Ophélie Caharel

Nom : Caharel (Mais elle le change souvent pour "Cabaret")

Prénom : Ophélie

Surnom de Gardien : L'ange cornu, l'artiste, l'oiseau noir ou encore, Phélie

Âge lors de la Mort : 19 ans

Âge de Gardien : 8 ans

Rapide description physique : De longues jambes interminables, deux grands yeux bleu pervenche, une bouche sensuelle et une expression menaçante ou charmeuse sur le visage... Oui, c'est bien Ophélie! Il ne faudrait toutefois pas oublier sa longue crinière noire corbeau qui contraste fortement avec sa peau opaline. Sa taille fine et élancée trahit son intérêt pour la danse. Bref, c'est une ravissante jeune femme qui laisse rarement les hommes de glace!

Description psychologique : C'est une jolie jeune femme? Soit. Mais encore? Eh bien, Ophélie est tout un personnage, un être unique et haut en couleur! Bien que son apparence soit attrayante, ce n'est pas ce qui attire le plus chez elle. En effet, Ophélie à une présence affirmée et un caractère... redoutable qu'elle a prit plusieurs années à bâtir. Son enfance n'ayant pas été très rose(en fait, sa vie au complet ne l'a pas été), elle a su prendre les devants dès son plus jeune âge, luttant constamment pour ne pas être étouffé par tous ceux qu'elle considère comme ses «ennemis». La jeune femme a pour habitude de parler franchement et de dire tout ce qu'elle pense, ne se rendant pas toujours compte qu'elle blesse quelquefois les autres par ses commentaires venimeux ou même innocents. Par exemple, pour ce qui est de ses problèmes à elle, Ophélie les garde tous pour elle et évite le plus souvent d'en parler et refoule les larmes qui pourraient être libératrices. Non, tout ce qui la concerne et qui pourrait la blesser ou ouvrir une faille dans sa carapace, elle le garde dans un coin de son esprit, dans une petite boîte fermée à double tour. Ce qui concerne sa vie et ses malheurs, elle préfère en parler comme si de rien n'était, avec légèreté, comme pour cacher que tout cela la touche vraiment. L'amour de sa vie? L'art! Bon, je sais, l'art c'est vaste... Alors je vais préciser: La musique et la danse. Ophélie savait chanter et siffler avant de savoir parler, danser avant de savoir marcher. Son rêve était de devenir danseuse ou une grande musicienne dans un groupe célèbre. Elle a longtemps fait du ballet, des danses sociales et suivis des cours de musique(Ophélie joue assez bien de la guitare, très bien du piano, du violon, de la flûte traversière et chante comme un ange). Oui, oui, c'est une virtuose!
Pour ce qui est du reste par exemple... Elle a un manque flagrant de logique, donc adieux les mathématiques et les sciences! De toute façon, elle en a horreur. S'il y a quelque chose pour laquelle elle n'est pas reconnue, c'est pour la patience. Ophélie perd facilement le contrôle lorsqu'elle se met en colère et elle peut facilement devenir violente, son goût pour l'alcool et la drogue ne l'ayant pas beaucoup aidé dans sa vie de mortelle. La demoiselle a l'esprit sauvage et indomptable, elle cherche donc souvent le trouble. Très susceptible, c'est une orgueilleuse qu'il vaut mieux ne pas prendre à rebrousse poil, car en plus, elle est rancunière. Pour couronner le tout, Ophélie est arrogante et ne doute que rarement d'elle-même(il faut vraiment être convaincant et obstiné pour la faire douter d'elle-même). On pourrait des fois la croire schizophrène tant elle change brusquement de comportement. Non, non, Ophélie n'est pas schizophrène, elle est seulement atteinte d'une faible bipolarité. La jeune femme est très intelligente et elle aurait pu aller loin dans la vie, mais elle ne s'est tout simplement pas donnée la peine. Quoiqu'il en soit, il vaut mieux être son ami que son ennemi, car elle porte bien son nom(Ophélie---->serpent)et n'attend que le bon moment pour mordre... On la compare souvent à l'Ophélie de la pièce de Shakespeare(Hamlet) à cause de son exentricitée et de sa folie(communément appelé sauvage enthousiasme).

Gardien de : *Roulement de tambour...* Valogne!!!

Passé : "La vie ne tient qu'à un fil... Après tout, un accident est si vite arrivé!"

Ophélie éclate de rire. Assise dans un fauteuil en face d'un homme d'âge moyen, elle essuie quelques larmes de rire. l'homme semble mal à l'aise, mais il se domine rapidement. Les murs sont couverts de livres et de diplômes, le tout prenant des teintes chaudes et accueillantes. Ophélie s'asseoit plus confortablement dans le fauteuil, allongeant ses jambes sur le bureau.

"Mademoiselle Caharel, je vous prierai d'enlever vos jambes de mon bureau!"

Elle lève les yeux au ciel, hausse les épaules et les enlèvent.

"Ce n'est pas la première fois que nous nous rencontrons, vous vous souvenez?"

"Naturellement, docteur Mcgreagor. J'avais 6 ans la première fois. Ma famille d'accueil me croyait folle ou schizophrène. Ensuite je suis venu à intervalle, pour des rencontres conseillés par la DPJ."

Le psychiatre hausse les sourcils, un peu étonné. Décidément, cette fille est surprenante! Il reprend pourtant rapidement son sérieux et, cette fois, ses sourcils se froncent.

"J'ai pourtant l'impression que vous ne vous rendez pas compte de ce que vous avez fait, ce pourquoi vous êtes ici en ce moment. Vous allez avoir beaucoup de problèmes, la prison serait même une option. Mais vous êtes encore mineure, presque majeure. Alors dites moi; êtes-vous sûre de comprendre ce que vous avez fait?"

"Sûre comme un citron!"

Ophélie éclate encore de rire, riant de sa mauvaise blague. Mc greagor soupire. Qu'allait-il faire de celle-là? Un des cas les plus bizarres qu'il avait eu dans sa carrière, aucun doute la-dessus.

"J'imagine que je vais avoir droit au classique «parlez-moi votre enfance»?" dit-elle en imitant l'accent écossais du psychiatre

Un sourire étire un coin de la bouche du dit psychiatre.

"J'ai bien peur que oui. Si vous voulez que je vous aide à éviter la prison , il faut bien que je trouve la source du problème et essaie de vous aider. Je préfère cela que de vous prescrire des médicaments ou des drogues capables de rendre légume."

Ophélie fait une moue, peu enthousiaste.

"Bah, j'imagine que j'n'ai pas trop le choix...."

"En effet."

"Dans ce cas..."

"Comme vous devez le savoir, je suis née en 1988, à San Francisco. Encore une fois, vous savez la suite, j'ai été abandonnée à la naissance. Mes parents étaient peut-être trop jeunes lorsqu'ils m'ont eu, peut-être étais-je un accident ou même le fruit d'un viol! Qui sait? Maintenant je le sais, mais je vais raconter mon histoire dans un ordre chronologique. Donc j'ai passé les quatres premières années de ma vie dans un orphelinat. Je détestais cet endroit, vous ne pouvez pas savoir comment. Malgré tous les efforts des responsables pour le faire paraître clair et joyeux, l'orphelinat n'était que noirceur, solitude et tristesse. Un espèce de refuge pour tous les rejetés du monde. Mais moi, je rêvais de lumière, de gloire même."

Ophélie regarde le psychiatre dans les yeux, histoire de savoir si elle était écoutée. Naturellement, le docteur Mc greagor écoutait avec attention, alors elle détourna les yeux et replongea dans son passé, un sourire moqueur aux lèvres.

"Je n'avais pas beaucoup d'amis là-bas. Tous les enfants étaient introverties à leur façon, même si d'autre l'étaient moins que d'autres. Bref, je n'avais pas le caractère que j'ai maintenant et j'étais encore à l'âge où la personnalité se développe. Mes souvenirs sont plutôt vagues. À cet âge... Mais je me souviens que j'aimais déjà la musique et la danse. Je voulais aller plus loin, mais la vie dans l'orphelinat ne me convenait vraiment pas. J'attendais donc impatiemment, enfin, j'espèrais plus que n'importe quoi, qu'une famille me prenne sous son aile. Heureusement, le jour vint. J'avais 5 ans. Pour parler franchement, ce n'était pas vraiment la famille idéale. Le mari était un ivrogne obèse qui se dégradait de jour en jour sur son fauteuil devant la télévision et la femme travaillait du mieux qu'elle pouvait pour faire vivre les deux autres enfants. L'un s'appelait Marco, l'autre Charlie, deux garçons plus âgés que moi. Le premier devait avoir 17 ans, le deuxième 10. Le plus vieux m'ignorait plus ou moins, m'accordant quelquefois son attention. Mais bon, ils ne furent pas très important dans ma vie. Quoiqu'il en soit, c'est vers 6 ans que j'ai commençé à entendre des voix. J'ignore encore d'où elles viennent, car je dois avouer encore les entendre de temps en temps, mais moins clairement qu'avant. Oh, elles n'étaient pas bien méchantes ces voix, mais quand ma mère adoptive apprit cela, elle paniqua et appela l'assistante sociale . C'est donc comment je me suis rendu ici pour la première fois, docteur Mcgreagor. "

Ophélie sourit mielleusement au psychiatre, son sourire ressemblant étrangement à l'expression qu'un prédateur pourrait avoir devant sa proie.

"Après cette visite, je fus changée de foyer. Celui-ci n'était pas mieux que le premier et j'y vécus jusqu'à mes 11 ans. Je prenais des cours de ballet à l'école depuis déjà 4 ans. J'en étais plus que fière, car je me démarquais des autres par mon talent naturel. En musique aussi. Après être longtemps resté dans l'ombre, je désirais aller plus loin, je désirais aller dans la lumière. À cette époque, je n'osais pas trop prendre les devants, je n'avais jamais vraiment eu de figure parentale, de modèle, alors j'y allais par tatonnement. À 10 ans, je mis le feu à plusieurs poubelles à mon école primaire. Bon, c'est quand même quelque chose, mais pas de quoi en faire un plat. Ce n'est pourtant pas ce qu'en pensèrent mes parents adoptifs. Pour me punir, ils me jetèrent dehors et je me souviens avoir passé 2 jours dehors. Finalement, je fus changée de famille, une fois encore. Je ne sais pas pourquoi, mais je tombais toujours sur des familles...douteuses. La troisième n'était pas mieux que les deux premières et j'y restais jusqu'à 16 ans. Je voulais absolument continuer la danse, car je devais, j'avais besoin de danser, de danser pour ne pas mourir. Mais qu'est-ce que la danse sans la musique? Les deux s'entremélaient toujours dans mon esprit. Mais je n'avais pas assez d'argent. Je commençais donc à me mêler à des groupes peu recommandables et à vendre de la drogue pour payer mes cours de danse et de musique. Je voulais aussi tout particulièrement m'acheter un violon. Je me disais que je ne toucherais jamais à la drogue, mais j'y suis pourtant tombée. Je fus donc envoyée dans un centre de désintoxication. Mon cas n'était pas très grave, je n'y suis resté qu'un an. En sortant, j'eus une révélation, enfin, une question que je me suis toujours posée refit surface. Qui sont mes parents?
Avec quelques amis, je fis des recherches et figurez-vous que j'ai fini par trouver.

"Ophélie, je crois que j'ai trouvé!"

"Quoi? Montre!"

"Normal que tu sois aussi douée en musique et en danse, t'as ça dans le sang ma vieille! Ton père était musicien dans un groupe plutôt populaire d'Angleterre et ta mère une danseuse professionnelle!"

Une seule question me vint à l'esprit.

"Sont-ils toujours vivants?"

"Eh bien... Ton père est mort d'une overdose il y a deux ans... Par contre, ta mère est encore vivante. C'est écrit qu'elle vit aujourd'hui à Los Angeles."

Los Angeles... La ville des anges! Ma vie reprit un sens concret avec ce nouveau but: retrouver ma mère. J'ai donc trouvé un travail de danseuse burlesque dans un bar branché de la ville afin de payer mon billet jusqu'à Los Angeles. Ce travail temporaire me plaisait, tellement qu'il marqua une partie de ma personnalité. Bref, j'eus rapidement l'argent nécessaire et je me rendis dans la ville des anges, avec un peu d'argent et quelques vêtements de rechange comme seuls bagages. J'avais griffonné l'adresse sur un bout de papier que je retrouvais plusieurs heures après mon arrivée. Et je l'ai retrouvé. Elle s'appelait Naomi. Après une vilaine chute, elle avait dut renoncer à être danseuse et elle donnait maintenant des cours pour subvenir à ses besoins et assouvir sa passion. Notre rencontre fut... très émotive. Naomi...Je veux dire ma mère, avait de la difficulté à croire que j'avais voulu la retrouver après ce qu'elle m'avait fait. Celle-ci me raconta qu'elle avait fait connaissance avec mon père. Dans le temps, c'était le chanteur et guitariste d'un groupe rock populaire et elle tomba rapidement sous son charme. Vous comprenez, c'était un peu une groupie à cette époque. Enfin, ce qui arriva arriva et ma mère tomba enceinte. Elle ne devait pas être très vieille, vraiment, autour de mon âge je dirai. Ses parents furent scandalisés en entendant la nouvelle et ils refusèrent de garder l'enfant. Après un grand dilemne, elle décida de garder l'enfant, c'est-à-dire moi, mais de le mettre en adoption. Ainsi, Naomi ne tuait pas l'être qu'elle avait enfanté et elle ne compromettait pas son avenir. Ma mère m'assura que le choix avait été terriblement difficile. Bref, je me rapprochais d'elle comme avec personne avant et je décidais, avec son accord, de m'installer à Los Angeles. Naomi vivait avec son copain Emmett, un barman décontract. Personnellement, je le détestais. Je détestais la façon qu'il me regardait, la façon qu'il parlait, son demi sourire haïssable, je détestais tout en lui et tout ce qui lui était relié. Mais ma mère l'aimait. Je ne sais pas comment elle faisait, mais Naomi avait cette capacité de voir le bien en chacun. Moi je continue de penser qu'elle a du regarder longtemps et minutieusement avant de trouver du bien en lui. Alors je le supportais. Un an passa donc, la plus belle année de ma vie. Je ne le remarquais pas au début, mais ma mère montrait quelques signes de détresse, mais je ne les voyais pas. Ensuite, Naomi commença à se chicaner sérieusement avec Emmett. Il était terrible avec elle, j'intervenais souvent pour l'empêcher de la frapper. Lorsque je le faisais, il s'arrêtait et me dévisageait avec son horrible sourire. Un jour, après une de leur violente chicane, ma mère décida de sortir pour prendre l'air et me laissa seule avec lui. Une fois encore, j'avais été obligée d'intervenir et il avait, une fois de plus, ce sourire.

"Dis moi Ophélie, quel âge as-tu?"

Je lui lançais un regard méprisant et méfiant.

"17 ans. Pourquoi?"

Emmett s'approcha lentement de moi, son regard fauve brillant d'une lueur malsaine. D'un mouvement vif, il m'attrappa par la taille.

"Parce que tu me plais. Tu es sûrement comme ta mère, facile et faible."

D'un violent mouvement de dégoût et de haine, je le repoussais. Heureusement, ma mère revint quelques secondes après. La tension dans l'appartement était palpable, si tendue qu'elle menaçait de se rompre à chaque instant. Emmett, lui, me servait toujours son sourire détestable, une lueur libidineuse dans le regard. Je ne le craignais pas pour le moins du monde, sachez-le. Mais je m'inquiètais pour ma mère. Elle allait de plus en plus mal à cause de lui, à cause de son travail aussi, mais surtout à cause de lui. Je croyais qu'elle s'en remettrait pourtant, qu'elle était assez forte pour passer au travers. J'avais pourtant tort. Le 2 avril 1989, elle se suicida en se tirant une balle dans la tête. On ne me laissa même pas aller la voir une dernière fois. "Trop de sang", disaient-ils. Alors je vis rouge. C'était de la faute à cet enfoiré d'Emmett. Tout était de sa faute. Je ne me souviens plus exactement ce qui arriva ensuite, mais, étant barman, il avait beaucoup d'amis influents. C'est lui que je visais, mais c'est un autre qui succomba à sa place. C'est lui que je voulais tuer! Bon, la suite vous la connaissez. J'ai été arrêtée, mis en prison pour quelques jours et mon procès est dans deux jours."

Le psychiatre pousse un long soupir et se frotte les yeux.

"En effet. C'est tout une histoire. Comment vous-sentez vous?"

Ophélie incline légèrement la tête sur le côté, son éternel sourire aux lèvres.

"Comment je me sens? En fait je me sens parfaitement bien. Tout cracher d'un coup comme ça, c'est libérateur! Mais j'ai quelque chose à vous dire avant tout, docteur Mc greagor."

"Quoi donc?"

"Je n'assisterais pas à mon procès. J'ai encore beaucoup à faire. Je dois encore venger ma mère."

Elle se lève, décidée et se prépare à quitter la pièce. Mc greagor se lève lui aussi, mais brusquement.

"Vous ne pouvez pas faire ça, franchement!"

"Ah! Et vous pariez combien?"

La jeune femme se retourne brusquement, un petit revolver dans la main. Le psychiatre se fige. Le sourire d'Ophélie se fait plus triste, mélancolique.

"Je vous aime bien docteur. Ne me forcez pas à l'utiliser, je vous en prie."

Le psychiatre resta à sa place, ne faisant pas mine de bouger ou même de vouloir bouger.

"Merci..."

Mc greagor la regarda partir en se demandant ce qu'il adviendrait d'elle, si il la reverrait un jour.

Ouai.... J'attend donc une réponse, positive ou négative^^ Héhéhé...
Je suis impatiente? Moi? Mais non, jamais...

Bonjour et bienvenue!

Votre fiche était à l'étude, nous avions pas pu la traiter avant.
Je vous ai envoyé un MP avec les moddifications à effectuer, une fois celles-ci réalisées, vous serez validée!

Voilà, j'ai pris en compte les commentaires et je crois avoir corrigé une bonne partie des fautes. Verdict?

Si ton perso est mort depuis 8 ans, il a déjà du avoir une expèrience de Gardien, faudrait nous en toucher deux mots

Phopho' qui passe rapidement.

"C'est bien beau tout ça, mais comment es-tu morte?"

Ophélie émerge brusquement de ses souvenirs, le fil de ses pensées secrètes rompu par un gardien aux ailes grises, le visage marqué par l'impatience et la curiosité.

"Tu veux vraiment savoir?" Grommelle-t-elle en faisant une moue.

Le jeune gardien aquiesce d'un mouvement enthousiaste de la tête. Ophélie étire paresseusement ses ailes noires avant de continuer.

"Eh bien, après m'être enfuie du centre de correction, j'ai longtemps tenté de retracer Emmett. Il avait déménagé à San Diego après le drame et je finis par le retrouver. Je m'en souviens comme si c'était hier. En me voyant, il avait écarquillé les yeux de surprise. Il ne s'attendait évidemment pas à me revoir. Encore une fois, j'ai vu rouge, mais avec un peu plus de tact. Je l'ai enmmené dans une arrière salle, mais il comptait m'éliminer de toute façon. Ils étaient nombreux, les salauds, au moins six. J'ai pourtant sauté au cou d'Emmett. Les autres me tiraient par derrière, mais mes mains refusaient obstinément de se retirer de son cou. Lorsque je vis la vie quitter ses yeux de bête, la joie m'a envahie et j'ai lâché prise, épuisée. Alors tout devint flou. Je fus violée à d'innombrables reprises. Quand ils furent rassasiés, ils m'arrachèrent les membres un à un avec un plaisir sadique. Évidemment, j'ai finis par en mourir. Et voilà! Ensuite je devins une gardienne avec comme but de sauver les pauvres et misérables âmes errantes de cette terre. Charmant, non? J'ai connu plusieurs mortels à la suite de ma mort, certains étaient plus atteint que d'autres par leurs malheurs. Au début, c'était difficile, je l'admet, mais après, on s'y habitue, quoi. Ma première protégée était une adolescente totalement perdue. Elle s'était plongée dans la drogue tête première après avoir quitté sa famille. Il lui arrivait de me raconter ce que ses parents lui faisaient, mais franchement, ce n'était pas si pire. Sais-tu ce qui est le plus difficile dans ce travail? C'est de voir le reflet de nous-même en ceux que nous protégeons. Ils nous renvoient l'image de nos démons comme un miroir maudit. Mais bon, passons! J'ai ensuite eu plusieurs autres mortels, du dépressif a l'innocent, en passant par le drogué et le suicidaire. Mais le pire était encore à venir, crois-moi! C'était un homme plutôt jeune aux tendances skizophrèniques. J'ai passé deux ans avec lui et il n'y avait presque aucuns changements. À la fin, je commençais moi-même à perdre mon enthousiasme juste à le regarder et à tenter de l'aider. Il n'avait rien, rien qui le retenait dans ce monde. Ses parents avaient trouvés la mort dans un accident de voiture, il n'avait pas d'amis, rien. Il voulait absolument mourir, mais bon, disons que j'étais dans son chemin! Finalement, il a opté pour la meilleure solution. Enfin, la meilleure pour se débarasser de moi. Il a donc décidé de vivre, mais d'une vie coupée de tout. Franchement, ce n'était pas une réussite..."

Le jeune gardien avale, sa pomme d'adam montant et descendant difficilement.

"Moi je la trouve plutôt bien cette histoire, originale et spéciale. Pas toi? Non? Ah bon."

Lien avec d'autres personnages : Quelqu'un veut me connaître?

Bon, j'ai rajouté plusieurs lignes là-dessus! ^^

... Tout le staff est mort?

*brève intrusion*

Nan il est pas mort, mais Phopho et Zahikel s'occupent de toi, alors je crois qu'il faut attendre qu'ils reviennent ( ou un d'entre eux ) Normalement c'est un seul qui s'occupe d'une fiche.
( T'en fais pas ils vont revenir )

C'est délicat de valider une fiche sur laquelle on n'a pas travailler... je ne voudrais pas dire le contraire que ce qu'à prévu l'un de mes modos ^^'

Donc, désolée mais il va falloir encore patienter jusqu'au 22.

Heureux de constater que la plupart des choses indiquées, ont été et corrigées et rectifiées.

Cependant concernant la mise en page, si vous avez l'habitude de ce genre de dialogue, je vous suggère fortement de mettre les actions en italique (les actions présentes, j'entend) ou/et d'accorder une couleur à vos interlocuteurs (c'est histoire de bien faire la différence dans le texte sans trop se fatiguer).

Je ne vois pas d'autres problèmes, excepté concernant votre dernier Mortel, un Gardien qui n'a pas réussi à sauver son Mortel, est conduit en Enfer.
Avoir été assommé? Cela signifierait que votre Gardien n'a pas été assez attentif, et puis, très franchement, les Gardiens ne sont pas sensibles à ce genre de chose, ils peuvent être touchés, mais ne ressentent pas la douleur et ne pourrait donc, en ce cas, être neutralisé.
Enfin, c'est mon avis (nous allons en discuter entre nous, histoire de clarifier les possibilités d'actions sur les Gardiens pour tous).

A la limite, ce personnage, de dépit de ne pouvoir se débarasser d'une conscience trop pesante (je parle de vous), aurait pu décider de vraiment rester en vie, en s'isolant du monde, par exemple, ce n'aurait pas été très franchement une "réussite", mais au moins était-il en vie.
Enfin, c'est une suggestion.


Ces dernières petites choses réalisées, votre fiche sera immédiatement validée!
Encore désolé pour l'absence!

Voilà, j'ai corrigé les petites erreurs.^^

Moi ça me va.
Tu veux absolument pas mettre tes actions en italique? hin?
Enfin, ça passe là, c'est plus clair.

Par contre, ta signature est trop grande faudra me modifier ça!

Allez hop:

Tu peux d'ors et déjà participer sur des sujets déjà créés de préférence,e t rejoindre ta mortelle quelque part