Nom : Jacobsson
Prénom : Manuel
Surnom : Docteur
Âge : 32 ans.
Date de naissance : 12 mars 1975
Nationalité : Canadien (Ontario)
Origines : Anglo-Canadien
Situation civile : Marié deux fois, veuf une fois, divorcé, père.
Profession : Chirurgien.
Rapide description physique :
Il est tout d'abord à dire que Manuel n'est pas extrêmement grand, c'est tout juste en fait s'il pourrait prétendre avoir le mètre 80. Il a sinon une maigre carrure, de par des membres filiformes restants délicats et élancés. Mais malgré tout, cela ne tombe dans aucun aspect d'extrême osseux ou cadavérique et reste sous toutes proportions gardées bien équilibré. Manuel possède une peau qui reste en soi assez pâle. On ne pourrait pas dire blanche, mais elle possède une sorte de luminosité claire, gardant toutefois un aspect terne constant. Sous une tournure différente, suite à l'incendie de l'asile, son corps garde des marques de l'événement.
Son visage, quant à lui, est resté parfaitement intact. Ce, certainement dû au fait qu'il portait un masque lors de l'incident. On peut noter aussi ses mains qui sont restées toute aussi belles qu'avant, à coup sûr grâce aux gants. Pour en venir justement à son visage, ce dernier à une forme d'ovale un peu mince. Les joues légèrement creuses, rétrécissant ainsi son visage, semblent lui donner un air un peu plus réfléchi. Son visage est justement cadré par des cheveux d'une teinte mélangeant le noisette, le marron et l'acajou.
Ces derniers semblent avoirs un aspect constant légèrement éméché, mais gardant une allure malgré tout soignée. Ils sont coupés un peu inégaux, mais on pourrait généraliser le tout en disant qu'ils descendent au plus bas au début de sa nuque pour l'arrière, et à la moitié de ses oreilles. Sur l'avant, soit placés ou coupés, ses cheveux ne lui cachent toutefois jamais complètement les yeux. Justement, ces derniers possèdent chacun un iris d'un joli brun-grisâtre, qui ne garde presque aucune brillance, mais gardent toutefois ce genre de magnétisme. Il a un nez fin, tout comme ses lèvres, d'ailleurs, mais ça lui rajoute un charme.
Pour y aller sur le reste de son corps, disons tout d'abord qu'il a de très belles mains, aux long doigts délicats, lui ajoutant à une belle agilité. Son corps, lui, n'a pas complètement hérité de la chance de son visage et de ses mains d'êtres restés intacts suite à l'incendie. Son torse reste marqué d'une cicatrice d'envions cinq centimètres proche de l'endroit où se situe le cœur humain. Il a sinon plusieurs marques ou cicatrices légères sur le bras gauche et le poignet droit, et encore quelques marques de brûlure sur la taille.
Si on quitte un peu l'aspect corporel et qu'on s'oriente vers l'allure quotidienne, soit sous la forme vestimentaire, on pourrait dire que Manuel n'est pas réellement le genre de type bien original, s'agrémentant aux tendances quotidiennes.
Description psychologique :
Manuel est quelqu'un qui a tout d'abord de bonnes intentions, mais lesquelles ne sont pas toujours réalisées comme il l'aurait aimé, comme il aurait dû être. Il a une façon plutôt maladroite de faire les choses, et une certaine difficulté à centraliser ses priorités et ses intérêts.
Manuel est quelqu'un aussi de très rationnel, de très terre-à-terre, quelqu'un qui ne voudra pas s'imaginer de fausses joies, jouer avec les «si». Il ne croit ni aux miracles, ni a la magie, ni aux quelconques formes de paranormales, de vie après la mort [etc]. Il croit en ce qu'il peut voir, toucher, prouver. Il est aussi tête dure, et croit à ses propres idées, alors il sera difficile de lui faire avaler quelque chose qu'il pense impossible sans pouvoir le lui prouver concrètement.
Il n'est pas très optimiste, plutôt axé sur le pessimiste. Il préférera voir le mal d'une situation, pour être heureux si c'est le contraire qui arrive, mais pas déçu si elle tourne mal. Manuel reste sinon très posé, calme, attentif, patient et réfléchi. Mais il peut aussi s'avérer très excessif quand la situation dépasse ses limites, dépasse ses contrôles. Il a de bonnes conversations, de bonnes éthiques de vies, ses propres visions de maints événements. Il peut sinon s'avérer très amusant, drôle.
Il a une phobie des chats, dû à un incident dans son enfance et déteste prendre le train ou le bateau. Ceci étant simplement une peur irrationnelle car dû à aucun événement particulier.
Bisexuel, il est attiré autant par les femmes que les hommes, mais se refusera bien plus longtemps son amour pour un homme, contrairement à une femme à laquelle il pourrait s'abandonner plus rapidement. Mais il tend maintenant à être hésitant envers elles, du fait de ses deux expériences précédentes.
Il adore les enfants, sa fille comprise, et regrette de l'avoir perdue. En fait, il aimerait simplement pouvoir la revoir, au minimum.
Mise à part cette passion pour la médecine en générale, il est aussi un très bon guitariste [classique, surtout], la musique restant l'une de ses passions qu'il n'a jamais voulu montrer, de sorte qu'il n'a jamais fait entendre sa musique à personne, outre sa fille.
Mortel de : À déterminer
Passé :
C'est en date du 12 mars 1975 que naît Manuel, deuxième et dernier garçon d'Hélène et Williams.
Son enfance s'oriente plutôt normalement, il suit l'école la bonne partie de sa journée, et en rentrant, s'amuse comme un enfant le ferait. Au final, une enfance plutôt commune et ordinaire.
Alors qu'il atteint ses 11 ans, il rentre au deuxième cycle d'enseignement. C'est aussi le temps où son frère se mari, ce dernier a alors 17 ans, et il quitte la maison. À partir de ce moment, Manuel se sent un peu plus libre. En soi parce que l'opinion de son frère comptait beaucoup pour lui, et que lorsqu'il habitait dans la maison avec eux, il avait toujours en même temps redouté son opinion. Parce que qu'il s'y était toujours fié, et que sans totalement le vouloir, elle l'avait toujours influencé. Mais maintenant, le fait qu'il n'était plus là lui permettait un peu plus de faire ce qu'il voulait, de s'assumer lui-même… Il aurait toutefois été trop dire qu'il fut content de son départ, ce qui était en soi bien faux. Non, il aimait bien trop son frère pour cela.
Mais l'événement changea un peu sa vie, de sorte qu'il joua comme élément déclencheur. Cette même année, soit à onze ans, il se fit sa première copine, petite amie. Ce fut en même temps sa première relation avec une fille de son âge, de sorte qu'il n'en avait pas comme amie. Première relation avec une fille, sous l'envie de ses copains parce qu'il était le premier. En fait, ça résultait surtout à une sorte d'expérimentation, de relation de découverte plus qu'autre chose. S'il y avait quelconque sentiment entre eux deux, ce fut plutôt un attachement qui se lia au fil des jours qu'autre chose, non réel amour. Ils restèrent tout de même ensemble près de cinq mois. Mettant fin à leur relation plus par obligation, parce que la jeune fille se devait obligée de suivre ses parents dans leur émigration vers Etats-Unis. Manuel n'en fut pas tant affecté que cela, plus triste de perdre une amie que de perdre sa petite amie. C'était en soi plus la relation qu'ils avaient construit, l'une d'amitié, avec peut-être légèrement plus de rapprochement, mais ne touchant pas même l'amour.
Ayant entre temps obtenu ses 12 ans, c'était quand même à dire que les relations amoureuses n'obtenaient pas encore la plus grande place en raison d'importance chez lui. Aussi, ne chercha-t-il même pas à s'en faire de nouvelle. Il eut plutôt l'envie d'avoir un chat. Envie soudaine comme ça, à laquelle ses parents ne mirent aucune objection, et il obtint un chat deux semaines plus tard. Un joli chaton, tigré dans les tons de gris et d'orangés, peut-être entre trois ou quatre mois, pas plus. Tout se passa bien jusqu'à ce que le chaton atteigne environs un an. Alors que Manuel le rentra, il remarqua l'oiseau que celui-ci avait comme proie entre ses dents. L'oiseau semblait encore vivant, et Manuel voulu l'enlever de l'emprise du chat. Mais celui-ci sembla contraire à cette idée, et devint méchant. Il griffa Manuel sur tout l'avant-bras gauche ainsi que le poignet droit. Le bras maintenant en sang, recouverts de griffures, il lâcha toute attention sur le chat et s'en éloigna plus que rapidement.
C'est à partir de ce moment-là qu'il développa cette phobie des chats. Il garda aussi des marques sur son avant-bras gauche et son poignet droit, des cicatrices formant des marques légères mais permanentes.
Il se fit une autre petite copine entre temps, rien encore de très sérieux. Il finit son deuxième cycle d'éducation, et décida au final de se diriger vers des études en médecine. Pas premièrement parce qu'il le voulait et que c'était quelque chose qu'il cultivait comme idée depuis tout jeune. Mais plutôt comme c'était arrivé. De par ses bonnes notes scolaires, il s'était ouvert plusieurs portes, et avait simplement choisi médecine comme celle qui semblait au plus lui ressembler, être capable de l'intéresser.
Il débuta ainsi ses études de médecine générales l'année suivante, soit alors âgé de 17 ans. Il rencontra cette même année Julia, qui étudiait pour devenir infirmière. La chimie fut instantanée entre eux deux et ils sortirent ensemble quelques deux mois plus tard. Au bout de deux ans, alors qu'il avait ses 19 et elle ses 17, ils se marièrent. Julia venait tout juste de recevoir son diplôme en tant qu'infirmière, et pour Manuel, il continuait encore les études qui déjà s'annonçaient longues. Leur mariage se fit dans la belle église, et ils échangèrent vœux, baisers et bagues devant leur famille respective et leurs amis. Avec l'argent reçu pour le mariage, ils s'achetèrent leur première maison. Pas bien grande, certes, mais tout de même spacieuse et bien assez conviviale pour deux personnes.
Deux belles années qui suivirent, où Manuel continua encore ses études pour devenir médecin. De plus en plus qu'il avançait dans son cheminement, de plus en plus qu'il se prenait de cet intérêt démarqué pour ce domaine. Mais au bout de presque deux années complètes, le diagnostique d'un cancer avancé fut déclaré pour Julia. La maladie de sa femme affecta Manuel, de sorte qu'il délaissa un peu ses études, malgré ce qu'elle cessait de lui répéter, soit de continuer encore, parce qu'il serait bientôt au bout de tout cela. Parce qu'elle serait guérie, et qu'ils pourraient même travailler ensemble, lui docteur, elle infirmière. Mais ça ne put se réaliser. Elle finit par décéder : les traitements avaient commencés trop tard, le cancer était déjà trop intégré à l'organisme. Manuel fut détruit par la mort de Julia, et il délaissa ses études un certains bout, restant chez lui, à ne rien faire, sinon pleurer sa conjointe défunte.
C'est après presque six mois qu'il décida de reprendre ses études, mais autre part. S'éloigner un peu de sa famille, de sa maison qui lui rappelait trop de souvenirs, tenter de passer à autre chose. Ainsi, il prit l'avion et fugua son Canada natal. Il se loua un logement dans la grande ville où se trouvait l'école de médecine, et reprit doucement ses études où il les avait laissées. Il tenta tout aussi de se refaire des amis, et pour oublier, il tenta de noyer sa peine avec l'alcool et les courtes relations frivoles. Il découvrit ainsi sa bisexualité durant ce laps de temps. Débutant sous l'alcool, il savait toutefois que l'attirance n'était pas due aux effets de la boisson et qu'il était encore sous pleine conscience et contrôle. Ils finirent au lit. Durant cette période, il recommença avec d'autres hommes quelques autres fois, mais toujours sous une grande discrétion, restant caché, et ne l'affirmant pas. Parce que lui-même, il se refusait à s'avouer ce fait, même s'il le vivait.
Il eut à la suite cette passe où il joua d'alcool presque tous les jours. Et c'est à se demander comment il réussit à travers de tout cela à continuer ses études de médecine et surtout, à continuer de les réussir et de bien les mener. Même qu'il choisit sa spécialisation cette même année, se dirigeant en chirurgie, ce qui l'intéressait de plus en plus. Et toutefois sans tomber dans l'alcoolisme, il se rendit compte qu'il abusait trop, que ça vie ne lui semblait n'avoir plus de sens. Que depuis la mort de Julia, il ne lui semblait n'avoir rien fait de bien, rien avancé de bien.
Et comme répondant à cette requête de changement et d'avancement, il rencontra un peu moins d'un mois plus tard Elizabeth, professeur au niveau du premier cycle. Ils ne mirent pas de temps à sortir ensemble, et Manuel découvrit une nouvelle chimie, qu'il se refusa toutefois à comparer avec celle qu'il avait vécue avec Julia. Ils se marièrent alors qu'il avait ses 28 ans, elle ses 25. Il termina ses études quelques années plus tard, et devint finalement réellement chirurgien. Il n'obtint par contre pas encore un réel poste permanent en tant que chirurgien, et joua surtout de médecine générale, quelques chirurgies par-ci, par-là, mais pas à temps plein.
Cette même année, il mit enceinte Elizabeth, et neuf mois plus tard, fit lui-même l'accouchement. Alors père d'une jolie petite fille qu'ils prénommèrent Cayley. Nouvelle phase de bonheur. Leur petite fille grandissait assez bien.
Il trouva un poste permanent en tant que chirurgien dans un petit hôpital annexé à un asile. Mais cette phase heureuse ne dura pas. Leur relation de couple avec Elizabeth se détériora, en grande partie due au fait qu'il travaillait trop et qu'il passait peu de temps à la maison, à s'occuper de la petite. Quelques semaines après ses 31 ans, elle lui présenta les papiers de divorce, qu'il refusa d'abord de signer. Elle porta le tout en appel à la cour, et lui savait parfaitement que cela signifiait qu'il était perdu. Que le divorce aurait lieu, et qu'Elizabeth se retrouverait avec la garde complète de leur fille.
Il s'évada encore plus dans le travail, à partir de cette annonce-là. Ce qui n'était pas à l'aider dans sa cause. Ce fut quelques mois avant l'appel au tribunal que l'incident de l'asile se produisit. Un feu se déclara. Provocant par le fait même émoi chez les patients. Il voulut d'abord les aider, mais l'un deux, pris de panique, le frappa au niveau de la poitrine, créant une coupure, et lui faisant perdre connaissance par la même occasion. Les pompiers le sortirent de là, mais il garda en souvenir une cicatrice et quelques marques de brûlure.
Puis, rajoutant à ses malheurs, l'appel du tribunal arriva finalement. Elizabeth gagna, bien évidemment. Gardant aussi la garde complète de Cayley. Perte de sa femme, perte de sa fille, perte de son travail à l'hôpital : il retomba dans l'alcool, cette fois, rétrécissant la frontière qui restait avec l'alcoolisme, recommença à tenter d'oublier, par divers moyens, n'importe lesquels.
Lien avec d'autres personnages : Aucun déterminé [Ouvert à toute proposition]
[Supplément] Comment avez-vous connu ° Les Gardiens ° ? : Via Tour de Jeu.
Sam 5 Mai - 6:57
