Nom : Belfort
Prénom : Lucas
Surnom : Âge : 19 ans
Profession : étudiant
Rapide description physique : Lucas est un jeune homme fin et élancé, mesurant approximativement 1m80 pour 67 kilos. Il est musclé tout en finesse, mince, à la limite de maigre, gardant une silhouette d’adolescent. Ses problèmes mentaux se voient sur son physique presque chétif et reflètent ses troubles. Il n’y a pas un poil de graisse chez le jeune homme : cela tiendrait du miracle puisqu’il mange très peu.
Sa peau est légèrement hâlée et son visage angélique, aux traits fins et symétriques. Il ressemble à un ange tombé du ciel et meurtri, aux ailes irrémédiablement amputées. Son visage est encadré de cheveux bruns, mi longs et en bataille, ses yeux sont d’un bleu fonçé, tirant sur le violet. Il a un air rêveur et mélancolique qui lui va à merveille.
Sa bouche aux lèvres pleines dévoile rarement un sourire franc qui lui donne pourtant un charme fou.
Lucas s’habille le plus souvent en jean, chemises, pulls, vestes en cuir. Il porte quelques colliers en argent et est percé à l’oreille gauche.
Description psychologique : Lucas est un jeune garçon paumé et sans repère qui recherche du réconfort dans les pouvoirs psychotropes des drogues ou des benzodiazépines. Il est sous antidépresseurs depuis quelques années déjà et ne peut plus s’en passer, y ayant développé une accoutumance proche de la dépendance qu’engendrent les drogues. Gros fumeur de cannabis ou adepte des substances hallucinogènes, il se réfugie dans ses délires chimériques pour oublier la cruauté de son existence. Il consomme aussi énormément de morphine pour calmer ses douleurs, séquelles de son accident.
Lucas est un doux rêveur, parfois poète, jamais violent. Il a apprit à encaisser et à enfuir sa douleur au plus profond de lui-même, accumulant ainsi sa souffrance, sans jamais la laisser s’exprimer. Quand cela arrive, il craque et attente ses jours.
Souvent chahuté par ses camarades de par sa chétivité et son air angélique, il n’eut jamais vraiment d’amis et est donc un solitaire. Il ne fuit pas le contact des autres, mais ne le recherche pas non plus.
Grand romantique aux élans désespérés, il joue du violon depuis des années, arrachant à l’instrument des notes gémissantes, reflets de son âme lacérée.
C’est un garçon intelligent et raffiné, un peu bohème, toujours habillé avec une négligence recherchée. Lucas est un adulte à peine sorti de l’adolescence, qui n’a pas su se construire étant enfant et vivant dans une angoisse permanente. C’est un grand nerveux, désabusé par la vie et qui ne demande qu’à en finir d’une manière ou d’une autre. Il a déjà fait deux tentatives de suicides, à chaque fois loupées, car interrompues par un tiers « bienveillant ». On ne compte plus ses internements en hôpital psychiatrique pour guérir ses élans suicidaires.
Mortel de : Marcus Trepis
Passé : Lucas Belfort est le fruit du viol de Cassandra, jeune lycéenne de 15 ans et d’un illustre inconnu qui tomba sur cette ravissante poupée un soir d’été et assouvit ses penchants pervers et sexuels sur elle, avant de la laisser pour morte, petite poupée désarticulée. On la retrouva quelques heures plus tard et elle fut emmenée à l’hôpital. Si le corps fut soigné, l’esprit lui, resta irrémédiablement endommagé. Elle nia sa grossesse jusqu’à la délivrance ou même là, elle refusa de reconnaître l’enfant pour sien.
Il fut donc décidé d’abandonner l’enfant qui grandit dans un foyer jusqu’à ce qu’un couple vint l’adopter. Il avait 6 ans, il était beau comme un ange et farouche comme un étalon sauvage. Un caractère difficile, né du manque d’amour dans les premières années de sa vie, qui lui valut d’user pas moins de 4 familles.
Lucas rencontra nombre de psychiatres, qui tentèrent de percer le mystère de cette attitude, sans jamais y parvenir totalement. Comment auraient-ils pu savoir que le jeune enfant avait été attouché durant les premières années de sa vie, par un employé détraqué, qui s’était désintéressé de lui au bout de quelques années ? Le jeune enfant en avait été traumatisé, était resté muet et avait développé un trouble du comportement vis à vis des adultes.
Quand il eut 10 ans, il fut une fois de plus accueilli dans une famille où la femme tomba sous le charme de ce petit être fragile et blessé. Malgré son comportement, elle s’entêta à gagner l’amour de l’enfant et par sa patience et son extraordinaire gentillesse, elle y parvint. Il fut donc officiellement adopté par ce couple fortuné.
C’est à partir de là qu’il connut enfin ce qu’était le bonheur. Du moins à la maison. S’il s’épanouissait petit à petit chez les Belfort, il restait réservé à l’école, subissant les railleries de ses camarades qui avaient trouvé en cet adolescent introverti et bon élève une tête de turc de choix. Pourtant, plus il vieillissait, plus les filles se mettaient à lui tourner autour et il connut donc quelques flirts pas très sérieux, mais valorisant pour un jeune mâle.
Puis, ce fragile bonheur prit fin l’année de ses 16 ans. Lui et ses parents partaient en vacances quand, sous la pluie battante, la voiture dérapa et alla s’encastrer dans la balustrade, avant de faire une chute de quelques mètres et de s’écraser en bas de la ravine. Comment décrire sa peur à ce moment là ? Impossible… Tout se passa comme au ralenti : le bruit des freins, la voiture qui échappe au contrôle de son père, la balustrade qui avance à toute vitesse, le choc, puis la chute, le cri de sa mère, la rencontre avec le sol… et plus rien.
Quand Lucas se réveilla, il avait passé 4 jours dans le coma, avait eu un traumatisme crânien, de multiples fractures aux jambes, au côtes et aux bras. On lui apprit la mort des seuls êtres qu’il avait jamais aimé et cela signa son entrée définitive dans la dépression. De longs mois de convalescences s’ensuivirent. Lucas ne faisait aucun réel effort pour s’en sortir, la douleur irradiant dans sa jambe droite ou son dos étant permanente, sapant ses forces déjà bien maigres.
Et pourtant, il finit par guérir physiquement, gardant juste une raideur de la jambe droite, entraînant un claudiquement qui l’humilie encore. Il devint adepte des antidépresseurs et antalgiques, puis du cannabis. Il reprit néanmoins ses études, eut son bac. Il fit sa première tentative de suicide à ce moment là, avalant d’un coup quantité de cachets. Ce fut la voisine qui le retrouva et prévint les secours. Il fut sauvé une première fois.
Il entra en fac de lettres, fit sa première année sans soucis, eut une petite amie qui finit par quitter ce garçon dépressif. Il fit sa seconde tentative et se trancha les veines. Et il fut à nouveau sauvé. Et il eut encore le droit à un séjour en hôpital psychiatrique.
Il vient d’en sortir et va donc reprendre son train de vie… Jusqu’à la prochaine tentative.
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Dim 19 Nov - 17:11
