliothèque et sous l'égide d'un homme tel que vous.
C'est en sachant que vous ferez ce qui est pour le mieux que je clos cette missive,

Salutation."


Dernière édition par le Sam 17 Mar - 15:56, édité 3 fois
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Zahikel
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MessageSujet: Re: Marie M   Marie M Icon_minitimeMer 7 Mar - 3:09

Silence.
L'homme relit cette missive une seconde fois, avant de l'examiner plus attentivement, comme s'il l'apprenait par coeur. Vu de l'extérieur, on pourrait prendre son attitude acharnée à vouloir en découvrir l'auteur, mais il n'en est rien, Zahikel a scruté, Zahikel sait.
Interloqué?
Un être aux bagages si lourds reste difficilement perturbable.
Il reste devant, stoïque, réfléchissant, accoudé, les yeux soudainement perdu dans le vague.


Le taxi qui l'y mène est conduit par un chauffeur taciturne à la mine patibulaire, lorsque le bibliothècaire en sort, le conducteur lui sourit franchement, confirmant que l'attendre ici une heure ne le dérangera pas le moins du monde, qu'il a tout son temps.
Zahikel sourit, et franchit d'un pas volontaire les murailles encadrant l'hôpital psychiatrique.
De rustres infirmières aux mines précèdement courroucées, le saluent, et répondent à ses questions chaleureusement, le menant même devant sa cellule.
On lui ouvre, le directeur est prévenu, une infirmière suggère qu'il pourrait être en désaccord, Zahikel sourît.

"Avec l'aide de Dieu, rien n'est impossible."

Cette réponse suffira aux personnels trop zêlés, qui pour une fois, s'investiront généreusement dans leur tache respectives, sans maugréer.

Il entre, petite créature chétive qui se replie en elle-même, comme si la violation de la cage intègrait celle de son être.
Il s'agenouille, à sa hauteur, de nombreux livres jonchent le sol, il en saisit un, le feuillette, comme absorbé par quelques lignes, comme laissant le temps à cette torpeur malsaine, de s'évaporer, asséchée par une sérénité et un magnétisme désarmant.
Il relève la tête de sa lecture appliquée et lance un regard espiègle à cette forme introvertie, accordant même à son visage, l'obole d'un sourire en coin.


"Je ne te mentirai pas, le monde qui t'entoure ne va pas changer, il représentera toujours un danger.
Mais toi, toi, tu vas évoluer."


Il lui tend une main, la droite, paume vers le ciel, l'invitant à le suivre.
Le directeur?
Il arrive, cet être sec, que tous craignent, celui qui en vit "plus d'une", à qui "on ne la fait pas", Zahikel le fait taire d'un claquement sec, son babillage l'indispose.
L'enfant mineur?
Ah bon?


"Mais regardez-bien vos documents, monsieur, cette jeune fille est majeur et sous ma tutelle.
Gardez vos excuses pour vos patients."


Ajouta-t-il au rapace qui, se pliait en paroles mielleuses, les mains tremblantes, ne comprenant pas ce qui lui arrivait là, le regard doré du bibliothècaire le transperçait de toute part, il eut envie, tout comme Marie auparavant, d'entrer en lui-même, de s'y perdre...
L'acariâtre gestionnaire de ce zoo humain, se reprît, distinguant au loin, encore tremblant, de l'immersion soudaine dans cette folie qui l'horrifiait, la forme floue du couple qui s'éloignait, main dans la main, ombre d'une prestance énigmatique, soutenant une créature pas tout à fait femme, ni tout à fait homme.
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Marie M
Médium
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Lié à : Non mais c'est une question à poser à une demoise... jeune hom.. enfin...
Date d'inscription : 07/03/2007

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MessageSujet: Re: Marie M   Marie M Icon_minitimeMer 7 Mar - 4:09

Journal de Guy, vigile aide soignant:


Ce matin, il s'est passé un truc pas banal. Je le note pour être sûr de ne pas l'oublier, car vraiment le personnage qui a débarqué à l'hôpital est de ceux que l'ont oublie pas. Je ne suis pas très influencable, mais je dois dire que je l'ai regardé passer la bouche ouverte. D'ailleurs personne ne l'a arrêté.
Il a emmené la petite M, la Marie. Toujours fourrée dans les livres celle là, mais gentille. De grands yeux. Ils sont repartit assez vite. Et c'est marrant, mais Marie, je l'avais jamais vu comme ça....




Pourquoi ce bruit? Pourquoi donc tout le monde s'agite comme ça?
Regards agités qui fouillent la pièce en quête de fenêtres, de sorties, mains qui cherchent follement un abris, doigts fébriles qui s'imiscent dans les recoins de la chambre. Il n'y en pas, il n'y a pas d'issues dans ce trou...
Oh non... Mais c'est vers ici que ça vient... Vers ici.
La fine silhouette se plaque contre le mur. Elle voudrait passer au travers pour éviter ce qui va arriver... Mais le cou se tend vers la porte pendant que le dos se presse contre le mur... Qui peut faire changer les habitudes de cette facon?

...

C'est la voix haïe du directeur celle là... Mais l'autre?
Il entre...
L'individu se presse a nouveau contre le mur. Assis à terre, les yeux grand ouvert remplis de curiosité et de terreur. Sa main cherche automatiquement les livres tant chéri, et en serre un contre son coeur.
Il s'agenouille...
Il touche ses livres, ses précieux livres, et d'abord l'envie soudaine de les lui retirer des mains prend Marie, mais son regard tombe sur le visage du visiteur. Un visage qui s'eclaire d'un sourire, et c'est comme si le corps entier baignait dans un monde cotonneux, la petite âme s'apaise étrangement, et n'arrive même plus à s'effrayer de cette étrangetée...
Le tremblement de ses mains diminu, son corps se détend, les ongles cesse de griffer la peau des paumes.

Lorsqu'il lève la tête et la regarde, elle a la bouche ouverte, mais surtout, la peur a disparu de ses yeux qui ne brillent maintenant que d'envie de savoir. Sa main aux longs doigts se loge sans crainte dans celle de l'être quasi surnaturel, qui lui semble briller. Il lui parait tellement serein, tellement beau...
Et elle le suit. Elle pourrait ne pas en croire ses yeux, regarder le monde du dehors autours d'elle, revivre, sauter de joie. Non, rien de tout ça. Elle est trop occupée à le regarder...



Liens avec autres perso: A tenté de tuer Ulquiorra, s'est fait récupéré par Zahikel


Dernière édition par le Ven 9 Mar - 1:58, édité 2 fois
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Asphodèl
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MessageSujet: Re: Marie M   Marie M Icon_minitimeMer 7 Mar - 4:31

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MessageSujet: Re: Marie M   Marie M Icon_minitime

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