Nom : Dal Istaniel
Prénom : Aurcise
Surnom de Gardien : Aucun pour le moment
Âge lors de la Mort : 34 ans
Âge de Gardien : quelques mois
Rapide description physique : Aurcise est quelqu’un de grand, elle mesure presque un mètre soixante seize pour une corpulence moyenne et musclée de 67kg. Pas un poil de graisse sur son corps, il est finement taillé, ses jambes sont loin d’être fines mais leur galbe est cependant agréable à l’œil… pour peu qu’on puisse un jour les voir nues. Elle est blonde, jadis ses cheveux étaient couleur des blés tendres et luisants, mais désormais depuis sa mort, ils sont ternes et rêches, du crin de cheval tout au plus. Ils sont pourtant longs, puisqu’ils lui arrivent aux reins. Depuis son décès, ils sont laissés libres mais avant, elle les attachait continuellement en un chignon stricte et soigneusement noué. Pas une mèche ne devait dépasser.
Son visage aurait pu être beau si elle prenait la délicatesse de le maquiller, de se soigner telle une vrai femme, mais au lieu de ça, elle n’importe aucun intérêt à la coquetterie féminine qu’elle qualifie de grotesque.
Son corps est finement musclé, ceci est dû à de nombreuses années d’entraînement. Si vous voyez un sourire sur son visage, ne vous y fiez pas, c’est un rictus méprisant et hautain, sarcastique. Elle ne sera jamais aimable gratuitement…
On peut cependant trouver un attrait à ses yeux bleus, mais encore une fois, ceux-ci sont cachés derrière de petites lunettes ovales car elle a une très mauvaise vue sans elles.
Il est déconseillé de lui en faire la remarque…
Description psychologique : Le caractère d’Aurcise n’a pas vraiment changé depuis son décès. Elle est toujours aussi méprisante et narcissique, mettant beaucoup de soin à être parfaite. Sa propre définition de la perfection : militaire, rangée, calme, précise, obéissante, dénuée de tout sentiment, patriote et par-dessus tout, impeccablement habillée. L’apparence pour elle est une chose extrêmement importante. Vous ne la verrez jamais négligée. La seule ‘fantaisie’ qu’elle s’accorde depuis sa Mort réside dans ses cheveux : elle les laisse libres. Mais ils sont toujours impeccablement coiffés.
Aurcise est une femme froide, calculatrice et sans scrupule. De longues années passées dans l’armée en font une femme crainte et au charisme impressionnant. Depuis qu’elle a des ailes, cela ne s’arrange pas : elle est encore plus sure d’elle et reste toujours aussi stricte et rigide. Sévère, elle ne rechigne pas à la tâche mais préfère de loin laisser les besognes infâmes à des êtres inférieurs… pourquoi pas des humains…
Intelligente, elle n’en demeure pas moins bornée, butée et fermée. Ses opinions et ses préjugés prennent le dessus sur les autres idéologies et elle ne fait pas de concessions. « Marche ou crève », sa ligne de conduite reste pourtant brisée par un amour sans nom pour le tabac, tout ce qui est cigarette ou même cigare, et elle ne se refuse pas un verre de bon vin lorsqu’elle le désire.
Elle aime être haut placé, qu’on la respecte et l’admire et surtout, qu’on lui obéisse, c’est une maniaque de la propreté et du respect. Elle n’est certainement pas une bonne Gardienne mais peu lui importe vraiment, ce qu’elle veut par-dessus tout, c’est se venger.
Gardien de : Pas encore défini
Passé : « Garde à vous ! »
Cette phrase, elle l’avait tant répété. Et voir tous ces hommes, quelques femmes aussi, s’exécuter immédiatement, la tête bien haute, la rendait infiniment enthousiaste. Naturellement, jamais rien ne se lisait sur son visage, mis à part cet étirement de lèvre de côté, hypocrite et hautain, qui la rendait si antipathique.
Mais on ne lui demandait pas d’être agréable, bien au contraire. Avec ces soldats sous sa poupe, elle devait être sans vergogne et dure : ils étaient des soldats pas des femmellettes. Et les pleurnichards finissait avec une balle dans la tête au premier assaut. Aurcise pourtant n’avait pas toujours été aussi sévère.
Même, lorsqu’elle était toute jeune, dans une famille de cinq enfants, la seule fille, elle se montrait d’abord tolérante et douce. Mais rapidement, il fallut se faire une place parmi ce monde d’homme, avec une mère professeur d’escrime et un père avocat… Et étant la dernière de la famille, elle avait tout à prouver, tous ses frères à dépasser. Chose faite à l’école, où elle brillait dans les matières scientifiques, laissant les cupidités manuelles et littéraires pour celles qui n’ont rien d’autres à faire.
Pourtant, elle était cultivée et savait très tôt tenir une conversation sensée. Ses parents étaient fiers certes, mais lorsque l’aîné est chirurgien, le second en passe de reprendre les affaire juridiques de son père, le suivant en dernière année de philosophie et le dernier journaliste dans un pays étranger, il y a peu de chance de voir un sourire plus agrandit sur le visage des parents pour l’un ou pour l’autre.
Ainsi, on était fier, mais on ne l’admirait pas assez à son goût. A la fin de ses études de droits, Aurcise qui n’avait pas du tout envie d’être aussi impotente et grasse que son Père et son Frère, prit la décision qui allait chambouler sa vie entière (et sa Mort). Elle s’engagea dans l’armée de terre. La première année fut difficile mais ce fut aussi pour elle une révélation. Il semblait qu’elle soit faite pour cela. Obéir aux ordres, diriger ceux sous son commandement, ranger, plier au carré, se tenir bien droite et toujours cette frimousse méprisante qui la rendait si crédible.
Bien vite, l’aveugle foi en l’armée d’Aurcise la fit gravir les échelons militaires. A 32 ans, sans mari ni famille vous vous en doutez, sans même l’envie d’avoir un jour des enfants, Aurcise était nommée Général. Une joie sans nom l’envahissait dès qu’elle repensait à ce jour, mais jamais aucun sentiment heureux ne pouvait se montrer sur son visage. Elle devait être forte, sans faille, tout contrôler toujours, et toujours être la meilleure.
Mais être le meilleur est une ambition que beaucoup partagent dans l’armée, et bientôt, on souffla aux instances supérieures qu’Aurcise avait à faire ses preuves sur le terrain… ce qui fut fait rapidement. On l’envoya à l’Est, où les tensions étaient les plus grandes, et c’est avec honneur qu’elle prit cette décision de son commandement.
Piège ou malheureux hasard, les informations qu’on lui donna se révélèrent être fausses, et toute la garnison se retrouva en pièce, l’ennemi étant mieux armé et s’étant préparé à leur venue.
Mais Aurcise a toujours suspecter le piège, et dès qu’on lui offrit la chance de revenir sur Terre, elle ne pensa plus qu’à une chose : retrouver les personnes qui l’ont trahie…
Lien avec d'autres personnages : Aucune pour l’instant. Si quelqu’un veut jouer les personnes qui ont trahi Aurcise, demandez-moi par MP
[Supplément] Comment avez-vous connu ° Les Gardiens ° ?
Par Saten
Lun 30 Oct - 13:12
