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 Rayen Cütral

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2 participants
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Rayen Cütral
Gardien
Rayen Cütral


Nombre de messages : 110
Lié à : Cléhadore Byron
Date d'inscription : 18/11/2006

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MessageSujet: Rayen Cütral   Rayen Cütral Icon_minitimeSam 18 Nov - 9:08

Nom : Cütral (feu)

Prénom : Rayen (fleur)

Surnom de Gardien : La Sombra (l’Ombre)

Âge lors de la Mort : 25 ans

Âge de Gardien : 253 ans

Description physique :

Belle… Du moins c’était ainsi qu’on l’avait décrite, c’était ainsi que sa vie s’était achevée. Oui, elle est plutôt belle, Rayen. Son visage fin, ses lèvres pulpeuses s’ourlant souvent d’un sourire étrange, ses beaux yeux quelques peu bridés, joueurs, félins surtout, son nez discret, ses traits seuls paraissent vite captivants. Mais ce qui captive le plus dans son visage, ce sont ses yeux aux teintes cuivrées, couleur de ces braises mourantes d’un feu abandonné. On n’en distingue généralement qu’un seul, à la pupille discrète, en fente peut-être ? Ce n’est qu’une simple illusion d’optique. La moitié de son visage est dissimulée sous les longs flots d’une chevelure aussi noire qu’une nuit sans lune, tout juste éclairée par quelques reflets bleutés ici ou là. Pourquoi cacher en partie ce si charmant visage ? Sans doute parce que, par-dessus cet œil félin dissimulé, une longue cicatrice mutile sa beauté.

Pour le reste, et bien Rayen est une de ces femmes qui fait honneur à ses origines. Une peau dorée par le soleil, des courbes appétissantes tout en restant fine dans l’ensemble… Elle n’est pas très grande, dans la moyenne, quelque chose qui avoisine le mètre soixante-cinq. Une taille et une constitution finalement passe-partout, ce qui arrange bien les affaires de l’Ombre. Dommage que bien souvent sa démarche gracieuse et ses ondulations félines la font remarquer. Mais cela a-t-il réellement son importance puisqu’elle est si peu visible pour le genre humain ? Non, elle n’a pas beaucoup perdu de sa beauté passée. Seule ombre au tableau, mais qui finalement s’accorde bien au personnage, ce sont ses ailes, si sombres. Un noir semblable à celui de ses cheveux. Il paraît que c’est révélateur sur le passage de la vie à la mort.

Description psychologique :

Il paraît que Rayen est insondable, inaccessible, secrète et mystérieuse. C’est totalement faux. Un de ses protégés, psychologue au départ, a voulu l’analyser, chercher à comprendre comment pensait celle qui devait veiller sur lui. Il fut surprit de constater qu’il n’y avait presque aucun mystère autour de celle que l’on avait fini par surnommer la Sombra. A moins qu’elle cache bien ses sentiments ? Non, c’est quelqu’un d’assez simple, de passionné dans ce qu’elle estime être son devoir. L’ennui, c’est que les apparences ne cessent de déformer la réalité. Elle paraît sombre et séductrice ? Oh non, elle est juste calme et réservée. Elle semble menaçante et sinistre ? Pourtant elle douce et aimante. Vous l’imaginez peut-être fourbe, double ? Pourtant elle ne dit que la vérité. Certes, il s’agit de sa vérité, et elle pourrait bien omettre de signaler quelque chose, mais interrogez-la et elle vous répondra honnêtement. Elle pourrait faire peur physiquement, mais dès qu’elle ouvre la bouche, sa voix envoûtante teintée d’un délicat accent exotique vous fait vite oublier son regard enflammé.

Il existe bien malgré tout quelques petits détails encore difficiles à déchiffrer. Si elle se fait votre confidente, jamais vous n’entendrez ses confessions. Si vous lui poser une question à laquelle elle ne veut pas répondre, elle déviera purement et simplement la conversation, faisant fi d’une quelconque subtilité. Pensez-vous dès lors qu’il lui est impossible de détester ? Oh non, il ne faudrait tout de même pas pousser les illusions aussi loin ! Bien évidemment qu’elle peut haïr. Autant qu’elle peut aimer. Mais c’est bien pour les choses de la haine qu’elle reste silencieuse. Jamais elle n’évoquera un souvenir douloureux, jamais elle ne poussera quelqu’un à faire ce qu’elle-même n’aime pas. Sauf quelques rares exceptions où elle se fait maîtresse dans l’art de la perturbation. Elle aime troubler, Rayen. Même si la demoiselle est des plus simples, elle sait aussi se montrer fort complexe. Finalement existe-t-il un réel moyen de la définir rapidement ? Faîtes-vous donc votre propre idée…

Gardien de : James Blackbird.

Passé :

« Lève-toi ! Tout de suite ! »

Les petites prunelles enflammées clignèrent tout juste. Il faisait encore nuit, pourquoi la réveillait-on ? A oui, la chasse… Dans la communauté Mapuches. Dès qu’ils étaient en âge de marcher sans se prendre les pieds dans les racines, les enfants allaient chercher la nourriture pour les adultes. Pas de pitié, pas de tendresse. Mais Rayen y était habituée. C’est ainsi qu’elle avait toujours vécu, depuis que ses parents, contaminés par des Espagnols, avaient succombés au typhus. Malgré la fatigue, elle se levait toujours très vite, du haut de ses six ans, prête à accomplir sa tâche journalière avec une dévotion presque honteuse au vu de son caractère esclavagiste. Sauf que cette fois-ci, elle ne fit que quelques mètres hors de la hutte commune.

« Rayen ! Viens par ici immédiatement. Aujourd’hui, tu reste avec moi. »

C’était bien la seule femme respectée dans tout le clan, Saqui la Machi, ce que les Espagnoles estimaient comme une prêtresse païenne tout juste bonne à être brûlée. Mais dans le clan, elle était presque vénérée. Dommage qu’elle n’arrivait pas à voir d’enfant, Saqui. Mais elle aimait beaucoup Rayen et, au lieu de la laisser aller avec les autres enfants exécuter les dangereuses besognes des adultes, elle l’emmenait avec elle pour lui enseigner son savoir. Elle devenait vieille, Saqui. Il lui fallait quelqu’un pour prendre la suite. Qui mieux que la petite Rayen ? Celle qu’on avait appelée ainsi à cause de sa beauté et de son regard ardent ? Celle qui avait échappé à la maladie qui avait tué ses parents ? Un cadeau du ciel qu’elle aimait par-dessus tout. Le temps ne faisait que la conforter dans son choix. C’était un honneur d’être choisie par la Machi ! Et Rayen donnait tout ce qu’elle avait d’attention et de passion à suivre les sages conseils de son professeur. Elle irait loin, Rayen. Du moins pas tout à fait dans le sens où Saqui l'entendait.

« Un coffre de perles contre le territoire qui va jusqu’à l’océan. Sinon, c’est la mort. »

Le chef de clan choisi la mort. Les Mapuches étaient connus pour leur sens du combat et de la stratégie, il était hors de question qu’ils cèdent plus de terrain aux maudits Espagnols. La question se régla aux flèches et aux fusils. Contre toute attente, les agresseurs furent repoussés, et le clan poursuivit sa vie. Tout le clan ? Oh non. Les Espagnols voulaient au moins un objet sur lequel se venger. Un spécimen de cette maudite communauté à détruire. Ils avaient eu Saqui. Les Mapuches ne devaient-ils pas la récupérer ? Oh non. Il y avait Rayen, elle était prête à prendre la suite, à prier pour le clan, à faire tout ce que devait faire une nouvelle Machi. L’ennui, c’était qu’elle n’était pas d’accord. Rayen, la douce Rayen, elle voulait aller sauver celle qu’elle avait fini par considérer comme sa mère. Elle somma le clan, menaça de supplier les grandes puissances de détruire la forêt en punition. La seule aide qu’on voulu bien lui donner, c’était un coup de javelot qui lui érafla le visage, épargnant miraculeusement son œil mais balafrant en partie ses si jolis traits. Alors personne ne voulait aller sauver Saqui ? Et bien elle y alla elle-même.

Elle fit des ravages, Rayen. Comme tous ceux de son peuple, elle avait apprit à manipuler le javelot avec une précision qui lui permit de blesser gravement tous les conquistadors qui eurent la mauvaise idée de se dresser entre elle et Saqui. Ou du moins entre elle et le corps calciné de l’ancienne Machi. Elle n’osa même pas imaginer ce qu’ils avaient fait subir comme horreurs à son mentor avant de la brûler vive. Mais avait-elle eu le temps d’imaginer ? Non, pas vraiment. Le désespoir la figea, et un coup violent sur la tête acheva de la plonger dans le noir complet.

Si encore tout avait pu s’arrêter ici… Quel était cet endroit étrange ? Le sol était constitué de lamelles de bois, et il balançait cruellement. Avec sa violente migraine due au choc, le tangage du bateau était un véritable supplice. Comment en était-elle arrivée là ? Difficile à dire. La seule chose dont elle se rappelle vraiment de ce voyage, c’était qu’elle n’avait que douze ans. A peine douze ans pour servir de jouet aux marins qui rentraient chez eux en Espagne. Douze ans ? En fait, elle devait avoir fêté ses treize ans pendant la grande traversée. Mais avec les mois, elle ne cherchait même plus à se débattre quand un de ces hommes rudes et affreux l’empoignait pour la violer. Combien de fois ? Combien d’hommes ? Elle n’avait même pas cherché à compter. Mais à part assouvir leurs désirs sexuels, ils ne lui avaient rien fait d’autre. Pourquoi ? Il lui fallait comprendre, alors elle tenta malgré son supplice de communiquer avec eux. D’apprendre leur langage. Elle ne distingua que peu de choses, juste que, malgré sa vilaine blessure sur la figure, elle était très jolie, et que leur mécène aimait les jeunes filles très jolies. Alors ils ne devaient pas trop l’esquinter s’ils voulaient toucher de quoi pouvoir retourner conquérir l’Amérique du sud.

Les deux dernières semaines de voyage, aucun des hommes ne la toucha. On lui donna même assez de nourriture pour qu’elle ne ressente pas la faim. Et surtout, on lui imposa des tissus affreux qu’elle a dû se mettre. La docile Rayen avait obéi. Qu’aurait-elle pu faire d’autre de toute manière ? Loin de chez elle, au milieu d’êtres dont elle commençait tout juste à apprendre le langage, avait-elle réellement le choix ? Elle était jeune, et elle voulait vivre, était-ce un crime ? On l’emmena jusque vers celui qu’ils avaient appelé le « mécène ». Un homme qui se voulait scientifique et philosophe dans cette Espagne du XVIIIème siècle. Oh, on lui reprochait souvent ses travaux jugés contraires à l’éthique, mais il fut tout particulièrement intéressé par la petite Rayen. Il la plongea dans une toute autre culture, lui imposa d’apprendre l’anglais, le français et l’espagnol. Pas par sympathie mais plutôt par intérêt scientifique. C’est fou comme un sauvage peut vite apprendre quand sa vie en dépend ! Elle n’apprenait pas ou mal ? Elle ne mangeait pas. Elle émettait une objection ? Elle était frappée et enfermée dans une cave quelques jours. Tout ceci pour l’intérêt de la science, entendons-nous. Oui, c’était un spécimen très intéressant, cette Rayen. Très très intéressant même. Surtout quand elle continua à grandit et que ses formes se démarquèrent plus encore. Le mécène trouva d’autres utilités à Rayen, devenue esclave. La nuit, elle assouvissait les désirs pervers du maître. Le jour, elle assumait les coups, piqûres d’aiguilles, éclaboussures d’eau bouillante et autres petites vengeances de la femme légitime oubliée au profit de la « sauvage » qu’était Rayen. Mais il fallu croire que sur le long terme, cette vie ne plaisait plus beaucoup. Pas uniquement à Rayen, elle n'avait pas son mot à dire et étouffait en silence ses sanglots quand elle était seule. La femme légitime en revanche, poussée dans un élan de jalousie, planta une dague dans le corps de son mari endormi. On accusa sans peine la sauvage. Mise à la question et tortures en tout genre s'en suivit… On lui trancha les doigts, lui brûla les yeux, lui brisa les bras et les jambes, lui déboîta les épaules et les genoux pour lui faire avouer ce meurtre qu’elle n’avait pas commis. Une semaine… Juste une semaine de torture avant d’être enfin traînée jusqu'à la potence pour y être pendue. La mort fut accueillie presque avec un soulagement. Enfin du repos, enfin la paix enfin…

Ah non, elle n’en a pas eu le droit…

« Debout ! Lève-toi ! »

Pendant un instant, elle cru entendre le chant des oiseaux des forêts tropicales, mais ce n’était qu’un rêve. Elle se réveilla, ses prunelles enflammées clignant face à cette violente lumière. Elle voyait ? Pourtant il y avait quelques heures, avant de la pendre, on lui avait crevé les yeux avec une lame chauffée à blanc. Elle voyait à nouveau ? En se relevant, elle constata que ses doigts étaient bien en place, que ses bras et ses jambes n’étaient plus douloureux. Les os brisés n’avaient-ils été qu’illusion ? Non non, quelque chose était là, quelque chose qu’elle ne possédait pas à l’origine. Ces belles ailes de plumes sombres. C’était un peu différent des gravures que le mécène lui avait montré. Les anges n’avaient-ils pas les ailes blanches ? Mais elle ne s’interrogea que peu sur le sujet. Vite vite, elle devait comprendre ce qui lui arrivait. Vite, elle devait aller protéger quelqu’un. Un de ces Espagnols ? Quel être pouvait-il donc bien l’obliger à aller protéger un frère de ceux qui avaient détruit sa vie, son honneur et son âme ? Bien bien, elle alla le faire, mais avec certaines appréhensions. Oh, elle pourrait se venger, non ? Et bien non. Ce n’était pas l’envie qui lui manquait, mais la détresse du jeune Domingo la toucha. Il vivait dans les bas quartiers, mangeait avec l’or qu’il volait, avait perdu foi en la vie. Le pauvre finalement était dans une situation encore pire qu’elle ! Car malgré la souffrance, elle avait toujours cru en quelque chose de meilleurs. Alors elle veilla sur lui, l’aida à s’en sortir, lui sauva la vie à plusieurs reprises. Un jour, Domingo n’arriva plus à la voir, mais elle, elle suivit de loin le reste de sa vie. Il se maria, eut des enfants, vécu heureux et mourut dans son lit. Et elle ? C’était étrange, mais elle avait aimé ce sentiment inhabituel qu’elle avait ressenti en aidant quelqu’un. Elle demanda à recommencer, pour voir ce dont il s’agissait et… Oui, c’était ses remords qui s’en allaient à chaque personne qu’elle aidait. Ses remords lorsqu’elle n’avait pas pu sauver Saqui, lorsqu’elle avait été incapable de se rebeller contre les marins puis contre le mécène. Ses remords lorsqu’elle avait finit par avouer un crime qu’elle n’avait pas commis, parce qu’elle était trop lâche pour supporter encore la souffrance. Finalement, elle est très égoïste, Rayen. Mais elle continue encore, pour chasser ses remords et rendre service. Jouant les ombres, se pliant à sa tâche, en témoin d’une vie à protéger, d’une vie qu’elle ne cherche à influencer que pour aider. Son dernier protégé est en train de poursuivre sa vie, sans elle. Qui est le prochain ?

Lien avec d'autres personnages : Aucun de prévu, mais si quelqu’un désire avoir des liens avec elle, c’est sans problème.


[Supplément] Comment avez-vous connu ° Les Gardiens ° ?

Par Riris ! (Et l’OI)


Dernière édition par le Lun 20 Nov - 20:23, édité 1 fois
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Saten Lisembourg
Mortel
Saten Lisembourg


Nombre de messages : 175
Lié à : Romeo Lucchese
Date d'inscription : 28/10/2006

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MessageSujet: Re: Rayen Cütral   Rayen Cütral Icon_minitimeLun 20 Nov - 20:06

Très belle fiche !
Je valide, c'est très original, réussi.

Bon jeu parmi nous, Dieu d'accordera bientôt par MP un Mortel à protéger .
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Rayen Cütral
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