Marie Phaeton

Nom : Phaeton

Prénom : Marie

Surnom : Qui lui en donnerait ?


Âge : 17 ans

Profession : Lycéenne

Rapide description physique : Marie est une grande adolescente un peu dégingandée. Cependant, elle n’est pas maigre, seulement mince. Il faut dire qu’à l’orphelinat, on veille bien à son alimentation, de peur qu’elle devienne anorexique. Sa silhouette, bien qu’elle ne soit pas encore tout à fait finie, est déjà agréable. Cependant, elle ne sait pas trop que faire de ses grands bras et de ses grandes jambes et elle ne sait pas franchement s’habiller. Quand elle ne porte pas l’uniforme de son lycée privé, elle porte des t-shirts et de grandes jupes amples.
Le visage de Marie, dans sa simplicité est assez joli, mais arbore en permanence une expression absente. Ses traits sont fins et bien dessinés. Elle a de très jolis yeux bleus bordés de longs cils noirs, mais ils sont vides de toute expression.
Elle a une très longue chevelure noire qui descend jusqu’à ses hanches. Elle ne les attache pratiquement jamais et ne les entretient pas vraiment bien.

Description psychologique : Marie a une psychologie complexe et chaotique, difficile à comprendre en profondeur. Si on devait résumer, on pourrait dire qu’elle est en pleine une crise identitaire d’adolescente, accentuée par une amnésie irréversible.
Si Marie ne parle pas, ce n’est pas qu’elle est muette, mais elle a perdu l’usage de la parole à cause d’un grave choc physique et psychologique, avec tous ses souvenirs. La plupart du temps, elle reste prostrée, ne fait rien, ne dit rien et n’accorde pas un regard à qui que ce soit. Elle semble d’ailleurs ne pas avoir conscience qu’un monde l’entoure.
Lorsqu’elle n’est pas dans cet état, elle en proie à de violentes crises de colère et détruit tout sur son passage. Mais même dans ces moments-là, son visage reste impassible. Elle n’a pas réellement un comportement suicidaire, mais ses crises de colère la mettent souvent en danger.
Marie n’aime rien, sinon le calme. On lui a remarqué un talent assez surprenant pour l’écriture. Quand elle accepte de faire ses devoirs correctement, elle obtient des notes excellentes. Marie ne déteste rien sinon les moqueries. Que quelqu’un la raille et il déclenche automatiquement sa violente fureur.
Que ressent-elle au fond d’elle-même. Une sorte de vide immense et oppressant qu’elle n’arrive pas à combler elle ne sait pas qui elle est, comment elle doit se comporter, quel est son caractère, sa personnalité et elle a l’affreuse impression de ne pas en avoir, d’être vide comme une coquille, de n’être qu’une enveloppe charnelle sans le moindre intérêt. Et en général, son « entourage » ne fait que la conforter dans cette idée… À moins qu’elle ne s’y enfonce elle-même ?

Mortel de : Kamui Fuma

Passé :

Tout a commencé à l’hôpital. La jeune fille avait ouvert les yeux, sans la moindre pensée. C’était tout blanc, très éclairé et la jeune fille conclut assez rapidement qu’elle était dans un lit d’hôpital et qu’il avait dû lui arriver un accident. Une infirmière se pencha sur elle, l’air inquiet.

- Ca va mieux ?

Mieux ? La jeune fille voulut chercher dans ses souvenirs pour savoir si elle s’était senti plus mal avant. Et c’est là qu’elle fit face à ce vide, pour la première fois. Elle ne pouvait même pas chercher, c’est tout vide. Les souvenirs de sa vie passée commençaient au moment où elle venait d’ouvrir les yeux, là, tout de suite.
La jeune fille poussa un cri déchirant qui fit sursauter l’infirmière.

- Bon, je vais te laisser te reposer tranquillement, dit-elle en s’éloignant à reculons vers la porte de la chambre.

Elle sortit de la chambre avec un sourire d’excuse. La jeune fille se retrouvait seule avec le vide.
Elle s’assit sur le lit avec prudence. Apparemment, physiquement, tout allait bien. Seulement, elle était amnésique, voilà tout, cela avait dû arriver à d’autres avant elle, non ? Elle reconstruirait sa vie. Il n’y avait pas de quoi paniquer. Mais les larmes coulaient toutes seules. La jeune fille écarta les draps et mit ses pieds nus sur le carrelage froid et se leva. Elle chancelait un peu. Elle constata avec surprise qu’elle portait une superbe robe de soirée d’une couleur indigo sombre, légèrement froissée et tachetée de sang.
Un éclair de lumière attira son attention… Elle tourna son visage vers la fenêtre et sursauta en voyant son reflet dans la vitre. Elle avait une coiffure complexe mais à moitié défaite, elle était maquillée et le rimmel coulait sur ses joues. C’était donc là, son visage ? Elle allait devoir s’y habituer…
La jeune fille s’approcha de la fenêtre. Il faisait nuit, dehors. Il y avait de l’orage et la pluie tombait à flot.

Que lui était-il arrivé ? Pourquoi avait-elle perdu la mémoire ? La jeune fille voulait savoir. Il fallait qu’elle interroge quelqu’un, n’importe qui !
Elle sortit rapidement de la chambre et se mit à arpenter silencieusement les couloirs de l’hôpital. Les couloirs étaient désert mais elle pouvait entendre des voix. Elle se laissa guider par celles-ci et finit par s’arrêter devant une porte entrouverte. Une voix d’homme parlait avec vivacité.

- Dès qu’elle sera calme, j’irais la voir et je lui demanderais son nom. On ne sait pas encore qui elle est et ses parents, suppose-t-on, ont été tellement écrabouillés dans l’accident qu’ils en sont méconaissables. Impossible de les reconnaître. Et il est trop tôt pour qu’on les signale disparus…

La jeune fille ne voulut pas en entendre plus et elle s’éloigna au pas de course pour rejoindre sa chambre.

C’était la fin de la soirée et la famille Phaeton s’en allait. La maîtresse de maison les raccompagna jusqu’à leur voiture, malgré le véritable déluge qui tombait dans la nuit. Elle leur recommanda d’être prudent et leur souhaita de bien rentrer chez eux.
M. et Mme Phaeton s’installèrent à l’avant de la voiture, souriants, en disant sans cesse que c’était une bonne soirée. Marie, elle restait silencieuse, à l’arrière, pensive.
S’ils savaient ce qu’elle craignait… Ils lui auraient dit qu’elle avait trop d’imagination. Mais Marie avait peur. Elle voyait des choses que ses parents ne voyaient pas, ou ne voulait pas voir.

La voiture roulait à une vitesse normale dans la forêt. Comme il était tard et qu’il n’y avait plus personne sur la route, M. Phaeton appuya un peu plus fort sur l’accélérateur.

- Arrête… lui chuchota son épouse.

Pour toute réponse, il ricana. Mais lorsqu’il leva le pied, l’accélérateur resta bloqué. Saisi de panique, M. Phaeton appuya sur l’accélérateur. Ce qui n’eut pas le moindre effet. Si, cela eut l’effet d’envoyer la voiture contre un arbre et de plein fouet.



Marie Phaeton hérita rapidement de la fortune de ses parents. Ce qui permit de la placer dans un orphelinat privé assez luxueux et de l’inscrire, de même, dans un lycée privé de bonne réputation.
Quand elle le veut bien, elle va au lycée, quand elle le veut bien, elle rentre à l’orphelinat, quand elle le veut bien, elle se nourrit et elle dort. Quand elle le veut bien, elle fait ses devoirs et est une excellente élève.
Mais quand elle ne le veut pas… Elle reste toute seule à longueur de journée, elle casse tout ce qui se trouve sur son passage, elle s’enfuit de classe, elle sèche les cours, elle ne rentre pas la nuit, elle déchire ses copies, elle renverse son assiette et passe sa nuit à saccager sa chambre, elle fugue…

Et elle cherche les meurtriers de ses parents. À ce moment, on la croit complètement folle, mais elle, elle sait que c’est dans ces moments-là qu’elle recouvre la raison, la même qu’elle avait avant.

Lien avec d'autres personnages : /


[Supplément] Comment avez-vous connu ° Les Gardiens ° ? Par un top-site.