Nom : Deetz
Prénom : Madysson
Surnom : Mad, Maddy
Âge : 17 ans
Profession : Etudiante (lycée)
Rapide description physique : Madysson est une jeune fille de taille moyenne, plutôt maigre ce qui ne la rend pas moche pour autant. Elle n’attire pas spécialement le regard (pas par son physique en tout cas), d’ailleurs elle ne fait rien de spécial pour se mettre en valeur. Elle est tout ce qu’il y a de plus naturel.
Elle ne met que très rarement de maquillage et si elle le fait, c’est seulement un trait de Khôl.
Ses cheveux bruns et lissent sont arrangés en un genre de coupe au carré en dégradé. Elle relève parfois ses cheveux en petite queue de cheval, mais la plupart du temps ses cheveux sont détachés.
Elle n’est pas non plus extravagante dans ses tenues ; un simple T-shirt et un jean font l’affaire.
Ses lèvres sont plutôt fines, son regard noisette trahit la curiosité mais aussi un brin de folie.
Une mèche de sa frange lui tombe souvent devant les yeux.
Description psychologique : La jeune fille est avant tout émotive. À fleur de peau. À première vue elle peut paraître extrêmement fragile, et ses camarades ont déjà pu la voir pleurer.
Elle peut être déstabilisée par pas grand-chose, une remarque mesquine d’un autre élève par exemple.
La vérité c’est qu’elle a hérité de son père d’un très grand manque de confiance en elle. Et il lui en faut peu pour douter de ses capacités.
Cependant si les larmes viennent facilement, Madysson sait reprendre du poil de la bête et elle se répète souvent « Ce qui ne tue pas nous rend plus fort ».
C’est surtout une jeune fille qui tombe pour mieux se relever.
Malgré tout, Madysson présente quelques troubles psychologiques depuis la mort de sa sœur. Elle a eu tendance à développer une légère schizophrénie ; parfois on ne sait plus du tout de quoi elle parle, elle semble se détacher complètement de son environnement, il semble même qu’elle ai quelques hallucinations car certains élèves de son lycée l’ont déjà vu parler toute seule, ou alors avec quelqu’un qu’elle était visiblement seule à voir.
Cela se ressent aussi sur les cours ; elle a parfois du mal à se concentrer ainsi qu’à organiser et exprimer sa pensée. Cela lui a valu bien des moqueries par le passé et des difficultés dans ses relations – autant amicales qu’amoureuses.
Elle reste pourtant une élève curieuse d’apprendre et fait front aux moqueries comme elle peut.
D’ailleurs les gens gagnent à être son ami, car elle est très dévouée et fidèle. Elle n’hésite pas à aider ses amis même si cela doit lui attirer des ennuis. On pourrait penser que Madysson se moque des règlements mais c’est surtout qu’elle ne réalise pas souvent qu’ils existent.
Cela dit, la jeune fille a sa part d’indépendance et la solitude ne la gêne pas plus que cela. En fait, c’est parfois un besoin pour elle de disparaître de l’univers de ses proches pendants quelques jours et de s’isoler complètement. Peu de gens arrivent à le comprendre et à l’accepter.
De façon générale, Madysson ressemble à une adolescente déjà blasée de la vie alors qu’elle la connaît à peine.
Elle adore apprendre, découvrir de nouvelles choses sans cesse. Elle aime bien faire des petites bêtises dans son lycée (jouer quelques tours aux élèves un peu trop mesquins, faire sécher quelques cours).
Elle apprécie s’asseoir quelque part et observer le comportement des gens aux alentours.
Son style de musique préféré est le rock. Elle se sépare rarement de son balladeur.
Son passe temps favoris est d’écouter de la musique en se baladant avec un T-shirt et une culotte pour uniques vêtements (elle fait cela uniquement quand elle est seule, rassurez-vous).
Elle aime bien se retrouver seule de temps en temps.
Elle aimait profondément Erzébeth, et elle lui manque beaucoup.
Les garçons, le maquillage, la mode passent largement au second plan.
D’ailleurs elle n’aime guère les filles superficielles, intéressées par les choses… superficielles.
Elle n’aime pas les gens trop collants ainsi que les grands bavards qui parlent souvent pour ne rien dire.
Généralement, elle se sent plutôt mal à l’aise si on lui donne des responsabilités parce qu’elle ne se sent jamais à la hauteur.
Paradoxalement, elle déteste qu’on lui vienne en aide (quand son gardien ou sa gardienne va se présenter, il y a fort à parier qu’il/elle va avoir du fil à retordre). Elle peut donc se montrer très froide, voire sauvage, aux premières rencontres.
Mortel de : En attente
Passé :
Il ne manquait plus grand-chose à Penelope et Arthur Deetz pour être heureux. Un enfant, surtout ça. Et leur souhait fut exaucé en cette soirée du 5 Juillet.
Une jolie petite Madysson vit le jour. Elle avait tout l’amour de ses parents et « tout allait bien dans le meilleur des mondes », et cela dura un certain temps même.
Deux ans après la naissance de Madysson, Erzébeth vit le jour.
La petite famille Deetz coulait des jours heureux.
Le soir, leur père leur racontait des histoires avant qu’elles s’endorment mais la plupart du temps, les deux sœurs veillaient tard en se racontant leurs propres histoires fantastiques où se mêlaient magie, princesse et dragon. Elles étaient toute deux de grandes rêveuse, quoi de plus normale pour deux petites filles. Madysson resta une rêveuse. Erzébeth n’eu pas cette chance.
Ce jour de Septembre changea toute leur vie.
Madysson était encore occupée à dessiner dans le salon, Arthur lisait les dernières infos dans le journal et Penelope justement cherchait Erzébeth dans toute la maison.
« Je parie que cette petite chipie a encore trouvé le moyen de sortir de la maison en douce » disait-elle en ouvrant la porte d’entrée pour partir à la recherche de sa fille à l’extérieur.
Soudain, un vrombissement de voiture, des pneus qui crissent sur l’asphalte, le cri déchirant de Penelope et un bruit sourd.
Un silence irréel. Arthur qui se lève, les sourcils froncés par l’inquiétude et Madysson, qui regarde son père sortir, avec son crayon bleu dans sa main de petite fille et sa bouche légèrement entrouverte de surprise et d’incompréhension.
Madysson ne reverra plus jamais Erzébeth. Sa famille ne sera plus jamais la même.
Les années qui suivirent l’accident furent sombres et difficiles.
Penelope se renfermait de plus en plus sur elle-même, et Arthur n’avait jamais été si peu sûr de lui.
Madysson se sentait seule et abandonnée. Elle était tellement triste de la mort de sa sœur, mais elle ne pouvait s’empêcher d’avoir envie de secouer ses parents et de leur crier : « Je suis toujours vivante moi ! Regardez moi, occupez vous de moi ! ». Elle voulait leur dire qu’elle les aimait et qu’elle avait besoin d’eux. Mais les mots restaient toujours bloqués dans sa gorge et elle apprit à grandir sans eux.
Elle était trop jeune et trop paumée face à ce drame. Elle ressentait souvent de la culpabilité à être toujours en vie et même, à vouloir continuer de vivre.
Sans doute ce sentiment de culpabilité qui lui a donné des tendances suicidaires.
C’est à ce moment que Madysson commença à développer des troubles psychologiques. Elle accordait probablement trop d’importance à son ami imaginaire et tenait quelques fois des conversations trop délirantes pour être une petite fille tout à fait normale.
Ses parents n’étaient plus que l’ombre d’eux-mêmes mais continuaient l’éducation de leur fille (sans se rendre compte qu’elle partait sérieusement en cacahuète). Surtout Arthur, bien que très maladroit et peu sûr de lui.
À ses 12 ans, les troubles psychologiques de Madysson lui valurent un séjour en hôpital psychiatrique.
Et c’est avec honte que son père, le soir en se couchant, se disait qu’il était soulagé que sa fille ne soit plus sous leur toit.
Madysson vit toujours chez ses parents où la communication est plus que jamais bloquée.
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Jeu 9 Aoû - 0:13