° Les Gardiens °
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 ~ Stevenson Duran ~

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2 participants
AuteurMessage
Stevenson Duran
Mortel
Stevenson Duran


Nombre de messages : 62
Lié à : Lea Eiden
Date d'inscription : 07/04/2007

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MessageSujet: ~ Stevenson Duran ~   ~ Stevenson Duran ~ Icon_minitimeSam 7 Avr - 18:56

Nom : Duran

Prénom : Stevenson

Surnom : Il est généralement appelé Steven car c'est le nom qu'il donne, il trouve que son prénom complet est trop long.

Âge : 23 ans

Profession : Il a le cursus d'étude et les capacités pour être médecin mais n'a jamais passé de diplôme. Alors il n’a pas de profession.

Rapide description physique :

Grand et mince, si sa maigreur n’était pas aussi avancée, il pourrait être fort charmant. D’importantes cernes soulignent ses yeux bleu-gris et contrastent avec le teint pâle, presque cadavérique, de sa peau. Malgré le fait qu’il vive en partie, voir complètement dans la rue, cela n’empêche pas qu’il soit très propre sur lui, comme le montrent ses cheveux bruns mi-long toujours propres et ses vêtements, bien que peu nombreux, lavés toute les semaines. Son visage et son regard resteront froids et fermés à quiconque même à la plus jolie des demoiselles. Certains pensent, à cause de la couleur extrêmement claire de ses yeux, qu’il est aveugle mais il n’en est rien.
Pour ce qui est de son style vestimentaire, il porte des costumes, uniquement des costumes et c’est d’ailleurs la seule chose que contient le sac en bandoulière qui ne le quitte jamais. Nous pourrions rentrer dans les détails pour vous dire qu’il porte des boxers en sous vêtements mais je doute que cela ait une réelle utilité, alors nous nous abstiendrons. Par contre, il porte une boucle à l’oreille droite, une croix d’argent unique de la paire préférée de sa mère.


Description psychologique :

Autrefois joyeux et souriant, Steven est devenu froid et semble d’ailleurs dépourvu de quelconques sentiments. Mais il n’en est rien, la tristesse et la douleur psychologique sont présentes sous ce visage et ce regard impénétrable. Un bon psychologue diagnostiquerais une profonde dépression ce qui est totalement vrai mais à un détails près. Il est en réalité encore en état de choc suite au décès de sa mère, et en plus de sa dépression, il commence a développer une névrose psychotique. S’enfermant petit à petit dans un monde idyllique où sa mère vit toujours à ses cotés, il lui arrive parfois de parler seul. Il a aussi, de temps en temps, des pulsions suicidaires sans qu’il puisse réellement jamais le faire, trop lâche pour aller jusqu’au bout, mais cela l’amena de nombreuse fois à être hospitalisé.
Si on mets de coté ces « quelques détails », Steven est un jeune homme extrêmement intelligent. Sa capacité d’apprentissage en autodidacte lui a permit d’atteindre le niveau d’un médecin de métier et pourrait lui permettre d’exercer dans la plus stricte légalité, si il passait le diplôme.
Quand à ses goûts, Steven a perdu l’amour pour quoique se soit si ce n’est les livres et la race canine. Pour ce qu’il n’aime pas cela se résume en une chose : que l’on dise du mal de sa défunte mère. Mais il lui arrive d’apprécier rendre service à autrui grâce à son savoir médical mais on ne peut pas dire non plus qu’il aime ça.


Mortel de : Lea Eiden

Passé :

Tout commence par une femme, tout commence toujours par une femme.
Elle était le monde pour moi, mon point de repère, je l’aimais plus que tout. Mais elle, m’aimait-elle autant ? Cette angoisse me poursuivait chaque jour, chaque matin ou je me réveillais, les draps trempés de sueur d'inquiétude, la peur qu’elle ne soit plus là, qu’elle soit partit loin, sans moi, m’abandonnant dans ce monde cruel et sans pitié…

Pour moi, la vie sans elle ne pouvait se concevoir, elle était tout pour moi. Qui est-elle ? Ma mère bien évidemment. Lié à elle de part ma naissance sanglante, je regrettais que l’on ait coupé le cordon, peut être qu’ainsi j’aurais pu rester à jamais auprès d’elle. Mais les années passaient, les amants prenaient peu à peu une place, bien qu’inférieur à la mienne, trop importante à mon goût… Trop jeune pour comprendre quoi que se soit, je me demandais pourquoi tant de visages différents défilaient à la maison, pourquoi repartaient-ils si vite ? Mais je me contentais de son affection, et son doux parfum enivrant me faisait tourner la tête lorsqu’elle m’étreignait. J’étais heureux ainsi.

Les années passaient, implacables, je grandissais et à mon grand désarrois, certaines choses dont le sens m’échappait jusque là, m’apparaissaient alors clairement… Dans un langage châtié, ma mère était une femme de nuit, mais les rustres la disaient catin, poule de luxe. Blessé dans mon orgueil et surtout dans mon amour pour cette femme que j'aimais plus que tout, je commençais à chasser tout homme qui tentait de l’approcher, mais rapidement je compris mon erreur. Il existe toujours plus fort que soit, et malgré mon zèle prononcé, je ne réussis pas dans mon entreprise… Et pourtant, elle souriait en soignant mes blessures, et malgré le fait que je la dépasse de quelques centimètres depuis de nombreux mois, elle continuait de m’appeler « mon tout petit ». Jamais je ne me risquais à la reprendre, lui rappelant que j'avais grandit, ces petits mots étaient tout ce que
'il me restait d’elle qui m'était réservé, avec son sourire et ses mains douces qui pansaient mes blessures.

Malheureusement, elle tomba malade. Les femmes qu’elle côtoyait m’expliquèrent que c’était ce qu’elles appelaient vulgairement « Les risques du métier » et que la seule chose qui me restait à faire c’était d’attendre qu’elle s’en aille. Qu’elle s’en aille ? Je ne voulais pas qu’elle parte sans moi, elle n’avait pas le droit, pas à cause de ça. Je me démenais mais tous mes efforts furent vains. Elle faiblissait de jours en jours, sa raison s’effritait au même rythme que sa santé.
Un matin, alors que j’allais à son chevet comme j’en avais pris l’habitude, je me glaçais d’effroi à ses mots. Ma mère, la seule femme de ma vie, ne semblait même plus me reconnaître et allait jusqu'à me confondre avec ces vils qui se jouaient de son corps. Elle me quittait, plus rapidement que je ne l’aurait cru et de manière plus bien dure. Je la voyais, je pouvais la toucher, l’étreindre mais elle s’éloignait inexorablement, toujours plus cruelle dans ses mots, et ces quelques instants de lucidité qu’elle parvenait à avoir la faisaient fondre en larme aux souvenirs de ce qu’elle m’infligeait. Comment aurais-je pu lui en vouloir ? Je l’aimais, je l’aimais tellement et ce depuis les premiers jours de ma vie. Le sadisme avec lequel le destin la gardait physiquement à mes cotés tout en la faisant partir loin de celle que j’avais connu, devenait insupportable.

Elle avait perdu tant de poids que sa cachexie* faisait saillir les os de son visage, sa peau, d’ordinaire rosée et pétillante de vie, s’était voilée derrière un aspect laiteux et diaphane. Elle dépérissait sous mes yeux sans que je ne puisse faire quoique se soit. J’aurais pu abréger ses souffrances, mais le courage me manquait, bien que son esprit, celui de la femme qui m’enfanta, m’avait quitté depuis des lustres, je ne pouvais me résoudre à ce qu’elle s’en aille définitivement. Que deviendrais-je sans elle ? Sans sa douceur ? Même s’ils n’étaient presque plus présents, ses rares instants de lucidités m'étaient si précieux qu'ils m’obligeaient à espérer qu’elle guérisse. Toute maladie à son antidote. Je m’étais alors mis à étudier, à lire et me documenter sur toutes les maladies possibles et imaginables. J’allais la guérir désormais je le pouvais. Savoir combien d’années je mis, serait tout simplement impossible car le temps semblait être hors de tout, hors cet endroit, cette pièce. Moi au bureau derrière des piles de livres, et ma mère, mon ange, délirant à coté, trop faible pour se lever du lit à présent.

Un matin, la fatigue m’ayant terrassé sur un ouvrage, alors que le soleil jouait de ses rayons matinaux sur la peau pâle de mon visage, j’ouvris doucement les yeux. Un silence calme demeurait dans la pièce, uniquement troublé par le piaillement des oiseaux au dehors. Ce silence était pour moi remplis d’angoisse, une crainte qui me saisit à l'estomac, me broyant les viscères par sa force. Je me redressais d’un seul coup, la pile de livre la plus précaire s’effondrant sur le sol alors que je restais immobile, ma respiration elle-même s’étant stoppée. Elle ne bougeait plus, sa poitrine ne se soulevait plus au rythme rapide de sa respiration, ses paupières grandes ouvertes fixaient le plafond dans une immobilité macabre. Combien de temps suis-je resté ainsi, ne pouvant détacher mon regard embrumé de larmes de ce corps sans vie qu’était, il y a fort longtemps, celui de la plus belle femme au monde, ma mère… ? Dans un effort titanesque, je réussis à me lever, lentement, m’approchant du lit et avec des gestes lents et saccadés, je lui fermais les yeux de jade et plaquais ses mains squelettiques sur sa poitrine. Après avoir remonté la couverture jusque sur ses épaules, je me reculais du lit et l’observais. Le soleil tombait sur son visage, et grâce au rideau pourpre, l’illusion d’un teint rayonnant et d’un mince sourire rassurant apparut sur son visage. J’avais l’impression de voir un ange endormi, mais malgré cette beauté qui me rappelait celle qu'elle arborait jadis, je ne pus rester plus longtemps dans cette pièce. Ne prenant même pas la peine de ramasser les livres qui avaient chu (pas sure pour l’orthographe) sur le sol et je quittais la maison.

Désormais j’erre dans les rues, multipliant les tentatives de rejoindre ma mère là où elle est partie sans avoir le courage d’y parvenir…


________________________

*Cachexie = Maigreur extreme.


Lien avec d'autres personnages : /


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Grâce à une membre ^^


Dernière édition par le Dim 8 Avr - 3:00, édité 2 fois
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Marie M
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Marie M


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Lié à : Non mais c'est une question à poser à une demoise... jeune hom.. enfin...
Date d'inscription : 07/03/2007

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MessageSujet: Re: ~ Stevenson Duran ~   ~ Stevenson Duran ~ Icon_minitimeSam 7 Avr - 21:10

Très joulie fiche, personnellement j'aime beaucoup.

( Je suppose que nous avons là le Mortel de Lea? )

Enfin bref, je t'envois le mp traditionnel.


Marie M, modérateur même si on dirait pas.
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Marie M
Médium
Marie M


Nombre de messages : 199
Lié à : Non mais c'est une question à poser à une demoise... jeune hom.. enfin...
Date d'inscription : 07/03/2007

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MessageSujet: Re: ~ Stevenson Duran ~   ~ Stevenson Duran ~ Icon_minitimeDim 8 Avr - 2:16

Validée



Avec grand plaisir^^

Bon jeu, et skouatte un sujet déjà ouvert. Comme prévu, on t'attribue Lea je pense.
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Asphodèl
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MessageSujet: Re: ~ Stevenson Duran ~   ~ Stevenson Duran ~ Icon_minitimeDim 8 Avr - 2:17

J'confirme.

(intervention utile bounce )
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MessageSujet: Re: ~ Stevenson Duran ~   ~ Stevenson Duran ~ Icon_minitime

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