Nom : Sorell
Prénom : Jack
Surnom : /
Âge : 32
Profession : Employé communal a mi-temps
Rapide description physique : Jack n'est pas très grand, se situant dans la moyenne niveau taille, et se trouve en dessous de la moyenne concernant sa corpulence, il est pour ainsi dire maigre, et peu musclé. Ses cheveux châtains sont souvent mal coiffés, il est souvent mal rasé mais son petit bouc est plutôt entretenu. C'est d'ailleurs certainement ce qu'il y a de plus soigné chez lui, car sa tenue vestimentaire est généralement d'un goût douteux. Non pas qu'il s'habille comme un clochard, mais il aime à s'habiller de manière un peu excentrique, associant des vêtements qui à la base n'étaient pas forcément prévus pour être portés ensemble. Ainsi il n'est pas rare de le croiser vêtu d'un pantalon à motifs écossais lui tombant des hanches, d'un marcel bleu délavé trop court arborant des oursons sous un cuir usé par exemple. Concernant sa démarche elle est souvent un peu titubante, même s'il n'est pas saoul. Il semble souvent chercher son équilibre et il est même parfois animé de grands gestes qui ont l'air incontrôlés, involontaires, mais cet homme ne souffre d'aucun réel problème de coordination. Sa voix pourrait être séduisante si son allure était moins étrange, ses goûts vestimentaires plus sûrs et son odeur corporelle moins forte...
Description psychologique : Même s'il n'est pas officiellement diagnostiqué comme schizophrène, Mr Jack S. souffre bien de maladie mentale. Il n'a pas exactement une double personnalité, mais de l'extérieur c'est ce que l'on peut croire. Parfois, il aura tout d'un homme "normal"...ou presque. Si l'on excepte le fait qu'il s'habille avec ce qu'il aime (des goûts qui conviendraient plutôt à un enfant de primaire) sans se soucier du fait que ses frusques paraissent totalement dépareillées une fois portées ensemble, et son port bancale, notre homme n'a rien d'effrayant. Mais parfois, avec ou sans raison, Jack est frappé d'hallucinations, le plus souvent auditives, parfois visuelles et plus rarement les deux à la fois. Il agit alors de manière assez étrange, répondant à ces voix qu'il entend, ou tentant de fuir ou de combattre ce qu'il voit. Il n'admet pas être "malade" car pour lui ces choses sont bien réelles, et son comportement n'a rien d'absurde, mais vu de l'extérieur... De plus, Sorell s'est rendu compte que lorsqu'il buvait, ces hallucinations étaient un peu moins fréquentes (ou du moins c'est l'impression qu'il en a puisque bien au contraire il n'a plus le peu de raison qu'il lui reste pour tempérer ses délires) ou du reste plus "sympathiques", il est donc plutôt commun de le croiser sur la voie publique dans un état d'ébriété assez avancé. Même si, en dehors de ses crises de délirium, cet homme souffre de paranoïa, cela ne l'empêche pas de se montrer très séducteur, souvent trop, quel que soit le sexe (voire l'espèce) de son interlocuteur. Il est en outre plutôt chaleureux, même s'il ne reconnait personne comme ami, et se montre toujours à l'aise en public, surtout lorsqu'il est le centre de l'attention. Jack est aussi quelqu'un de lunatique, parfois solitaire, et égocentrique à tendance mégalomane (et mythomane) avec une mémoire plus que sélective. D'ailleurs il ne donne jamais son nom de famille, ou parfois juste l'initiale, aussi bien à cause de sa paranoïa que parce qu'il trouve que ça lui donne un air mystérieux qui ferait fureur auprès de la gent féminine... Dans la case "j'aime pas", il indiquera "la douche", même s'il lui arrive de prendre un bain une a deux fois par semaine, mais dans la case "j'aime" il mettra "l'eau de Cologne" histoire de cacher l'odeur de la sueur refroidie. Il a également une sainte horreur des insectes et souffre de claustrophobie. Il n'aime pas son boulot, mais il lui permet tout de même de vivre et d'avoir pas mal de temps pour flâner vu qu'il n'est qu'à mi-temps. De plus son "employeur" est assez compréhensif du point de vue de sa "maladie"...Ceci dit, cela n'empêche pas Jack d'accumuler les journées d'absentéisme ou de partir faire autre chose au beau milieu de sa journée de travail. Cela reste quelqu'un d'impulsif qui fera ce qui lui plait au moment ou il le souhaite, d'autant plus qu'il a toujours eu des difficultés pour rester concentré, et plus encore depuis le début de ses hallucinations. En fin de compte, en dehors de ses accès de folie, Jack est une sorte de Peter Pan, avec le caractère d'un éternel ado, inconscient des réalités, du danger, il n'a pas de réelle notion du bien ou du mal, et il n'a aucun sens des responsabilités.
Mortel de : Lili Rose
Passé :Le Premier Jour
Jack vit le jour il y a une trentaine d'années dans un hôpital psychiatrique. Peut-être fallait-il y voir une prémonition ? Comme "Tu es né poussière, et poussière tu redeviendras", "Tu es né à l'HP, et à l'HP tu mourras". On ne sait rien de sa mère, toute trace de son passage à l'hôpital a été effacée, et plus personne n'aurait eu de ses nouvelles depuis la semaine qui a précédé son internement, le lendemain de son onzième anniversaire, quatre ans avant la naissance de Jack Jésus Sorell, dit Jack S. Des rumeurs courent dans les couloirs de l'hôpital que le FBI ou la CIA aurait mené des expériences sur "Jane Doe", d'autres que ce serait le Professeur Sorell, alors qu'il était le Grand Patron de l'établissement, et certains disent même que Jack aurait un jumeau...dont personne n'a jamais vu la frimousse. Et Jane serait morte en couche... Bien entendu, il ne s'agit là que de bruits de couloirs, circulant principalement dans le service d'isolement de l'hôpital.
Comme l'indique son nom, Jack a été reconnu par le médecin qui l'a mis au monde, du moins le propriétaire de la clinique où Jack pointa le bout de son nez. Un homme très respecté, du fait de son statut de neurochirurgien brillant et de dirigeant de l'établissement psychiatrique le plus réputé du pays. Mais cet homme était seul, et très pris par son travail. Le petit Jack a passé plus de temps dans la salle de garde avec les infirmières et aides-soignantes que sur les genoux de son père adoptif.
Le Deuxième Jour
Petit à petit, le Professeur Sorell semblait basculer dans la folie. A trop côtoyer les fous, on finit par le devenir. L'homme était de plus en plus pris par son travail, si bien qu'il travaillait jour et nuit, ne cessant d'aller et venir entre son laboratoire, son bureau et son service...jusqu'au jour où on le retrouva pendu au lustre qui éclairait son somptueux bureau, le pantalon baissé car il avait utilisé sa ceinture. C'est Jack qui avait découvert le corps de son presque papa. Il resta plusieurs minutes sans bouger, à contempler ce spectacle, jusqu'au moment ou la secrétaire du Professeur le rejoignit. Et Jack ne versa une larme. Dés lors, même s'il n'était en rien odieux avec lui, tout le personnel de l'hôpital commença à l'ignorer petit à petit, et Jack Sorell fut placé dans un orphelinat, dans un quartier voisin. Il avait presque six ans.
Le Troisième Jour
Dans le foyer où il était placé, le jeune Sorell n'avait aucun ami. Il se montrait parfaitement impassible devant les brimades des autres enfants et faisait preuve d'une indifférence totale vis-à-vis de ses camarades. Seules semblaient l'intéresser les éducatrices, les institutrices ou l'infirmière de l'orphelinat. Il ne se montrait agréable qu'avec les représentantes féminines de l'autorité. Au fur et à mesure que le temps passait, il devenait agressif envers les autres, dans le seul but de se faire punir par ces femmes. Mais arriva un jour où le responsable de l'orphelinat jugea qu'il avait dépassé les bornes, et il fut mis en isolement, dans une aile du centre réservé aux enfants les plus durs...et où l'autorité n'était exercée que par des hommes.
Le Quatrième Jour
Dés lors, Jack se montra beaucoup moins dissipé, mais il se refermait sur lui-même, un peu plus de jour en jour. C'est à ce moment que l'ami imaginaire de Jack fit son apparition, il s'agissait d'une sorte de peluche, d'un lapin a forme humaine, un peu plus grand que lui, un lapin femelle qui voulait devenir humain. Au départ il ne faisait que lui parler, puis il l'entendait parfois répondre. Il ne la voyait pas vraiment, mais il faisait comme si. Il semblait s'épanouir de nouveau, même s'il ne parlait a personne d'autre qu'à Pandy, son amie invisible. Les éducateurs décidèrent de négliger ce point et de le réintégrer avec les autres enfants, les enfants "normaux" la veille de son dixième anniversaire.
Le Cinquième Jour
Jack retourna donc vivre avec ses petits camarades, parmi lesquels il n'avait toujours aucun ami, mais à vrai dire, il s'entendait très bien avec Pandy, et les autres ne faisaient que de le traiter de "zinzin". Et l'enfant fou se persuadait tellement qu'il pouvait voir son amie, qu'il finit par la voir "vraiment". Depuis son attitude était de plus en plus étrange, puisqu'il pouvait désormais jouer avec elle, il n'était pas rare de le voir chatouiller dans le vide, éclater de rire, jouer a saute-mouton seul au milieu d'une pelouse... Quand son entourage trouva que ça devenait trop voyant, ils parvinrent à le mettre sous psychotropes bien qu'il était aux prémices de son adolescence. Depuis ce moment, les visites de Pandy se faisaient moins fréquentes, et le jeune Jack en était très affecté. Il sombra alors dans une mélancolie permanente, alors que les médicaments avaient quelques effets sur sa croissance : il maigrit régulièrement et ses troubles de l'attention s'accentuèrent.
Le Sixième Jour
Ses notes qui n'étaient déjà pas bien brillantes dégringolèrent plus bas que terre. Aussi il patienta au centre jusqu'à ses 16 ans, où il fut placé impérativement en apprentissage chez un carrossier. Son travail était plus que médiocre, et ses absences se comptaient par dizaines, mais son tuteur, à tout juste une poignée d'années de la retraite, n'avait aucune autorité. C'est ainsi qu'il resta apprenti pendant six ans sans jamais obtenir de diplôme, son tuteur ayant sans cesse repoussé la date de sa retraite pour se trouver un remplaçant digne de ce nom, jusqu'au jour où il mourut d'une crise cardiaque alors qu'il montrait une énième fois a son élève comment procéder sur une aile. Jack ne se sentit en aucun cas responsable et il prit la route dés le lendemain, pour aller où bon lui semblait, il se contentait de suivre ses pieds. Pandy avait déjà refait son apparition, et elle était maintenant accompagnée de quelques camarades, mais moins sympathiques qu'elle pour la plupart...
Le Septième Jour
Après quelques années à vagabonder, Jack rencontra Emmanuelle Authouard alors qu'il était au plus mal, une femme dont il ignorait la profession mais qui lui rappelait peut-être ces femmes qui avait marqué sa vie, toujours est-il qu'il lui accorda son attention le temps d'une discussion, au bout de laquelle le maire lui proposa un travail pour la ville, comme une seconde chance. Jack accepta, et se trouva un petit appartement grâce aux aides qui lui étaient accordées en vue de ses maigres revenus. Depuis il vit seul dans cet appart' avec ses chimères, souffrant de sa solitude mais ne voulant aucune compagnie...
Lien avec d'autres personnages : Emmanuelle Authouard, son "employeur"
[Supplément] Comment avez-vous connu ° Les Gardiens ° ? via l'Ocularis Infernum
Jeu 29 Mar - 17:39
