Nom : Lain
Prénom : Melchior
Surnom : /
Âge : 17 ans
Profession : lycéen
Rapide description physique : Melchior a la taille moyenne des garçons de son âge ; de corpulence en revanche il est un peu fluet, chétif, et prendre quelque kilos ne lui ferait franchement pas de mal. Sa peau, surtout ses bras, sont barrés de nombreuses petites cicatrices insignifiantes, bleus ou écorchures. Son visage est fuyant, menteur ; et bien qu'il s'en dégage une certaine mélancolie qui aurait pu attirer la gentillesse, il n'inspire pas confiance. Ses yeux noisettes ne fixent jamais ses interlocuteurs, regardant souvent un point invisible dans le décor, ou au loin. Ses cheveux bruns, un peu ondulés, lui retombent en désordre autour du visage, lui donnant un air brouillon. Coté habillement, sa tenue n'est pas très recherché ; pantalons quelconque, t-shirts amples, pulls un peu trop grands ...
Description psychologique : Melchior est quelqu'un d'assez étrange. Bien qu'apparemment assez distant et solitaire, il n'est pas associable pour autant, il apprécie même assez d'avoir des liens d'amitiés avec d'autres personnes. (quoi que ces liens restent souvent peu profonds, ce qui lui convient tout à fait). Il n'est pas d'un naturel travailleur ou sérieux, plutôt du genre à se désintéresser de tout pour rêvasser sans but. Un peu distant envers les autres, il ne sait pas être empathique à la douleur des inconnus, et mieux vaut ne pas compter sur lui pour tendre la main à ceux qui sont dans le besoin ... Egoiste ? A peu près, oui. Il n'y a rien d'autre d'important pour lui que lui-même et ce qui gravite vaguement autour, la seconde chose la plus importante étant donc son chien !
Psychologiquement, il n'est pas des plus stables ; et sa pyromanie, bien qu'étant la plus conséquente de ses caractéristiques, n'est qu'un signal d'alarme pour désigner un mal-être plus profond ... Mais toujours est-il que, oui, depuis environ un an et demi, cette étrange passion pour le feu le brûle et le dévore, l'amenant parfois aux limites de lui-même. Parfois, peu importe ce qu'il fera ... tant qu'il pourra voir, encore une fois, les flammes danser.
Ses passe-temps sont assez banaux : jeux vidéos, lecture ... depuis qu'il a son chien, se sont rajoutés à son emploi du temps les éternels ballades dans des coins peu recommandés, qui font la joie de Fenril. Il aime également énormément la musique instrumental, et commence enfin à ne plus tenir en horreur le piano, dont ses parents lui ont fait subir des années d'études, plus jeune ... il serait presque près à s'y remettre de lui-même. Sans être agoraphobe, il déteste la foule, et ne peut supporter la vue du sang. Et, enfin, est-il utile de le préciser ? Il a une véritable passion pour le feu. Non content de l'admirer, il tient un classeur maintenant très épais, ou sont regroupés toutes les images d'incendies qu'il a pu trouver, découpés dans des magazines ou imprimés ... Il porte également, autour du cou, une petite chaînette ou est accroché un pendentif représentant une flamme, qui est quasiment devenu son fétiche.
Mortel de : Yoshi Mitsu
Passé : Aussi loin que Melchior se souvienne, il a toujours été entouré ... de paires de lunettes. La fine monture de celles de sa mère - conseillère d'orientation psychologue -, celles plus grossières, un peu trop grandes, de son père - professeur de philosophie en université -, ou les verres un peu colorés de la baby-sitter qui s'occupait de lui durant la journée. Des lunettes, des adultes distants, du sérieux, rien que çà tout autour de lui, et quand plus âgé il apprit l'existence des lentilles de contact, il manqua d'hurler sur place : "Mais pourquoi tous ces abrutis n'en mettent donc pas ?!".
Il n'avait ni frère, ni soeur ... il s'ennuyait. Quand bien même poissons rouges et hamsters défilèrent les uns après les autres dans sa chambre, offerts par Papa et Maman, il s'ennuyait. Mais son enfance, sans être vraiment heureuse, ne fut pas non plus malheureuse ; et c'est quand il entra au collège que les choses se compliquèrent. Il n'était pas très bien intégré, un peu à l'écart, et cela fut vite remarqué par une bande de garçons plus âgés. Il le prirent en chasse, en faisant leur souffre-douleur favori ; d'abord par des méchantes taquineries, puis des injures ... du racket, des coups ... Il fallut que l'établissement préviennent ses parents pour que tous ensembles ils prennent des mesures, à la grande honte de Melchior. Entre simplement son prénom difficile à porter, et ses différences de caractère avec ses camarades, il fallait en plus rajouter l'intervention de ses parents au collège ... !
Il grandit. Il sut se faire un peu plus fort, plus indépendant ... un peu plus seul, parfois. Un jour, il retomba nez à nez avec un des garçons qui autrefois le harcelait ; et si il ne gagna pas le combat qui s'ensuivit, trop-plein de haine qui avait débordé, il put fièrement constater qu'il avait tout de même assez amoché son adversaire.
C'est à peu près à cette période-là, vers ses 15 ans, qu'il alla voir ses parents à qui d'ordinaire il n'adressait que le moins de paroles possible pour demander, catégorique :
"Je veux un chien. "
Ses deux géniteurs se regardèrent, surprit et gênés. Ce n'était pas du genre de Melchior de demander ce genre de choses, ni de demander quelque chose tout court d'ailleurs ; mais il insista, la voix un peu plus forte, les yeux baissés :
"Je veut un chien ... s'il vous plait. "
Qu'est-ce qui avait bien pu motiver cette envie ? Il ne le savait pas vraiment ... il avait simplement caressé un vieux dogue, dans la rue, et il lui avait paru évident qu'avec un tel compagnon, il se sentirait si bien !
Ses parents cédèrent à sa demande, bien que de mauvaise grâce. Il était bien sûr hors de questions qu'ils récupèrent n'importe quel cabot à la spa ; et ils mirent le prix pour offrir à leur fils un chien de race, et d'une belle lignée, un beau berger belge typé. Il appela le chien Fenril, avec assez peu d'originalité, et si au début il eu du mal à s'y habituer, il s'y attacha très vite, et l'animal devint une partie intégrante de sa vie.
C'est environ 6 mois après cela, alors que Fenril commençait à peine à ne plus ressembler à un chiot, que Melchior développa une passion pour ... le feu. C'était étrange, il n'avait pas vu çà venir, et ... la flamme était si belle. L'envie de la voir croître si grande. Les deux amis avec lesquels il traînait la plupart du temps au collège durent plus d'une fois le ramener à la réalité, alors qu'il était resté figé devant quelqu'un s'allumant une cigarette ...
La chose alla de mal en pis. Quelques mois plus tard, il allait au tabac-presse, achetait une dizaine de briquets, et repartait le coeur aussi battant que celui d'un nouveau drogué venant d'acheter ses doses. L'année suivante, il participait à une manifestation dont il ignorait jusqu'au motif, guidant la foule avec un entrain qui lui était très étranger et la poussant à brûler trois voitures. Plus tard encore, en ballade dans une usine désaffecté qu'il affectionnait pour aller jouer avec Fenril ... il y mit le feu. Il resta longtemps dedans, admirant, jubilant ; et quand il voulut sortir il se retrouva prisonnier ... C'est son chien qui sut donner l'alerte, hurlant à la mort, le sauvant ...
Il se réveilla dans un lit d'hôpital, gravement intoxiqué, le torse et les épaules recouverts de bandages. Les brûlures, sans l'avoir atteint trop profondément, avaient laissés des marques qui ne partiraient pas de sitôt ...
On en est ici, aujourd'hui. Melchior vient de sortir de l'hôpital, et s'apprête à retourner au lycée ... personne ne se doute que c'est lui-même qui a allumé le feu dans lequel il était piégé. Lui, il jubile ... il n'ose pas se l'avouer, mais, dieu ! Qu'il est doux de penser à recommencer cette expérience ...
Lien avec d'autres personnages : Je suppose qu'il connaît plus ou moins les autres élèves du lycée ...
[Supplément] Comment avez-vous connu ° Les Gardiens ° ? : On m'avait donné le nom d'un forum, j'l'ai cherché sous google, ca m'a mené à un topsite qui référençait le forum (qui s'est avéré mort), et dans le topsite y'avait "les gardiens" XD ...
Je m'excuse d'avance, je ne serais là que les mercredi et dimanche =| Enfin, je n'ai le pc chez moi que ces jours-là, mais je peut trouver le temps de passer par le lycée pour écrire une réponse quasiment tous les jours =P
Mer 14 Mar - 20:52