° Les Gardiens °
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 Léo Hastur

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Leo Hast
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MessageSujet: Léo Hastur   Léo Hastur Icon_minitimeDim 18 Mar - 19:41

Nom : Hastur

Prénom : Léo

Surnom : -


Âge : 17 ans

Profession : lycéen et plus si affinité

Rapide description physique : Un jeune homme de petite taille, un rien fluet, que les nombreuses excuses pour sécher les cours de gym n’ont rien fait pour étoffer la silhouette. Des cheveux bruns et des yeux gris cachés par des lunettes légèrement teintées - il est très sensible à la lumière, solaire comme artificielle - il porte trois anneaux sur chaque oreille, symbole ultime de rébellion face à l’autorité maternelle vengeresse - ou plutôt point de mire d’une vindicte parentale qui ne sert qu’à cacher ce qu’il y a de vraiment important.
Des vêtements passe partout, larges et confortables, tendant parfois sur le «kawai » - qui vont bien à son physique, et ont tendance à faire craquer les foules.

Description psychologique : Léo est un jeune homme tout en douceur en apparence, assez facilement malléable et influençable. Il a en effet sauté de Charybde en Scylla en s’échappant de l’autorité de sa mère pour aller s’offrir à un laboratoire aux attentes étranges. Et, effectivement, à voix haute, il ne dira pas souvent son opinion à lui, suivant celles des autres pour ne déplaire à personne - du moins, quand il est avec les autres, ce qui n’est pas d’occurrence fréquente. Si quelqu’un prenait la peine de lire le journal qu’il écrit et laisse sur son bureau, il découvrirait un jeune homme bien plus amer et ambigu, incapable de demander de l’aide mais qui n’attend qu’un ange vengeur sur son cheval blanc pour lui faire échapper aux dures réalités de sa vie - ange dont il ne croiraient nullement les bonnes intentions d’ailleurs.

Mortel de : Lawrence Gaiman

Passé : Il parait que c’est une chance d’être en vie, une chance que l’on devrait savourer . Surtout dans nos pays développés où nous avons un confort à nul autre pareil, des possibilités de loisirs, et enfin, du temps pour nous. D’autres disent aussi que l’on ne naît et l’on ne vit que pour une seule destination : sa mort. Qu’on se débatte, qu’on vive avec grandeur, même si l’on laisse son nom, voir même une trace dans l’histoire, le train n’a qu’un seul terminus, la mort. Ces mêmes gens dont je parlais un peu plus tôt certifient que la dépression et le mal de vivre sont des états d’esprit bien caractéristique de nos pays développés. Là où les gens crèvent de faim, ils n’ont pas le temps de penser à leurs difficultés existentielles
J’imagine que tous les sociologues et autres ethnologues n’ont jamais beaucoup de problèmes personnels pour avoir autant de temps pour raconter des conneries sur les autres.
Et le plaisir d’être en vie, est, probablement comme la beauté, une vision personnelle des choses.

Je suis né dans une petite clinique qui doit depuis être fermée. Elle aurait déjà du l’être du temps de ma naissance, mais pour Dieu seul sait quelles raison économiques et sentimentales, ne l’avait pas été. Le manque de personnel explique surement pourquoi ma mère faillit décéder et moi avec, dans une césarienne faite à la dernière minute dans des conditions dont ma mère me relate les faits aussi souvent que nécessaire pour me rappeler quelle souffrance elle a traversé pour me faire venir au monde, avant de perdre à jamais la possibilité de faire un autre enfant. J’avoue ne pas comprendre ce détail - si elle avait tant souffert, pourquoi se plaindre de ne pas pouvoir recommencer ? -.
Un nouveau né relativement en bonne santé, aussi beau que tout les nouveaux nés, rouge comme un gigot avec quelques cheveux épars sur le crâne, et qui criait avec vigueur sa colère d’avoir été sortie de sa symbiose chaude et protectrice.
Ma mère en fut bonne pour une dépression post partum - dépression qui dure encore jusqu’à aujourd’hui si on devait me demander mon avis, ce qui n’est malheureusement ou heureusement, jamais fait.
Mon père resta égal à lui-même, travaillant pour rapporter un salaire à sa famille. Je suppose parfois que mes parents se sont mariés par convenance plus que par réel amour. Un couple, des enfants, quoi de plus normal ?
Ma petite enfance ne me laisse pas beaucoup d’images marquantes.
Ma première visite chez l’ophtalmo, parce que j’avais du mal à apprendre à lire. Ce monsieur charmant, aux longs favoris d’un ancien temps, m’avaient fait essayé des dizaines de petits verres aux différentes corrections avant d’en choisir un d’un geste sur de professeur, m’expliquant gentiment ce qu’il me faisait. Un monsieur que je revoyais chaque année jusqu’à mes 12 ans, âge où il partit à la retraite. Son remplaçant se dota d’une machine électronique automatisée, performante, mais bien moins amusante que les lunettes et ses petits verres interchangeables.
L’école qui m’a appris le plaisir des livres - du moins un plaisir quand je pus lire correctement -, le plaisir des coups à la récré, de l’ostracisme du groupe de petits garçons, parce que plus petit, avec des lunettes, et chouchou de la maîtresse
Et à la maison ? Une mère aussi exclusive qu’agressive - il fallait la comprendre la pauvre, juste un fils unique à aimer, et qui était loin d’être parfait en tout point… un mari peu présent, les ponts rompus avec ses parents, il lui fallait bien quelque chose pour extérioriser tous ses sentiments, aussi bien positifs que négatifs….
Mon entrée au collège ne s’accompagna pas de changements mirobolants. Quoique… ma puberté frappa, et l’idée parfaitement nouvelle m’envahit que je devait absolument chercher à me détacher de cette mère emprisonnant.
Du haut de mes 15 ans, je me fis percer les oreilles par un tatoueur-pierceur à la légalité aussi douteuse que son hygiène, qui ne vérifia même pas ma majorité imaginaire. Je me lançais directement dans le grand chelem : 3 piercings à chaque oreille d’un coup, parce que je me doutais bien ne plus avoir la possibilité de recommencer mon coup d’éclat ensuite.
Coup d’éclat qui se trahit par une dispute pleine d’éclats, des pleurs de ma mère, de la vaisselle cassée, et moi enfermé dans ma chambre. Et si je devais regrette ma décision, ce fut plus pour la douleur cuisante de mes piercings encore frais que pour la réaction de ma mère. De manière inattendue, mes piercings me rapportèrent bien plus au lycée, où, de crevette inexistante, j’étais passé au « rebelle » percé plus que quiconque. Ça plaisait parfois, on me traitait aussi de tapette, mais en tous cas, j’étais sortie de la zone invisible où je me complaisais avec la délectation de la moule sur son rocher à marée basse.
L’indépendance à un petit goût de drogue : quand on y a goûté une fois, on a envie d’y revenir, de ne plus la lâcher et de s’en enivrer, quitte à en crever. Certes, pour moi indépendance voulait encore dire défier ma mère, mais c’était déjà un premier pas…
Il est bien connu que l’argent est le nerf de la guerre. Et ce n’était certainement pas ma mère qui allait me fournir de quoi… de quoi faire quoi ? Me barrer aux caraïbes ? Difficile tout de même.
Mon premier contact avec un des gars du labo fut au travers d’un cour de bio au lycée. Un scientifique venu nous présenter les travaux de recherche pharmaceutique que faisait sa boite. Je me suis retrouvé à parler avec lui à la fin du cour, un gars charmant qui avait plus le profil à vous refiler une encyclopédie en 26 volumes qu’à porter une blouse blanche et faire des expériences. Au fil de la conversation, j’ai fini par apprendre qu’il cherchait des « cobayes ». Certes le terme était bien plus pudique, mais c’était tout à fait cela. Des personnes jeunes sans soucis de santé particulier.
Il me laissa sa carte. Quelque démarche plus loin, je les rencontrais - que je sois mineure ne sembla guère les gêner, et la facilité avec laquelle ils contournèrent ce qui m’avait toujours semblé être l’Everest me laissa sans voix - et aurait probablement du me faire réfléchir.
C’était l’année dernière déjà.
Le protocole était simple : je devais prendre des produits, ils me faisaient une prise de sang par semaine. Parfois, je devais rester 24 ou 48 heures au labo, qui passait comme des voyages scolaires : les lettres reçues par ma mère étaient parfaites au plus haut point. Certes, les points négatifs ne se font pas oublier. Les crises de fièvre, la réalité qui se distord, des hallucinations - quand ce n’est pas carrément le trou noir entre le moment où j’ai une injection et le moment où je repart du labo, en sueur et épuisé, la vue brouillée. Qui sait, une prochaine fois je ne me réveillerais probablement pas. Curieusement cette idée ne m’effraie pas plus que çà.
J’ai parfois l’impression que mon corps ne m’appartient plus, qu’il est un jouet avec lequel ils peuvent s’amuser en échange d’un peu d’argent. Il y a longtemps que l’idée que sauver le monde grâce à mon legs pour la science ne m’intéresse plus.
J’aurais sûrement pu en rester là - déjà suffisant pour le commun des mortels non ? Mais au point où j’en était… l’idée que mon corps n’était plus mien finit par me faire dire oui à une proposition pas très honnête de la part de mon professeur de physique. Un homme marié avec des enfants, et probablement un disque dur plein de petites images cochonnes avec des enfants pas très sages. En échange d’une moyenne plus relevée que la mienne, il me suffisait de passer sous le bureau - ou sur - de temps à autre.
J’ai pu apprendre par cœur la topographie du plafond de cette classe, ainsi que celle de mes mains. Quelque chose à regarder histoire de m’occuper quand lui s’occupe de moi.

Et… c’est tout ? Avant que je n’ai capté, je me suis retrouvé coincé dans ces filets, engoncé dans un corps qui me gène plus qu’autre chose.

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Dieu
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Date d'inscription : 25/10/2006

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MessageSujet: Re: Léo Hastur   Léo Hastur Icon_minitimeDim 18 Mar - 19:57

J'aime ta fiche Smile

Ah oui, bienvenue aussi !
Bon, sérieusement.

C'est une excellente fiche, je pense que mes Modos et Co Admin ne me contrediront pas. J'ai eu un grand plaisir à la lire, à m'impatienter pour connaître la fin.

Des ptites fautes (des accents surtout, qui manquent ou en trop) mais minimes et très peu nombreuses. La fluidité d'écriture est excellente à mon avis.

Il manque la manière dont tu as connu Les Gardiens.
Comme convenu donc, tu seras protégé par Lawrence Gaiman.

Je valide ta fiche dès que tu m'as répondu sur ta venue parmi nous.
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Leo Hast
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MessageSujet: Re: Léo Hastur   Léo Hastur Icon_minitimeDim 18 Mar - 20:00

Merci ^^
J'ai connu le site via Lawrence Gaiman et donc Melchior Lain en remontant plus haut.
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Melchior
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MessageSujet: Re: Léo Hastur   Léo Hastur Icon_minitimeDim 18 Mar - 20:04

Z'avez vu tous les gens que je raméne, hein, hein ? =P !! ^-^
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Asphodèl
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MessageSujet: Re: Léo Hastur   Léo Hastur Icon_minitimeDim 18 Mar - 20:04

Owned!
J'ai été devancé! xD

Ah bah ça non!
Que de superbes fiches, j'en bave encore!
(et en redemande!)

Simples et atypiques à la fois, sans prétention et pourtant addictives (oui, c'est bien le mot), j'adore!
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Dieu
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Dieu


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Lié à : Un Farfadet nommé Désir
Date d'inscription : 25/10/2006

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MessageSujet: Re: Léo Hastur   Léo Hastur Icon_minitimeDim 18 Mar - 20:04

FICHE VALIDEE

Que demande le Peuple x_X
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Zahikel
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MessageSujet: Re: Léo Hastur   Léo Hastur Icon_minitimeDim 18 Mar - 20:06

L'humilité des termes, un style qui accroche, ses trois dernières fiches sont exemplaires.

Monsieur Lain, au nom de tout le staff, je vous remercie.
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MessageSujet: Re: Léo Hastur   Léo Hastur Icon_minitime

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Léo Hastur
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