Nom : Finn
Prénom : September
Surnom : Néant
Âge : 19 ans
Profession : Etudiante
Description physique : Plutôt petite, September ne dépasse pas le mètre soixante… C’est une petite taille qui s’accorde avec la finesse corporelle qui la caractérise, et qui la rend parfois totalement invisible lorsqu’elle doit se mouvoir dans une foule dense et grouillante. Sans doute quelqu’un pourrait-il la trouver un minimum jolie, si tant est qu’elle voulait bien se donner la peine de faire un effort pour se coiffer, se maquiller légèrement par petites touches successives, et si elle se décidait enfin à changer ses lunettes qui ne sont décidément plus dans l’air du temps pour une jeune fille digne de ce nom. Ses traits ne sont pourtant pas les plus disgracieux qui soit, même si se serait mentir de dire que ces derniers sont remarquable… En réalité, on peux raisonnablement penser qu’ils naviguent entre deux eaux. Et puis il faut bien l’avouer, elle ne fait absolument aucun effort pour se rendre un minimum présentable aux yeux des gens, comme si elle se moquait de savoir ce que l’on pouvait bien dire sur elle
Du côté vestimentaire, ce n’est guère plus probant… Très clairement mal fagoté, September s’habille toujours avec des vêtements amples qui dissimule les quelques forme qu’elle s’imagine avoir. Un vêtement reviens immanquablement dans ses différentes tenues, il s’agit du pantalon qui, toujours, est accompagné de baskets simples. Les couleur de son code vestimentaire se résume à des teintes sombres ou bien clairs, mais toujours unis.
Particularités : Elle boîte… C’est la un défaut physique des plus visible, et qui accentue encore un peu plus profondément le chronique manque de confiance qu’elle porte perpétuellement en elle…
Description psychologique : September est quelqu’un qui se sous-estime… Elle n’a absolument confiance ni en elle, ni en ses capacité à lier connaissance avec les gens, quels qu’ils soient. Peut-être était-ce la un trait de caractère propre à la jeune fille depuis sa naissance, mais il est certain que le traitement injuste dont elle à fait l’objet tout au long de son enfance et de son adolescence, à très grandement aidé au fait qu’elle se retrouve aujourd’hui dans un état émotionnel aussi hésitant. Même si elle excelle dans ses études, qui finalement ne font appel qu’à son seul et unique intellect, Ce chronique manque de confiance lui fait prendre la fuite devant la moindre occasion d’améliorer un tant soit peu sa vie, que ce soit d’un point de vue personnel ou bien encore professionnel.
Cet effacement de soi la rend plutôt timide, même si elle ne l’est pas vraiment en réalité. September est fuyante, et quiconque voulant se lier avec elle devra revenir plus d’une fois à la charge avant qu’elle n’accepte de concéder la moindre parcelle d son espace vitale intérieur. Cela étant dit, ces traits de caractères négatifs ne font pas de la jeune fille une personne désagréable… Légèrement asociale par manque d’habitude, mais en aucun cas désagréable. Elle est toujours prête à rendre service lorsque quelqu’un le lui demande, n’osant jamais dire non… Ou alors, avec une très grande difficulté. Parlant très peu, elle n’élève jamais la voix et fuira tout conflit qui se confrontera à elle… Elle n’est ni gaie, ni triste… Elle est tout simplement résignée…
Mortel de : Néant
Histoire : Un jour, ou plutôt une nuit sans lune, un bébé fut déposé par des mains inconnues dans une église. Il était emmitouflé dans un grand sac, et n’avait pour seule trace d’identité qu’un simple bout de papier épinglé à son vêtement. Sur celui-ci, on pouvait y lire la phrase suivante :
« Je m’appelle September… »
La petite fille, car c’était une mignonne petite poupée âgée d’à peine plus que quelques mois, fut trouvée par une des fidèles paroissiennes très tôt dans la matinée qui s’ensuivit. Cette dernière, surprise de trouver un enfant dans de telles conditions, décida de se rendre chez le prêtre de la paroisse, afin de le lui confié. Elle savait qu'il saurait quoi faire de cette découverte, plutôt insolite dans une église. Le prêtre, lui aussi bien étonné, s’occupa donc de la petite fille durant les quelques heures qui suivirent, puis il contacta les services sociaux afin qu’ils la prennent en charge à leur tour, mais de façon bien évidemment plus efficace.
Ainsi, September rejoignit les rangs de ces enfants honnis de tous car étant un poids pour la société, et commença sa vie sous de très défavorables auspices.
L’endroit ou fut placé la petite fille était un de ces derniers orphelinats encore existant, ou l’on retrouvait les enfants les plus inutiles selon les critères de la société. Certains étaient handicapés physique, d’autre l’étaient au niveau intellectuel, et parfois, dans de rares cas, on pouvait y trouver un véritable orphelin en parfait état physique et mental. Malheureusement pour September, elle n’eut pas cette chance. En effet, plus la petite fille grandissait et approchait de l’âge ou les enfants commencent normalement à se mettre debout, et moins elle le faisait. Au contraire même, elle semblait ne vouloir se déplacer qu’à quatre pattes, encore et encore. Mais très rapidement, on remarqua qu’elle faisait traîner sa petite jambe potelée, plus qu’elle ne la soulevait réellement. Les responsables de l’orphelinat la firent alors ausculter par un médecin, qui décela chez September une croissance réduite du cartilage au niveau de son mollet droit, ce qui bien évidemment l’empêchait de se tenir debout, et encore moins de marcher sans ressentir une grande souffrance…
De par le fait, et durant les trois années qui suivirent, September du se traîner au sol comme un véritable petit chiot alors qu’elle voyait tout autour d’elle les autres enfants se mettre à marcher les uns après les autres. Bien sur, elle ne se priva pas d’essayer tout de même de se redresser, mais à chaque fois la douleur oppressante se fit trop forte, trop douloureuse pour une si petite fille. Alors, elle se contenta de ramper, encore et encore. Elle était trop petite pour s’en apercevoir, mais souvent les éducateurs la regardait aller et venir, avec une certaine forme de mépris flagrant dans le regard, ou, dans le meilleur des cas, une pitié des plus misérable. Si cela n’avait tenu qu’à certain d’entres eux, il y a déjà bien longtemps qu’ils se seraient débarrassés d’un tel poids mort.
Trois années passèrent, et September atteignit bravement sa quatrième année. Cette fameuse quatrième année, ou sa vie allait devenir moins pénible… Du moins, en ce qui concerne son état, il faut bien l’avouer, assez dégradant pour un être humain. Elle avait l’âge ou l’on pouvait faire quelque chose pour son handicap, et c’est ce qui arriva. Très vite, on lui installa une attelle métallique lui enserrant le mollet déficient, adapté à la taille de la petite fille qu’elle était. On lui fit ensuite suivre des cours de rééducation afin de lui apprendre à marcher sur ses deux jambes, et à se débarrasser de l’habitude de ramper qui avait était la sienne depuis ses trois ans.
Il ne faut pas se cacher la vérité, ce fut là un travail long et pénible, aussi bien pour September que pour son professeur. La petite fille avait bien du mal à s’adapter à ce nouveau mode de déplacement, bien plus difficile que le précédent, et bien des fois son professeur s’était demandé pourquoi il devait faire tant d’efforts pour quelqu’un qui, d’ici quelques années, finirait certainement par se retrouver bloqué dans un fauteuil roulant. Néanmoins, il avait un travail à faire et il s’y attela avec sérieux.
Au bout du compte, et deux très longues années plus tard, Il avait enfin accompli sa tâche. September, alors âgée de six ans, marchait sur ses deux jambes aussi aisément que n’importe quel autre enfant de son âge. Tout du moins, en tenant compte de son handicap.
Lorsqu’elle portait son attelle de manière apparente, son handicap apparaissait très clairement. Mais dissimulé sous un pantalon large, seul un boitillement et le cliquetis de son attelle de métal sur le sol trahissait ce dernier. La petite fille grandit alors aussi normalement que les autres orphelins, du moins ceux qui n’étaient pas trop déficients, et pu ainsi avoir une vie semblable à tout autre.
En grandissant, September dut changer régulièrement d’attelle, qui bien évidemment ne pouvait suivre sa croissance. C’était là un coût supplémentaire et quelque peu exorbitant, que pourtant l’établissement se devait de faire malgré le manque d’envie flagrant que mettait le directeur à donner son accord, aussi bien tacite que financier. Mais pour chaque nouvelle attelle que recevait September, Il y avait un regain de mépris et de rejet de la part du personnel de l’établissement… En effet, cet argent aurait été tellement mieux utilisé ailleurs, si la fillette n’avait pas eu le mauvais goût de naître aussi… déficiente !
Au bout du compte, et après un nombre d’attelle conséquent et de plus en plus coûteuse du à leur taille progressive, September se vit peu à peu ostracisée, n’ayant plus aucune marque d’intérêt de la part des employés de l’orphelinat si ce n’était celui que le cadre de leur travail leur imposait. En fait, ce n’est pas tout à fait exact… La fillette continua à bénéficier d’un certain intérêt de la part des éducateurs, mais ce ne fut que pour se voir continuellement brimer dans un acharnement parfois à la limite de la cruauté gratuite. Soit September ne mangeait pas parce qu’elle avait été trop lente à venir s’installer au réfectoire, soit elle était punie sévèrement parce qu’elle se révélait incapable de faire une chose que l’état de sa jambe lui interdisait, soit on la cantonnait aux travaux les plus ingrats, parce qu’elle ne pouvait exécuter certaines tâches qui nécessitaient une station debout prolongée…. Les remarques, aussi bêtes et méchantes que douloureusement acerbes, tendaient à la rabaisser un tout petit peu plus, chaque jour qui s’écoulait…
Finalement, le travail d’usure de toutes ces années de souffrance morale finit par porter ses fruits. Alors âgés de quinze ans, September apparaissait comme une adolescente timide, introvertie, un peu gauche, très peu sur d’elle-même et légèrement asociale… Ce qui en soit se révélait tout à fait naturel, lorsque l’on avait du subir des années et des années de discrimination, sans jamais être en mesure de se rattacher à qui que se soit ou bien encore à quoi que ce soit. Pourtant, quelque chose avait aidé l’adolescente à tenir bon durant toutes ces années… Une chose que personne ne pouvait lui enlever, même si ses tortionnaires improvisés avaient bien essayé de lui ôter ce précieux radeau qui était devenu le sien dans la tourmente de son existence. Comme pour compenser son handicap et un physique ouvertement défavorable, September s’était révélé d’une intelligence hors du commun. Bien sur, elle n’était pas un génie, ou même une surdouée, non… Toutefois, ses résultats scolaires comptaient parmi les meilleurs de sa classe grâce à son travail consciencieux et acharné. Il fallait bien reconnaître qu’au-delà de la facilité évidente de la jeune fille à apprendre et raisonner, ce fut avant toute chose son isolement du monde qui l’obligea à trouver refuge dans ses études, afin d’oublier, pour quelques heures, sa terrible vie ou nul bonheur ne se présentait à elle. Pourtant, nombreux étaient les obstacles à la bonne marche de son travail scolaire, car elle n’avait que très rarement droit à un répit bienvenu… Mais en dépit des brimades, des regards narquois et moqueurs, des propos humiliant, visant à la rabaisser encore et encore plus bas que terre… En dépit de tout cela, l’adolescente tint bon et termina avec un brio digne être salué, son cycle d’études secondaire.
Maintenant âgé de ses dix-huit ans révolus, September souriait… Non pas parce qu’elle était finalement parvenue à sa majorité, car à ses yeux et vue le peu d’intérêt que représentait sa vie, c’était là un âge comme un autre… Elle n’avait pas de vie sociale comme en avait toutes les jeunes filles de son âge, et sans doute n’en aurait-elle jamais. Non… Ce qui la faisait sourire ainsi, c’était la perspective de quitter définitivement cet enfer que lui était devenu son orphelinat… Enfin, elle allait pouvoir souffler et vivre dans une certaine tranquillité d’esprit, sans jamais plus se soucier de faire en sorte d’éviter telle ou telle geste, tel ou tel propos… De plus, ses excellents résultats scolaires lui ouvrait les portes de bien des universités, que son statut de pupille de la nation lui permettait d’envisager grâce à une bourse d’étude automatiquement octroyée aux orphelins.
Malgré tout, ces fameuses bourses d’études ne couvraient généralement que les frais de scolarité de l’année en cours, ainsi que le logement universitaire dans lequel September avait trouvé refuge pendant ses études. La jeune fille avait alors cherché un emploi à mi-temps afin de se faire un minimum d’argent de poche pour subvenir à ses besoins personnels, mais la encore ce ne fut guère aisé… Sa jambe défaillante la privait de bien des emplois, et que dire de son physique peu avenant et quasiment pas soigné… Adieu donc, les postes de standardistes, d’hôtesse d’accueil… De secrétaires…
Après bien des recherches, September finit par trouver un emploi d’agent de production dans une petite société. En dépit du terme élégant désignant le dit travail, celui-ci se résumait à rester assis devant une table, et à confectionner des cartons d’emballages de toutes tailles, afin d’accueillir quelques jouets et autres produits enfantins. De plus, les horaires n’étaient pas des plus idéals pour une jeune étudiante… 20h00 – 00h00… En comptant le retour du trajet, la jeune fille pouvait espérer être de retour dans sa chambre universitaire pour une heure et demie du matin…. Avant de devoir se lever au plus tard, à 6h30 afin de se préparer pour ses cours de la journée…
Ainsi donc, se déroule la vie September… Entre ses études et son travail à mi-temps aux horaires si contraignant, inutile de préciser que le peu de vie sociale qu’elle aurait pu espérer avoir s’esit vu réduite comme peau de chagrin. Mais finalement, elle s’en accommode assez bien… Après tout, elle n’ae pas vraiment le choix…
Lien avec d'autres personnages : Aucun
Ven 23 Mar - 2:14
