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 Dimitri Lockhearth

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2 participants
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Dimitri Lockhearth
Mortel
Dimitri Lockhearth


Nombre de messages : 21
Age : 36
Lié à : Maddie Anderson
Date d'inscription : 12/04/2007

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MessageSujet: Dimitri Lockhearth   Dimitri Lockhearth Icon_minitimeMer 18 Avr - 4:15

Nom : Lockhearth
Prénom : Dimitri
Age : 19 ans.
Profession : Je fais des études à l’université en sciences et j’ai un job d’étudiant comme documentaliste à la bibliothèque.

Description physique :

Un coup d’œil dans la glace. Un large regard bleu me fait face. Un regard triste posé sur un monde que je ne connais plus. Le plus souvent ces deux morceaux d’océan, ces éclats de saphirs fuient les autres regards ou tout ce qui pourrait rendre humide cet océan. Ils ne brillent plus de cet éclat de vie qui faisait rayonner mon visage comme sur les nombreuses photographies. Les paillettes qui y pétillent quelques fois ne sont plus que les larmes que je retiens. Parfois mes paupières se ferment à demi et mon regard court dans le vague. Ma peau est claire. Mes traits sont fins. On peut dire que j’ai un visage doux, agréable à regarder. Il n’y a rien d’agressif, souvent impassible. Je sais que mon visage n’exprime presque plus rien, plus aucun sentiment. Excepté peut-être une sorte de tristesse sans violence, une envie d’illusions, une envie de reconnaître ce que je vois.
Une main dans mes cheveux. Elle glisse agréablement. Ils sont fins et plein d’énergie. Tous neufs, je me rends compte qu’ils poussent vite. Ils sont bruns. Ils recouvrent ma nuque à moitié et cachent parfois mon front. Je ne les coiffe pas, ils n’en ont pas besoin. Ils sont doux et soyeux.
Je mets un Tee-shirt et recouvre les muscles fins, délicatement dessinés qui sculptent mon corps. Sportif depuis toujours, j’entretiens un corps athlétique empli de force, d’énergie et de souplesse.
Je n’ai plus véritablement de style vestimentaire. Je ne le considère plus vraiment comme le mien. Je mets tout simplement les vêtements que j’ai dans mon armoire. En regardant les photographies et en examinant les habits que je possède, je vois que j’ai souvent changé. J’ai pu passé d’un style des plus classiques à quelque chose d’original voire farfelu. Maintenant je recherche avant tout le confort. Ma façon de m’habiller à arrêter d’être une façon de m’affirmer, de dire qui j’étais.

Description psychique :


‘Le patient souffre d’amnésie…
Il traverse une grave crise d’identité. Il ne sait plus qui il est. Cette perte a entraîné une souffrance. Et cette souffrance s’est peu à peu changée en indifférence.
En effet, le patient ne présente que peu d’intérêt pour les êtres et les choses qui l’entourent. La vie semble n’avoir pour lui aucune valeur, ni aucun sens…’



La plupart des choses me laissent indifférent. La vie n’a qu’une saveur fugitive. J’ai l’impression de ne plus y être attaché du tout. On pourrait croire que je suis adepte de la philosophie « carpe diem ». Saisir l’instant, vivre au jour le jour. C’est en effet plus ou moins ce que je fais. Quoique en fait je ne sais pas si on peut réellement dire que je « profite » de l’instant présent. Mais de toute façon comment pourrais-je vivre en prévoyant, en pensant à l’avenir alors que je n’ai plus aucune idée de mon passé ? Je ne sais pas qui je suis et je n’ai pas envie d’être celui qu’on me dit que j’étais avant.
Avant. C’est fini. Je ne suis plus ce jeune homme là. Cet homme-là est parti avec ma mémoire.
Je peux être insupportable. Il faut dire que je supporte assez difficilement la compagnie des autres. « C’est dommage, toi qui étais si sociable ». Ma mère regrette visiblement son dynamique, enjoué, sportif garçon à l'avenir si prometteur. Jeune homme populaire, intelligent, promis à un brillant avenir, toujours entouré d’amis qui l’apprécient véritablement. Jeune homme qui aimait la vie et qui était aimé.
Maintenant ? Jeune asociale, plongé dans un livre, dans une piscine à faire encore et encore des longueurs, ou encore s’enfermant dans une musique en courant ou en dansant. Un jeune homme qui ne porte sur le monde plus qu’un regard vide d’envie et d’intérêt.
Heureusement que j’ai déménagé. Je ne supportais plus la présence de mes amis. Tous ces gens qui m’ont connu. Ces personnes qui en savent plus sur moi que moi. Ces gens qui me violent dans mon intimité. Je me sens mal-à-l’aise, épié, agressé en leur présence. Ils me connaissent, mais moi je ne les connais pas, je ne les reconnais pas, même si je les vois sur de nombreuses photos. Ces photos, que je regarde si souvent alors qu’elles me font mal, alors qu’elles me montrent douloureusement ce que j’ai perdu, ce que je ne sais plus. Ces photos qui devraient faire sourire en remémorant un souvenir, me font pleurer car moi j’ai oublié.
J’essaie d’éviter la compagnie des êtres de chair, préférant de loin celles des êtres de papiers. Je préfère être avec les gens qui peuplent les histoires que je lie ou que j’invente, ces mondes dans ma tête. Eux je les connais, et je leur dis qui je suis.
Bien sûr je ne suis pas complètement mauvais, je n’ai fondamentalement rien contre les autres (ceux que je n’ai pas connu du tout), et je reconnais que parfois leur compagnie peut être agréable, mais c’est juste que je ne ressens aucun besoin, aucune envie vis-à-vis de celle-ci (leur compagnie) et je me fiche totalement d’être antipathique, désagréable et seul.
De quoi pourrais-je leur parler ? Mon passé ? M’en souviens pas. Mes « idées » ? Je n’en ai pas. Des livres que j’ai lus ? Ils n’ont qu’à les lire. Bien sûr je pourrais toujours trouver quelque chose à leur dire, discuter avec eux et y prendre du plaisir. Au fond de moi je sens que j’appréciais cela avant, les conversations, les autres. Mais maintenant souvent j’ai mal de voir ces passés sur pattes me narguer face au vide du mien.


‘Peut-être de façon un peu contradictoire, en parallèle à son « indifférence », le patient semble avoir développer une sorte de paranoïa. Il lui arrive souvent de se sentir « épié »…
Lorsqu’il entre dans une pièce ou la quitte, il réalise un rituel particulier… Il se déplace en longeant les murs. Il craint les grandes étendues vides, il ne les traverse jamais…
Cependant il n’en est pas réellement conscient, ou refuse de se l’avouer.’



Cette indifférence a fait de moi quelqu’un de calme et de posé, je ne m’énerve jamais. Comment pourrait-on s’énerver en ne ressentant quasiment rien ? De plus grâce au sport et à la danse, j’ai un fabuleux moyen de dépenser mon énergie, de me défouler, de me vider. Afin d’éviter d’accumuler de la colère, du ressentiment. Une bonne séance de natation, un bon footing, ou une danse sur une musique énergique et je suis aussi impassible que la pierre. Je m’endors tranquillement, sans aucune pensée, sans aucun regret, on pourrait presque dire : « heureux ».
Oui j’aime le sport. Un peu tous, mais principalement la natation et la course. La natation parce que j’adore le contact avec l’eau, être dans ce cocon humide et si agréable. Et la course parce que ça évide et ça défoule très efficacement et ça permet d’être entouré de musique.
Car j’aime la musique. Je n’ai plus vraiment de style, j’écoute tout ce qui « me tombe sous la main ».
J’aime particulièrement les musiques douces, tristes ou mélancoliques. Un air émouvant, des paroles touchantes. Les rythmes plus lents, propices à faire monter des larmes. Mais une musique entraînante, et mon corps commence à vibrer, à bouger. Oui j’aime la danse, j’aime danser. Une des dernières choses qui m’intéressent, et me tirent de mon indifférence, c’est la lecture. J’aime me plonger dans un livre, partir, là où mon absence de souvenirs n’a aucune importance. J’aime ces activités parce qu’elles me libèrent, elle me détachent pour un temps de cette vie qui n’est plus réellement la mienne. Je n’ai pas besoin de souvenir, d’un passé pour pouvoir les apprécier. Je sens qu’elles sont imprimées en moi. Parfois j’ai l’impression que c’est le seul moyen que j’ai pour me créer un passé.


‘Autre élément important, cette « présence ». Elle est surtout dans ses rêves. Il « sent » le souvenir de quelqu’un. Il est incapable de mettre un visage ou un nom, mais il a la forte impression qu’il avait des sentiments très forts pour cette personne. En même temps il ressent une peine qu’il n’arrive pas à expliquer. Peine qui s’intensifie en présence de son père pour qui il a développé une colère étrange et à priori sans raison. J’ai interrogé ses parents sur la question, ils ne m’ont pas appris grand chose, mais j’ai l’impression qu’ils ne me disent pas tout.
J’imagine qu’il s’agit d’une personne aimée, peut-être à l’insu des parents. Peut-être que cette personne est liée au traumatisme qui l’a amené, quoique là encore j’ai le sentiment que l’on ne me dit pas tout. Bien sûr ce ne sont là que des suppositions, je ne peux être sûr de rien.

Ce que je peux dire c’est que ces électrochocs ont eu des effets négatifs sur le patient. Je ne comprends pas pourquoi on a souhaité lui en prescrire. Et j’ai bien peur qu’il y ait des conséquences dont on ne sait encore rien.’

extraits des rapports du Docteur M.Astan,
psychiatre à l’hôpital de l’Inquisition
.


Mortel de : Maddie Anderson

Passé :

J’ai mal. Ma tête semble serrée, piquée de tous les côtés. Tout mon corps me fait mal. Je gémis, expression de ma douleur. Je suis allongé sur un lit. Les draps sont frais, mais j’ai l’impression que ça fait longtemps que je suis allongé là. Je tente douloureusement d’ouvrir les yeux.
Lumière trop vive. Je n’y arrive pas.
Je me retourne et essaie de respirer profondément. Dans mon mouvement, je sens que j’ai quelque chose dans le bras, je sens un tube contre ma peau, une aiguille enfoncée pour permette à un liquide d’entrer et de se diffuser dans mon sang. J’essaie à nouveaux d’ouvrir les yeux.
Lentement. Je finis par y arrive, je jette un coup d’œil sur la chambre d’hôpital dans laquelle je me trouve.
Une femme bouleversée s’approche vivement. Elle m’aide à m’asseoir et elle me sert tendrement dans ses bras. Mais qui est-elle ?

Qui suis-je ?

La femme a des larmes plein les yeux. Je lui pose une question. A lire son visage on a l’impression que son cœur s’est déchiré. Elle me prend à nouveau dans ses bras. Elle m’appelle « mon chéri », « mon amour ». Elle dit être ma mère. Je lève mes bras engourdis et lui offre l’étreinte qu’elle attend.
Alors j’aperçois quelqu’un d’autre dans la pièce. Un homme aux épaules larges qui me fixe. Je ne sais pas qui sait et je n’arrive pas à définir ce qu’il y a dans son regard. Mais il se passe quelque chose d’étrange. Je sens au fond de moi quelque chose qui grogne, une colère, une haine tapie, au fond, qui semble ne demander qu’à sortir et à s’attaquer à cet homme qui me regarde droit dans les yeux.

Les jours qui suivent défile sans que je puisse m’y accrocher. On me fait de nombreux examens, on vérifie comment je vais. On me parle, on me demande ce que je ressens. On commence à me raconter, mais ces conversations me gêne, me trouble, je ne les aime pas. La douleur qui parcourt toujours mon corps et ma tête s’atténue peu à peu. Je me sens de mieux en mieux, de plus en plus libre de mes mouvements.

Une main sur ma tête. Une peau légèrement rugueuse, des cheveux rasés qui repousse. J’ai quelques marques étranges. Quatre ronds noirs lorsque je me regarde dans une glace. Là, mes cheveux ne repoussent pas. Je lie le tube de la pommade que l’on me met chaque jour… contre les brûlures.

On ne me dit pas pourquoi je suis à l’hôpital. « Accident » On parle de « traumatisme ». Ma mère me dit qu’il fallait « me guérir ». Mon père : « j’espère que ça a marché ». Mais je ne comprends pas, je ne sais pas. Pourquoi suis-je allongé sur ce lit ? Que sont ces brûlures sur mon crâne ? Et pourquoi j’ai perdu la mémoire ? Pourquoi je n’arrive pas à dire qui je suis ?

Petit à petit les jours finissent par se ressembler. J’ai commencé à voir un psychiatre pour m’aider à faire face à la « situation », et pour voir s’il peut m’aider à « retrouver » ma mémoire. A retrouver ce que j’ai « perdu ». Mais en fait je ne l’ai pas « perdu ». On me l’a volé. On me l’a pris. Je le sais. Je le sens. Je en ne saurais pas dire pourquoi, ni comment. C’est une impression qui est née en moi rapidement et qui ne m’a plus quitté.

On m’a apporté des photographies, des souvenirs, des objets de mon passé, des personnes de mon passé. Douleurs, souffrances, mauvaises impressions, mauvais moments. Je n’aime pas ces êtres, ces objets qui savent tellement sur moi. Il me regarde avec leur regard de compassion ou de pitié. Leur regard de personnes désolées de ce qui m’arrive.

Je suis revenu chez moi, enfin chez moi. Comment me sentir chez moi dans cette immense maison où je me perds ? Comment sentir que cette chambre est la mienne alors que je n’ai mis aucune affiche, n’ai caché aucun secret.

Tous attendent et veulent cet être que j’étais et que je ne suis plus. Je ne suis plus personne. Je ne suis plus rien. J’aimerais tant qu’on me laisse tranquille.

Après quelques semaines, je dis à mes parents que je veux changer. Aller ailleurs. Dans une maison, dans une ville toute neuve, que je ne connais pas, enfin que je ne connaissais pas avant.

Ils semblent soulagés. Je ne sais pas pourquoi mais ça n’a pas d’importance.

On part, on déménage. Nouvelle vie, nouveau départ. Je m’inscris à l’université, en science. C’est mon père qui a insisté et ma mère pense comme lui, elle dit que c’est important, il faut penser à mon avenir. Ils sont persuadés que je vais retrouver goût à cela, que cela va m’aider et que bientôt je serais aussi doué qu’avant. Moi je m’en fiche, j’accepte pour éviter une discussion.
En échange j’obtiens de faire un petit boulot étudiant. J’en trouve un à la bibliothèque. Mon père était réticent, mais ma mère a réussi à le convaincre.

Voilà un résumé plus ou moins cohérent de ma vie. Il n’y a pas grand-chose ? Mais pour moi, il n’y a que cinq mois que ma vie a commencé.

Je m’appelle Dimitri, j’ai 19 ans, toutes mes dents et aucun passé.


Comment avez-vous connu le forum ? Top site et pub par une amie.


Dernière édition par le Ven 20 Avr - 20:43, édité 2 fois
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Marie M
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Lié à : Non mais c'est une question à poser à une demoise... jeune hom.. enfin...
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MessageSujet: Re: Dimitri Lockhearth   Dimitri Lockhearth Icon_minitimeMer 18 Avr - 13:09

Exellente fiche, j'ai prit beaucoup de plaisir à la lire, même si le "je" m'a déstabilisée au début.



Allez
Validé
co-documentaliste



PS: Si tu es documentaliste tu me "connais", et tu "connais" Mr Kadamon, mais connaître est un ben grand mot bien sûr... Et pense a enlever le e de chair
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Dimitri Lockhearth
Mortel
Dimitri Lockhearth


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MessageSujet: Re: Dimitri Lockhearth   Dimitri Lockhearth Icon_minitimeVen 20 Avr - 21:12

(J'avais oublié)

Merci beaucoup, (pour la validation et pour les compliments)

et merci aussi pour le p.s, j'avais pensé que j'aurais rencontré M. Kadamon (vu qu'à priori c'est lui qui m'a engagé) mais j'avais oublié de penser qu'il m'aurait présenté mes 'collègues", merci merci, en plus ce sera plus facile pour le rp si jamais on est amené à se rencontrer.

Comme je vois que ce que je raconte n'est pas très intéressant (j'avais envie de parler) je m'en vais

Merci encore.
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Zahikel
Invité




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MessageSujet: Re: Dimitri Lockhearth   Dimitri Lockhearth Icon_minitimeLun 23 Avr - 1:27

Décidément, nous voilà avec trois amnésiques:Ariane, Asphodèle, et vous, dernière recrue, en plus d'être dôté de quelques névroses accentuées.

Est ce que, mon personnel tout entier se doit d'être anormal?
Me Gardien Supèrieur attirerait-il commeun aimant, les écorchés par trop froussards?
Encore une victime des dérives psychiatriques, décidément!

Il va falloir renommer la bibliothèque: "L'Asile des Livres" Wink

Bienvenue, donc, très cher assistant.


***



Le "petit Lockhearth", comme le lui avait fait comprendre l'aimable secretaire, était un jeune homme à choyer, dont les reccomandations élogieuses de son père, se targait d'une surprotection permissive.
Le bibliothécaire ne laisse rien paraître, seul son sourire énigmatique parviendra à la fuite d'une zelée fonctionnaire.
Soit, Marie aurait donc un compagnon.
Camarade de misère?
Ironiquement, ses deux êtres s'étaient peut-être croisés au détour "d'une pathologie à traiter". L'homme ne crispe pas sa machoire, ni ne fera blanchir ses phalanges à l'idée des maltraitances, il reste imperturbable, le gamin aux saveurs déchues sera amener à de nouveau goûter.
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MessageSujet: Re: Dimitri Lockhearth   Dimitri Lockhearth Icon_minitime

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