° Les Gardiens °
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

 

 Edward Kinsale

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Edward Kinsale
Mortel
Edward Kinsale


Nombre de messages : 228
Age : 34
Lié à : Venise de Solignac
Date d'inscription : 19/02/2007

Edward Kinsale Empty
MessageSujet: Edward Kinsale   Edward Kinsale Icon_minitimeLun 19 Fév - 14:18

Nom : Kinsale.

Prénom : Edward.

Surnom : Ed, mais les personnes étant autorisées à lui donner un surnom sont excessivement peu nombreuses.

Âge : 18 ans.

Profession : Aucune.

Rapide description physique :

Ses cheveux noirs, toujours en bataille (il a depuis longtemps renoncé à les coiffer) balaient son visage de mèches, cachant presque son regard. Edward est assez négligeant vis-à-vis de son physique, ce qui pour certains lui confère un charme. Ed ... Ed, que dire de ce garçon dont la beauté frôle l’absurde xD D’une taille assez modeste, il est loin d’être un géant. En fait, sa présence physique importe peu, étant donné qu’il n’est pas non plus un dieu du culturisme, et que ses muscles ne sont pas, pour ainsi dire, saillants. Non, sa présence simple importe, plus que sa vue. Elle est perceptible, et comme la lumière parvient aux yeux avant le son, Edward est signifié par son existence d’abord, puis par son apparence physique.
Parlons de son apparence : Plutôt androgyne, ce qui frappe lui plus chez le jeune homme ce sont ses yeux. Des yeux d’une profondeur insondable qu’une lueur illumine parfois. D’un noir de jais, ils contrastent fortement avec la pâleur de son teint. Et on peut y lire tant de choses, tellement qu’on ne sait jamais bien ce que le jeune homme pense réellement. On ne peut jamais vraiment deviner ses intentions, anticiper ses réactions ou décrypter ses sentiments en tentant de lire dans ses yeux. Tout ceci lui donne une part de mystère non négligeable. Et il faut bien avouer qu’Edward cultive ce mystère, jouant presque avec.
De ses lèvres fines, ne se dessinent que très rarement des sourires : ses rares sourires sont des sourires en coin, teints de malice. Malgré la blancheur de son visage, ce dernier est loin de dégager une expression maladive. Au contraire. Il rayonne, pas de joie non. D’une expression plutôt neutre.
Un nez, tout aussi fin, trône au centre de son visage, comme chez toute personne qui se respecte.
Souvent vêtu de noir, dans un souci de discrétion, ses déplacements se font toujours dans la plus grande légèreté. Vous l’aurez compris, il préfère la discrétion à l’exubérance. De la même façon, il ne parlera jamais très fort, de peur de se faire remarquer. Vous le croiserez souvent coiffé d’un chapeau haut de forme, comme les gentlemen anglais. Il ne lui manquerait plus que la canne (qu’il arbore parfois) et on le confondrait sans mal avec un des leurs. Mais non, Edward est, avec cet accessoire, très classe. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus discret, certes, mais pour une fois, il s’en moque. On le croirait sorti d’un autre siècle, tout droit venu d’Angleterre. Aussi classe qu’un comte anglais.



Description psychologique :

Edward est quelqu’un qui a les pieds sur terre, la rêverie est loin d’être son truc. Les pieds sur Terre et la tête sur les épaules. C’est donc une personne au premier abord distante, et parfois même froide. Néanmoins, et paradoxalement, il est assez curieux. Par exemple dans la rue, si un couple se dispute, malgré son air complètement détaché et indifférent, il se débrouillera pour tenter de connaître les motifs de la querelle et les arguments des uns et des autres.
Ed s’efforce de rester insensible à ce qui peut se passer autour de lui. Cela ne l’affecte pas. Ou du moins, il essaie d’en convaincre ceux qui l’entourent, sans doute afin de paraître invulnérable, et cela pour que l’on puisse déceler le moins possible de faiblesses en lui. Sa plus grande peur est d’être connu. Connu dans le où il n’y a plus rien à découvrir chez lui. Pour le jeune homme, cela équivaudrait à perdre tout son intérêt. Et l’intérêt de toute personne d’ailleurs. Il portera de l’attention à quelqu’un tant qu’il ne connaîtra pas tout d’elle. A partir de ce moment, il s’en désintéressera complètement. D’après lui, il n’y a plus d’intérêt à une relation lorsque le doute n’est plus permis et que l’on connaît tout de l’autre. Etrange peur n’est-ce pas ? Mais Edward est un personnage particulier ...
Il est d’un calme olympien. Très flegmatique, il n’entrera jamais dans des colères noires. La colère ne sert à rien, sinon à se fatiguer. Et puis à réagir à tout, les gens finissent par connaître vos points faibles, ce à quoi il ne tient absolument pas, je l’ai déjà souligné. Ce calme qu’il garde en strictement toutes circonstances en exaspère plus d’un : la colère permettant d’évacuer certaines émotions, il passe souvent pour insensible. Son sourire souvent malicieux ne manque pas non plus d’irriter ses interlocuteurs.
La discrétion est pour lui une qualité primordiale. Loin de se mettre en avant en société, il sera de ceux qui restent en retrait, ne prenant pas part aux conversations, mais ne laissant pas le moindre mot lui échapper.
Edward est souvent assez mystérieux dans le sens où il ne se définit jamais vraiment. Par exemple, il ne dira pas souvent son prénom, chose pourtant si insignifiante en apparence, puisqu’il estime que ce renseignement est inutile. C’est vrai à quoi sert un prénom ? Est-il vraiment nécessaire pour parler à quelqu’un ? Oui, parce qu’il aime conserver ce doute et ce mystère. Il s’exprime aussi souvent de manière assez énigmatique : de sa voix de velours, vous n’entendrez souvent que des remarques sibyllines, dont lui seul comprendra souvent le sens.
C’est aussi un jeune homme dont l’ambition n’est pas la principale qualité. La combativité, très peu pour lui, ou alors en de très rares occasions. Cependant, il se plait beaucoup à voir jusqu’où les gens peuvent aller, à analyser leurs caractères. En ce sens, il peut lui arriver de se montrer plutôt manipulateur, mais cela arrive excessivement peu souvent. Et puis ce n’est pas vraiment de la manipulation, il aime juste "tester" les gens, anticiper leurs réactions. L’être humain le fascine.
Mesurant chacun de ses gestes, n’agissant jamais par instinct, il ne prendra jamais une décision sur un coup de tête et pèsera le poids de chacune de ses paroles.

Détestant dépendre des autres et ne comptant que sur lui-même, Ed a beaucoup de mal à s’attacher aux autres personnes. Néanmoins si ces dernières arrivent par le plus grand des miracles à attirer son attention, il les considérera alors d’une toute autre façon. Il a aussi pris la fâcheuse habitude de regarder les gens dans les yeux lorsqu’il s’adresse à eux. Certaines personnes considèrent cela comme un manque d’éducation. Détrompez-vous, il connaît parfaitement les convenances. Mais ne dit-on pas que les yeux sont le miroir de l’âme ? Cette manie prend sans doute ses origines dans cette expression : essayer de comprendre les personnes en sondant leur regard. Mais désormais, c’est une vilaine habitude dont il est devenu extrêmement difficile de se débarrasser.
Son caractère comporte aussi une petite part d'orgueil non négligeable. Pas de là décalquer contre le mur le plus proche le premier qui l'appellera Ed au lieu de Edward alors qu’il ne le connaît ni d’Eve ni d’Adam, mais tout de même. Il déteste se couvrir de honte et n'oubliera pas facilement un échec par exemple.
Sa perception de la vie, assimilable à un jeu, lui confère aussi une certaine désinvolture. Par rapport à l'amour par exemple. Il ne considère par cela comme quelque chose de primordial et d'essentiel, mais avec le moins de sérieux possible. Il n'est pas de ceux à qui l'amour fait perdre la tête. Pourtant, étant loin d’être laid, il a assez de succès auprès de la gent féminine. Il en profite. Ou pas. En fait, avoir une relation avec une personne n’a aucune espèce d’importance pour lui. Peut-être parce qu'il n'est jamais vraiment tombé amoureux. Cette désinvolture lui a d’ailleurs souvent valu le titre d’ordure ou d’enflure, de charmants surnoms qu’il a préféré effacer de sa mémoire. Peu lui importe de savoir ce que l’on pense de lui. Il estime d’ailleurs qu’il n’y a ni bien, ni mal, simplement des choix à faire. Si tout était bien dans le plus parfait des mondes, la vie serait d’une platitude exaspérante et d’une banalité affligeante. Et inversement.
Il y a deux choses qu’Edward répugne : l’ennui et les endives. La simple idée d’être ennuyeux pour son interlocuteur l’obsède et si elle se concrétise, sa seule envie sera de se frapper la tête contre le mur le plus proche, désir qu’il ne montrera jamais, bien évidemment, étant toujours d’un calme des plus absolus. Cela en devient même troublant.


Mortel de : Talya Rosen.

Passé :

Avant de parler de la vie à proprement parler d’Edward, il conviendrait de parler de sa famille. Il serait d’ailleurs plus juste de parler de Clan : le Clan Kinsale.Un clan avec une hiérarchie bien établie, une discipline extraordinaire. On pourrait sans mal les comparer à une meute, une meute de loups évoluant en silence, pour lesquels on éprouve une sorte d’aversion, une admiration, une fascination doublée de crainte. Voila ce qu’est le clan Kinsale, puisque désormais nous pouvons lui octroyer cette appellation en sachant de quoi l’on parle.
Comme les loups, il règne tout de même au sein de cette famille un altruisme et une cohésion peu commune malgré les apparences extérieures. Une meute de loups, seuls les membres de la meute comptent. Uniquement eux. Cette famille est capable d’un altruisme peu commun ainsi que d’une grande générosité, mais exclusivement réservées à la meute. Pour atteindre leurs objectifs ils seraient prêts à tout. Absolument a tout. Comme les loups, ils se dégagent d’eux un certain mystère, comme tout ce qui mal connu. Ils évoluent dans le noir pour commettre leurs méfaits ou bonnes actions. Le silence domine leurs accords tacites. Sans doute ressent t-on une certaine fascination à leur égard. Ils détestent dépendre "du reste" et ne comptent que les uns sur les autres. Leurs confrères sont les seuls a qui ils accordent cette confiance si précieuse. A l’égard du reste du monde, ils sont froids distants méfiants et même hautains voire méprisants dans certains cas.

C’est dans cette atmosphère qu’a grandi le petit Edward. Angleterre, Londres. 8 mars. Mrs Kinsale, Jane de son prénom venait de mettre au monde un magnifique petit garçon, fruit de son union avec Ewan Kinsale. Il était d’ores et déjà convenu que l’enfant porterait un prénom commençant par la lettre E comme tous les hommes du Clan. Les parents hésitaient entre Eliot et Edward. Le deuxième l’emporta : la lignée Kinsale serait assurée par Edward Kinsale, 8ème garçon du Clan. Etait-ce un hasard si ce chiffre concordait parfaitement avec sa date de naissance ? De telles futilités n’occupèrent pas l’esprit de ses parents, on ne peut plus heureux de la naissance d’un garçon. Le ciel ne lui donna d’ailleurs pas de petit frère ou de petite sœur. Fils unique, il fut abondamment couvé par les autres membres de la famille dont les attentions se portaient toutes sur le petit garçon. Ouverts, généreux et aimables avec lui, ses oncles, tantes et grands-parents changeaient du tout au tout lorsqu’il passaient le seuil du Manoir familial : Austères, droits et distants, le changement de personnalité était des plus total. Durant toute son enfance, il observa cette valse des caractères, sans jamais comprendre ce qui la provoquait, la guidait, ni ce qu’elle apportait au Clan.
Sa mère était chirurgienne et ses proches, notamment son père, évoluaient dans les hautes sphères de la société. Le jeune Edward n’allait pas à l’école comme les autres enfants de son âge, ce qui explique peut-être sa distance envers les personnes extérieures à sa famille. Ou ses rapports étranges avec eux. Ses parents avaient en effet engagé un précepteur, comme la coutume le voulait dans l’antiquité. En jeune homme de bonne famille, il étudia la diplomatie, l’arithmétique, la peinture, la musique, la littérature et même les arts de la guerre, même si il était vrai, cela ne lui serait pas d’une grande utilité, à l’heure actuelle.
Son père, Ewan, lassé de ne voir que trop peu sa progéniture, soleil de ses jours, lumière de sa vie xD, il décida qu’après des années de théorie, il était désormais temps de passer à la pratique. Dès lors, il l’emmena fréquemment au travail avec lui. Il le traînait absolument partout. C’est dans les milieux sociaux élevés où évoluait son père que la curiosité du petit garçon trouve sans doute son origine. Tout jeune, déjà, il se prenait à observer les collaborateurs de son géniteur, à écouter leurs conversations, bien qu’il n’en compris pas tout le sens. Les complots, les alliances, il y fut initié dès le plus jeune âge. Loin de lui l’idée de devenir calculateur ou manipulateur. Premièrement, ce sont des choses qui ne se contrôlent pas, l’influence de ces choses là sur le caractère ne se décide pas. Deuxièmement, cela ne l’intéressait pas beaucoup. C’était uniquement la personnalité des personnes en jeu qui l’intéressait.
Il buvait les paroles de son père, ce héros, car comme pour tous les jeunes garçons, son papa était le meilleur papa du monde. Edward avait 13 ans. Que de fois, son paternel s’est penché vers lui, les yeux luisants de fierté, l’index levé, comme pour lui donner une excellente leçon, en lui murmurant des paroles semblables :


" Tu vois Ed, le monsieur en gris là-bas, il ne me dit rien qui vaille. Je sens qu’il va nous entraîner dans sa ruine. Tout paraît pourtant absolument parfait sur les papiers. Mais les papiers ne sont rien. Regarde le bien. Observe le attentivement. "

Alors Edward, ses grands yeux noirs écarquillés, tournait sa tête vers l’homme en question. Il possédait en effet une sorte de tic nerveux : Il froissait son pantalon entre ses doigts à chaque fois qu’un des associés de son père prenait la paroles. Il détourna alors la tête vers son géniteur, toujours silencieux, mais hochant la tête.

" Tu as vu ? Je savais, tu es un garçon vif d’esprit Edward. Tes yeux brillent de cette lueur de curiosité, d’intelligence. Ceux de cet homme n’expriment que la fourberie. Les yeux sont le miroir de l’âme, Edward. Ne l’oublie jamais. On ne peut tromper une personne ainsi. "

Il marquait parfois des pauses, avant de reprendre, sur un ton égal :

" Cela peut sembler passablement idiot, inconscient et irraisonnable de conclure ou pas, un accord important en fonction d’observations purement physiques. Mais je ne me suis jamais trompé. "

Il enchaînant aussi parfois sur les enjeux de tel ou tel alliance ou refus, de l’évolution du cours de telle marchandise. Edward considérait ses mots comme paroles d’évangile, même si il n’en comprenait pas toutes les subtilités. Et pour cause, cela l’intéressait beaucoup moins.
Car pour lui, cet immense manège n’était après tout qu’un jeu : une alliance par ci, une autre par là, on perd une bataille, mais pas la guerre. Mauvaise pioche ce coéquipier, touchez 3000 €, ne passez pas par la case départ etc … Cette notion que tout n’est qu’un jeu le poursuivra, même lorsqu’il sera plus âgé.


Dernière édition par le Lun 19 Fév - 22:01, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Edward Kinsale
Mortel
Edward Kinsale


Nombre de messages : 228
Age : 34
Lié à : Venise de Solignac
Date d'inscription : 19/02/2007

Edward Kinsale Empty
MessageSujet: Re: Edward Kinsale   Edward Kinsale Icon_minitimeLun 19 Fév - 14:19

Histoire [suite]

Et ces scènes se répétaient inlassablement. Ayant développé cette étonnante capacité qui consistait à garder son calme en toutes circonstances pour ne pas trahir ses émotions et son ressentiment, Edward se comportait d’égale humeur qu’il soit furieux ou au contraire serein. A un détail près : le cocon familial avait fini par l’étouffer. Ce manque de libertés, de contacts avec les autres lui manquaient et le harassaient. Paradoxalement, il ne se décidait pas à le quitter. Ne connaissant pas grand-chose du monde, hormis les aspects développés par son père, il avait parfaitement conscience qu’il ne pouvait compter que sur lui-même. La présence d’un frère ou d’une sœur lui aurait peut-être permis de supporter ce renfermement. Les membres du clan s’étaient toujours suffis à eux-mêmes. Mais pas lui.
Accablé, et ayant cogité pendant plusieurs mois, il prit la décision de partir, de quitter le manoir pour ne plus jamais y revenir. Il passa le pas de la porte pour la dernière fois. Edward avait 17 ans.

Explosion des libertés, ouverture la plus totale sur le monde. Il avait vécu en autarcie pendant toutes ces années, le changement s’avéra brutal, n’importe qui aurait pu s’y attendre. Comme si il avait passé la première partie de son existence dans la plus totale obscurité et que la lumière lui apparaissait enfin, éclatante, voire même éblouissante. L’avenir du Clan ne le préoccupait que très accessoirement. En l’absence d’héritier, ils se trouveraient bien un cousin éloigné à qui faire porter le poids de cette descendance qu’il se refusait à assumer. Il se trouvait un peu dans la situation d’un homme qui vient de gagner une fortune colossale au loto et qui se pose la sempiternelle, mais néanmoins délicate question : "Que faire ?" Epineux problème. Ayant toujours évolué au sein du Clan, il n’a pas pu vraiment faire la différence entre bien et mal. Il était en quelque sorte conditionné. L’attitude du Clan lui apparaissait comme exemplaire, certes, mais qu’était donc l’attitude à ne pas avoir ? Il n’en avait aucune espèce d’idée. Une sorte de naïveté, des plus candides.
Ce qui devait arriver, arriva. Ses fréquentations se firent des plus douteuses. Prostituées, dealers ... La Trinité : Sexe, drogue, alcool. Edward ou la déchéance, Edward ou comment devenir un Dandy. Toujours classe mais décadent. Mais tout n’était ni plus ni moins qu’un jeu. Dans une partie, il faut savoir prendre des risques, essayer toutes sortes de stratégies. Après tout, il ne faisait qu’appliquer sa vision de la vie à la lettre. Voila tout. Il n’était même pas près de sortir de ce cercle, n’ayant que très peu conscience de la situation dans laquelle il persistait à vivre. S’y enfonçant, inexorablement. Ni bien, ni mal. Jamais. Ni blanc, ni noir. Chacun était libre de mener sa vie, ou plutôt, sa partie, comme il l’entendait. Son chapeau haut de forme sur la tête, il était de ceux qu’il était courant de rencontrer la nuit dans les quartiers mal famés de Londres. Mais il s’y complaisait. Peut-être pour pallier à l’absence du Clan. Mais il ne croyait pas trop à cette théorie. Il s’était fondé un autre Clan. Qu’il n’avait pas vraiment choisi non plus. Qui était venu à lui par la force des choses. Le destin ? Existait-il réellement ?

Il considérait simplement qu’il avait mené sa partie de jeu. Bien ou mal, ce n’était pas à lui de juger. Pas maintenant. Seul l’avenir le lui dirait. La victoire n’est-elle pas seule preuve de l’efficacité d’une stratégie ? Assurément. Advienne que pourra.


Lien avec d'autres personnages : Aucun.

[Supplément] Comment avez-vous connu ° Les Gardiens ° ? Adresse donnée sur un autre forum [Merci Haru ^^]
Revenir en haut Aller en bas
Natsumi Hinishi
Gardien
Natsumi Hinishi


Nombre de messages : 76
Age : 32
Lié à : Sakuya
Date d'inscription : 17/02/2007

Edward Kinsale Empty
MessageSujet: Re: Edward Kinsale   Edward Kinsale Icon_minitimeLun 19 Fév - 14:24

c'est moi ! ^^

Shocked mon dieu ta fiche est tout simplement... superbe.

j'me sens toute nulle là... aller je m'en vais avant de flooder (non non c'est pas déjà fait )
Revenir en haut Aller en bas
Dieu
Administrateur
Dieu


Nombre de messages : 1262
Lié à : Un Farfadet nommé Désir
Date d'inscription : 25/10/2006

Edward Kinsale Empty
MessageSujet: Re: Edward Kinsale   Edward Kinsale Icon_minitimeLun 19 Fév - 19:56

Oh oui, que de belles fiches ces temps-ci !!
Félicitations ^_^

Elle est validée, naturellement !
Donc, je t'attribue un ptit Gardien en MP Wink
Revenir en haut Aller en bas
http://levi-corpus.activebb.net/index.htm
Contenu sponsorisé





Edward Kinsale Empty
MessageSujet: Re: Edward Kinsale   Edward Kinsale Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Edward Kinsale
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
° Les Gardiens ° :: ° Les Gardiens : Introduction ° :: Le Livre des Vivants :: Mortels Acceptés-
Sauter vers: