[Maison de Marina Deshayes] Après le jardin...

En entrant dans la maison Marina avait reprit ses esprits et sa détacha de Carmen elle se dirigeait déjà vers la porte pour la refermer. Ensuite elle lui proposa d’aller dans sa chambre, l’ange hésita un instant mais sa mortelle commençait déjà à se diriger vers la pièce. Elle ne prononça pas un mot et tenta d’afficher un sourire pour cacher son inquiétude, elle suivit sa mortelle qui s’était assise sur son lit et semblait essayer de comprendre pourquoi et comment elle était dans cet état. Il fallait qu’elle se réchauffe c’était déjà un miracle qu’elle puisse marcher après être rester dans un tel froid.

« Y faudrait que tu change non ? Si tu prenais un bain sa irai mieux. »

Carmen la considéra un moment, sa mortelle semblait perdue mais elle était vivante ce qui créa une telle sensation de soulagement pour Carmen que la joie lui revint instantanément, à présent son sourire était sincère, elle s’était vraiment inquiétée dehors.

« Tu veux que je te fasse couler un bain ? Je suis sure que ça te fera du bien ! Où est ta salle de bain, dis moi et je m’en occupe ! »

La gardienne repris confiance en elle, elle était sure que tout irai bien maintenant, elle pourrait la guider sans grand problème.

Sa protégée semblait soucieuse, quand elle avait entendu sa proposition elle avait réagis bizarrement, pourquoi serrait t-elle tant ses poignets ? Qu’est qui l’angoisse autant ? Dans les premiers temps l’ange ne s’en préoccupait pas elle devait essayer de se réchauffer par ce moyen voila tout mais un doute planait dans l’esprit de l’ange, pourquoi ses poignets ? Déjà dans le couloir elle tirait sur sa chemise pour les cacher, que se passait-il ?

« Ca va aller ? »

Elle remarqua le sourire forcé sur les lèvres de sa mortelle, elle en était sure à présent elle avait quelque chose à cacher, comme pour la rassurer elle lui annonça qu’elle allait prendre un douche et partit précipitamment dans la salle de bains, puis en ressortit pour y rentrer par la suite. Carmen sortit de la chambre et analysa l’endroit où était passer la jeune fille qu’avait t-elle fait ? Elle entendit l’eau couler et commença ses recherches dans le salon, il n’était pas entretenu, d’après ce qu’elle savait c’était normal, sa protégée était seule avec un homme qui se moquait complètement de son état.

Carmen inspecta les lieux suivant des yeux des traces d’eaux sur le sol qui menait jusqu'à canapé, elle s’en approcha, et regarda les coussins mouillés, et commença a fouiller le dit canapé. En appuyant sur le coussin elle sentit quelque chose, petit, dur, pointu, sans avoir à réfléchir elle souleva le coussin et le laissa tomber sur le sol, un ciseaux, avec su sang sur la lame, c’était donc ça qui faisait paniquer sa protégée, que c’était t-il passé ?

La gardienne posa son regard sur la lame réfléchissant au meilleur moyen d’aborder le problème avec la jeune fille, et l’ange opta pour la douceur, elle se dirigea vers la porte et s’assit à côté pour ne pas manquer Marina quand elle sortirait de la salle de bains, il fallait qu’elle lui parle de ce qui n’allait pas, elle était là pour ça.

Marina n'avait pas conscience de ce qui se passait en dehors, elle se trouvait désormais sous la douche, frissonnant au contact chaud-froid sur sa peau. L'eau chaude coulait sur tout son corp, lui procurant un bien-être insoupconné. Elle se savonna sommairement, jetant à peine des coups d'oeil à ce qu'elle faisait. Elle réfléchissait. C'était déjà moins laborieux qu'avant. Là, sous la douche, bien au chaud dans la salle de bains, elle pouvait réfléchir à son aise.

Et elle se demandait maintenant qui était cette étrange inconnue. Après tout, elle l'avait fait entrer, mais elle ne connaissait même pas son prénom. Et s'il s'agissait de quelq'un des services sociaux ?

* Si ça pouvait être vrai *

Marina aurait donné n'importe quoi pour être arrachée à cette vie de bohéme, mais elle doutait que la jeune femme soit des services sociaux. Etait-ce quelqu'un de malintentionné. Non, la jeune fille ne pensait pas. Sans qu'elle puisse se l'expliquer, la nouvelle venue lui inspirait confiance.

Après 5 minutes de réflexions et de savonnements, la jeune Deshayes sortit de la douche, se dirigeant avec précaution vers le placard à vêtements. Pourquoi avec précaution ? Tout simplement parce que le sol était plus que douteux, et que gisait par terre un fatars innomable.
Marina chercha quelques instants dans le placard quoi se mettre. Cette chemise blanche plus chaude avec un jean banal suffirait bien. Elle passa sa tenue rapidement et sortit de la salle de bains, étonnée de voir l'inconnue qui l'attendait devant. Que signifiait cette embuscade ? Son regard inquiet passa du visage de la jeune femme à ses ailes, pour finalement se poser sur le ciseau.

* Et mince.... *

Elle jura intérieurement et déboussolée, elle demanda à la jeune femme :

~> Mais qui êtes-vous ?

Après quelques minutes d’attentes, Marina finit par sortir de sa salle de bains, apparemment réchauffer, c’était déjà ça de régler, mais il restait encore l’énigme du ciseaux. Quand elle sortit elle posa les yeux sur elle et finit par voir les ciseau, apparemment déboussolée elle lui demanda qui elle était.

« Je m’appelle Carmen, je suis là pour veiller sur toi et t’aider, et apparemment tu en a besoin »

L’ange se releva et lui montra les ciseaux un sourire au lèvres, elle était heureuse de ne pas avoir fait peur à sa protégée.

« Tu peux m’expliquer ce que c’est et pourquoi t’as essayer de les cacher ? »

Ce qui l’inquiétait ce n’était pas qu’elle les cache mais le sang sur la lame, c’était très inquiétant. Elle la regarda dans les yeux afin de ne pas lui laisser le loisir de lui mentir, même si elle savait qu’il y avait peu de chance que la jeune fille lui dise la vérité. Son regard se fixa sur ses poignets, toujours cachés.

« Tu peux me parler, je n’ai aucun impact sur ce monde tout ce que tu me dira restera entre nous et si tu ne me dis rien je ne pourrais pas t’aider tu comprends ? »

Après quelques secondes, l'inconnue se présenta. Elle s'appelait Carmen et disait être là pour l'aider. L'aider ? Pourquoi et surtout comment ? Marina avait depuis longtemps renoncé à l'espoir d'une vie meilleure. Et voilà que cet... ange ?... arrivait et lui parlait de l'aider. Elle devait halluciner.
L'expression " et apparemment tu en a besoin " la laissa perplexe. Comment cette fille savait-elle sa... situation, pourrait-on dire ?
Puis Carmen lui montra les ciseaux et lui demanda pourquoi elle avait essayé de les cacher. Elle avait apparement l'air soucieuse. Elle avait raison de l'être.
Pendant quelques secondes, Marina regarda droit dans les yeux noirs de jais de l'arrivante. Elle pensa une fraction de seconde lui mentir, comme elle le faisait si souvent ces derniers temps, aux profs, à la conseillére d'orientation, l'infirmière, bref à tous ces gens qui se mêlaient de ce qui ne les regardaient pas.

* Tous des hypocrites *

Elle reporta son attention sur sa... protectrice, semblait-il, laquelle venait d'ajouter que Marina pouvait parler librement, qu'elle n'avait aucun impact sur ce monde. Cette affirmation fit arquer un sourcil à Marina, mais finalement elle renonca, décidée à ne plus s'étonner de rien.
Marina en avait assez de se cacher et de se battre.
Elle soutint le regard de Carmen, et sans mot dire, souleva les manches de sa chemise blanche droite.
Le tissu soulevé, l'on pouvait voir apparaître de multiples meurtrissures, semblables à celles qu'on peut observer dans les films avec des personnes suicidaires. En effet, il y avait là, plusieurs plaies pour la plupart profondes et pas belles à voir.

Un lien ce fit entre la gardienne et sa protégée, et la réponse de la jeune fille ne se fit pas attendre, elle souleva les manches des sa chemise et dévoila ses bras, ce geste valait toutes les explications du monde, la gardienne acquiesça d’un signe de tête, que pouvait t-on dire devant quelque chose d’aussi évident, sa mortelle n’allait pas bien et comme beaucoup d’adolescente elle s’exprimait de cette façon. L’ange posa délicatement ses mains sur les bras de sa mortelle.

« Je m’en doutais, tu as mal ? »

Le désespoirs Carmen était tellement heureuse d’être là, sa protégée n’aura plus jamais besoin de faire ce genre de chose, elle allait s’occuper d’elle tout ira bien maintenant, elle avait envie de lui dire, de lui promettre que tout allait s’arranger pour elle,mais il y avait trop de mots et Marina semblait déjà si triste et bouleversée.

« Tu ne le fera plus, n’est ce pas ? »

Juste une question que Carmen lui posa pour la rassurer, pour se rassurer par la même occasion. Elle lâcha un sourire intense comme pour le partager avec elle.

Alors qu'elle soulevait ses manches, Carmen acquiesca d'un triste signe de tête, comme si elle se doutait. Lorsque la gardienne posa ses mains sur les poignets de Marina , une douce chaleur se répandit dans tout son corps. Ce n'était pas de la magie, oh non, c'était simplement le bonheur d'être comprise et soutenue par quelqu'un qui ne la jugeait pas. Puis Carmen lui demanda si elle avait mal, question à laquelle la jeune fille répondit d'un signe de tête affirmatif. Non pas qu'elle se complaisait à se plaindre, mais elle n'avait nullement envie de mentir à sa nouvelle âme bienveillante.

Marina vit nettement que Carmen avait envie de lui dire pleins de gentillesses, mais comme cela rrive souvent, les mots semblaient se bousculer sous le crâne de l'ange. Après coup, la gardienne demanda si elle ne le ferait plus. Dans cette simple phrase, il y avait de l'espoir, un besoin de rassurer et d'être rassurée.
Ensuite Carmen lui adressa un intense sourire, qu'elle semblait vouloir être rendu.
Marina sourit alors faiblement, c'était malheureusement tout ce qu'elle pouvait. Sourire ? Elle ne se souvenat presque plus comment faire. Puis elle dit :

~> Je... Je ne le ferais plus si tu restes avec moi... <~

Puis l'adolescente regarda la pendule du salon. Celle-ci affichait 22h. Et le lendemain le lycée commençait à huits heures. Et bien que cela ne fît pas plaisir à Marina de l'admettre, elle se sentait encore obligée de suivre les cours.

* C'est ce que Maman aurait voulu. Elle n'aurait pas voulu que j'abandonne comme ça ... *

Soudain le chagrin, le désespoir, la fatigue et la honte d'elle-même submergérent la jeune fille, laquelle s'effondra en sanglots saccadés contre le mur. Elle ne pouvait plus de cette vie. Là encore la situation n'était pas trop grave, mais demain, Bryan rentrait et alors tout recommencerait. Marina était tout simplement fatiguée. Fatiguée de se battre, et surtout, tellement en manque d'une étreinte de tendresse.

Les larmes de Marina coulaient à flot lorsque elle sentit une étreinte chaude et douce se serrer contre elle, une étreinte comme il y avait... Six mois qu'elle n'en avait pas connue. c'était bien sûr Carmen qui s'était approchée doucement d'elle et l'avait prise dans ses bras avec douceur. Puis en deux phrases qu'elle prononca, elle fit plus de bien à Marina que personne ne n'en lui avait fait depuis la mort de sa mére.
Apparement la gardienne semblait décidée à la laisser pleurer de tout son soûl, sachant sans doute que l'on allait toujours mieux après un crise de larmes. Les larmes de la jeune fille en pleurs coulaient sur les bras de Carmen, suivant les sillons de sa peau tandis qu'elle étreignait toujours doucement Marina.

Combien de temps la gardienne et sa protégée restérent ainsi ? Nul à part Marina ne le sait, en effet la jeune demoiselle s'étant relevée, son regard se posa de nouveau sur l'horloge murale du couloir et elle pensa de nouveau :

* J'essaierais d'y arriver... pour toi maman... et peut-être aussi pour Carmen. Elle est si gentille *

Marina se dirigea vers sa chambre, tenant toujours la main de Carmen en un geste qui semblait anodin mais qui pour l'adolescente comptait beaucoup. ces derniers mois, pas grand-monde ne l'avait touchée, du moins pas de cette maniére. Aussi savourait-elle le contact de la peau de sa protectrice tandis qu'elle se jetait sur son lit. tenant toujours Carmen, puis elle dit :

~> Je ne sais pas si je vais aller en cours demain, j'ai sport et la prof se doute de quelque chose par rapport à mes poignets... <~

Enfin elle lâcha la main de Carmen et s'enfouit sous les couvertures, toujours pas rassurée, car le fait qu'une prof découvre son secret semblait pour elle la fin de sa vie. Puis une question lui traversa l'esprit et elle se redressa de nouveau, posant ladite question qui lui brûlait les lévres :

~> Tu viendras avec moi, hein ? <~

* Faites qu'elle dise oui, je me sentirais moins seule *

Une deuxiéme question qui coulait de source par rapport à la premiére lui vint :

~> Est-ce qu'il n'y a que moi qui peut te voir ? <~

Elle sourit à sa gardienne quand celle-ci précisa qu'elle n'allait pas l'obliger à aller en cours, et qu'elle ne s'inquiétait du moment qu'elle y retournait. Mais maintenant qu'elle l'avait un peu rassurée, Marina était décidée à retrouner affronter les profs. A dire vrai, elle aimait bien sa prof de sport, Mme Tofritti, laquelle ne cherchait après tout qu'à l'aider. Mais voulait-elle qu'on l'aide ? Elle en doutait. En tout cas, elle n'avait besoin de la pitié de personne, se disait-elle d'un air rageur.

Alors qu'elle demandait à sa gardienne si elle pouvait l'accompagner en cours, celle-ci lui répondit une de ces phrases qui avait le don d'apaiser Marina, un peu comme le faisait sa mére avant que...Mais marina voulait arrêter de penser à des choses tristes ce soir.

C'est alors que Carmen lui fit une réponse qui l'étonna fortement. Les autres personnes ne pouvaient la voir ! C'était quand même génial ! Comme ça elle pourrait rester avec elle et elle aurait une présence familiére à ses côtés.

Quand Carmen acheva sa phrase en parlant de son beau-pére, le visage de Marina se décomposa.

* Oh non, il ne faut pas qu'elle voit ça...*

Elle secoua la tête comme à son habitude, comme si ce simple geste pouvait lui permettre de chasser ses mauvaises pensées. Il n'en était bien sûr rien.

Puis elle vit sa nouvelle amie poser la tête sur le lit, fermer les yeux, les rouvrir et puis finalement demander :

« Tu veux que je reste là ou tu préfère que j’aille dormir dans le salon ? »

A cette demande les yeux fatigués de Marina s'arrondirent de stupeur et elle répondit avec empressement :

~> Non restes avec moi ! <~

Elle se rendit de l'impact de ses paroles, lesquelles traduisaient un sentiment d'insécurité. Un peu honteuse malgré elle, elle ajouta d'une petite voix :

~> S'il te plaît... <~

Quand Carmen prononça le mot « beau-père » le visage de sa mortelle se décomposa, elle n’aurait pas du en parler c’était normal que ce sujet provoque une telle réaction sur elle, la gardienne savait que la vie se déroulait très mal dans cette maison.
Elle lui avait proposée de rester avec elle dans la chambre et la jeune fille avait répondit rapidement et violemment, elle voulait que sa gardienne reste là, elle allait rester, sa voix lui laisser ressentir encore le même type de panique, pourquoi était-elle encore inquiète?

«S’il te plait » ce mot était prononcé sur un ton quasi implorant, bien sûr qu’elle allait rester, elle regarda sa mortelle dans les yeux et murmura

« Je ne bouge plus, promis. Dit si tu veux demain à la place d’aller en cours on rangera, à deux ça ira plutôt vite. »

Marina écouta avec attention sa gardienne parler, laquelle lui dit en riant qu'elle ne voulait pas servir d'antiséche.

* Dommage *

Puis sa gardienne lui demanda ce qu'elle avait comme cours le lendemai, ajoutant qu'elle était contente de ne plus être obligée d'y aller. Marina réfléchit un moment puis annonça :

Aloreuh... J'ai espagnol, ensuite sciences, après francais, histoire et pour finir deux heures de sport.

Réfléchissant encore, elle termina :

Et j'ai deux heures pour manger le midi. On pourra aller manger dans un pti resto.

Marina bouillonnaitde projets et sa joie de vivre faisait plaisir à voir. Mais il n serait plus de même lorsque son tuteur referait son apparition. Marina réprima les larmes qui lui montaient aux yeux, et, se forçant à paraître joyeuse, s'exclama :

Il est temps de dormir, sinon demain je vais dormir encore plus que d'habitude en cours.

Elle sourit puis tendit la main vers sa lampe de chevet pour l'éteindre. Ce fut chose faite. Après cinq minutes de silence, une voix angoissée demanda :

Carmen ? T'es là ?

De l’espagnol, du français, des sciences, tout ces cours que la gardienne devrait supporter le lendemain. Elle avait horreur des cours, attendre pendant des heures de pouvoir sortir à l’entente d’une sonnerie, on est pas des animaux, pourquoi devrait t-elle obéir à une stupide sonnerie, le principe même de l’école lui semblait stupide, comme si rester assis des heures servait à quelque chose ? La plupart des élèves dans une classe passait leur temps à regarder à travers la fenêtre en attendant la fin du cours, le seul résultat dans leur vie était d’avoir perdu une journée.

La seule bonne nouvelle dans l’explication de Marina était les deux heures de libres à midi, mais le restaurant n’était pas une bonne idée. Un ange et invisible pour les humains qui n’ont pas de gardiens, pour ces humains, un gardien qui mange dans un restaurant c’est une fourchette qui vole et de la nourriture qui disparaît, sans parler d’une jeune fille seule à une table face à deux assiettes.

« Euh… Le restaurant c’est pas une très bonne idée, tu sait pour les autres personnes du restaurant ça va paraître vraiment étrange, déjà ils vont te prendre pour une folle et ensuite ils vont croire qu’ils sont devenus fous en voyant mes couverts voler, tu ne crois pas ? »

L’idée plaisait assez à la gardienne elle se serait bien amusée à leur faire peur mais pas en compagnie de sa mortelle, quelques minutes d’amusement ne valait pas le coup de lui attirer tellement d’ennui.

Elle proposa d’éteindre la lumiére, une suggestion parfaite pour la gardienne qui tombait de sommeil

« Bonne nuit » lui dit-elle en souriant

Quelques minutes après avoir éteint la lumiére sa protégée s’inquiéta à nouveau « Carmen ? T'es là ? ».

« J’ai pas bougé Marina, et je serais encore la demain, regarde si tu décale ton pied vers la gauche tu peux sentir ma main à travers la couverture »

Comment fesait t-elle pour dormir d’habitude ?

Carmen fermait les yeux, profitant du sommeil qui venait, elle sentit que Marina vérifiait si elle était réellement la, elle n’avait absolument pas l’intention de bouger.

Elle sentait qu’elle s’endormait lentement, elle repensa à la journée du lendemain, les cours… Elle avait perdue l’habitude de dormir pendant que quelqu’un parlait, mais elle allait devoir ce forcer, hors de question pour elle de rester éveillée pendant un journée dans une salle de classe avec un prof soporifique.

Elle pensa aussi a la pause déjeuner, elle avait faim, elle s’en voulait de se faire nourrir par sa mortelle. Son dernier mortel n’avait pas d’argent et c’est elle qui volait la nourriture pour eux deux. Mais la c’était différent, comment faisait les mortels honnêtes qui était en difficulté financière ? Après tout aucune importance, si sa mortelle manquait d’argent elle irait voler pour elle, elle était devenue très douée en deux années.
Elle laissa enfin le sommeil l’emportée, dans un rêve calme et legé. J’usqu’a qu’elle soit réveillée le lendemain par la sonnerie du réveil de Marina.

*Qu’elle horreur ! Ca faisait vraiment longtemps que j’avais pas était réveillée par un réveil…*

- Bonjour, alors bien dormi ? Dit-elle à sa protégée pour l’aider à sortir de son sommeil.

[ Je pars une semaine en Espagne poulette dsl j'pourrais pas poster mais dés que je reviens on s'y remets, c'est juré ! ]

Pour la gardienne la nuit avait été parfaite, un sommeil lourd, meublé de quelques rêves sur sa vie d’humaine. Mais tout a une fin, même les rêves, elle fut tirée de son sommeil par le son insupportable du réveil. Les réveils.. Elle les avait ha¨s toute sa vie, la gardiene étira lentement son bras pour se réveiller.

- Bonjour, alors bien dormi ? Dit-elle à sa protégée pour l’aider a sortir de son sommeil.

Son bras se trouvait à présent en plein milieu du lit, éttonée de n’avoir rencontré aucun obstacle elle releva la téte prise d’une légére panique qui s’intensifia quand son regard approuva son intuition ; Où était sa protége ? Elle se leva , souleva les draps et ne découvrit malheureusement aucue traces de sa protégée.

- Marina ? T’est où ?

Se fiant a soninstinct elle sortir en trombe de la chambre se prenant les pieds dans la couette et manqua la cute de peu, accrochée à la porte elle dégagea ses pieds e se retourna pour observer le salon. Heureusement elle était là, sur le canapé, encore endormie. Rageuse l’ange s’approcha d’elle et posa sa téte sur l’acoudoir du canapé attendant une réaction de la jeune fille.

- Tu m’a fait peur… Lui dit t-elle en cachant sa mauvaise humeur due à son réveil brutal.

- J’ai faim… Je fais le petit déjeuner ? Tu veux quoi ?

Marina déjà refaisait route vers les méandres du sommeil quand la voix de sa gardienne la tira de ses songes, la forcant à émerger. La douce voix de Carmen lui dit alors qu'elle avait faim et qu'elle faisait le petit-déjeuner.
Cela nécessita un moment de rélexion chez Marina. Nous étions le Mardi, donc, elle commençait à 9 heures. Des pancakes s'imposaient ^^.

Elle murmura d'une façon inintelligible :

" Pahfbezicneczikes... "

Se rendant compte du ridicule de la situation, enfin Marina se leva, son t-shirt et short de nuit touts froissés.
Après s'être frotté les yeux et avoir souri à Carmen, Marina dit :

"Je veux dire, euh... Des pancakes, t'es d'accord ? "