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 Clélia McLellan.

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Clélia M
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MessageSujet: Clélia McLellan.   Clélia McLellan. Icon_minitimeMer 7 Mar - 0:17

Nom : McLellan

Prénom : Clélia

Surnom : La Marquise.

Âge : 24 ans.

Profession : Auteur/Compositeur. (Politiquement correct.)

Rapide description physique : Au premier abord, on donnerait à cette jeune femme bien plus que 24 ans et il faut dire qu’elle cultive cette apparente maturité. Son visage est fort attrayant et d’ailleurs le surnom qu’on lui attribue lui va comme un gant : La Marquise. Ses pommettes sont très légèrement fardées et sa peau hâve contraste harmonieusement avec la crinière auburn ondulant sur la courbe de sa nuque. Cela lui confère un aspect sauvage, effarouché : ses boucles éparses restent perpétuellement vivaces, folâtres torsades de soie. Puis vint ce regard, brillant et intense, deux amandes d’obsidienne pailletées d’argent et chargées d’une indéfinissable expression de tristesse volupté et d’ennui passionné. Du khôl cerne ses yeux et ses paupières se colorent d’un vert sombre. Un écarlate raffiné maquille l’orgueilleuse pulpe de ses lèvres. A son cou pendent avec négligence un ou plusieurs colliers, suivant ses envies. Les pierres qu’elle choisi sont noires, accentuant ainsi l’extrême pâleur de sa peau. Elle arbore des décolletés avantageant les galbes de sa poitrine sans pour autant tomber dans la vulgarité. Non, Clélia sait rester élégante. Elle est séduisante, certes, mais elle demeure la Marquise. De même, sa démarche est tantôt altière, tantôt nonchalante. Ses gestes alanguis trahissent une vague mélancolie et ses regards ternes intiment sa franche résignation, son profond désenchantement à l’égard des beautés que peut offrir la vie. Jamais un sourire ne viendra troubler la léthargie de ce visage. La seule chose qui puisse encore exister, car il ne s’agit plus de vivre bien que la nuance soit infime, c’est son regard. Bien qu’insondable, il s’ancre sur votre personne, vous fixant dans le plus oppressant des silences. Sa silhouette élancées se parent d’atours que l’on qualifierait de nos jours « d’antique » et pourtant cela lui va si bien. Après tout, elle est une artiste et la marginalité lui sied fort bien.

Description psychologique : Il y avait quelques temps, Clélia était souriante … Enfin, si l’on peut dire ça comme ça. Elle ne souriait pas beaucoup, certes, mais elle souriait quand même. Cette jeune femme est fière, extrêmement. Elle se refusera toujours à demander de l’aide aux autres et estime que l’on est mieux servi par soi-même. En plus de cela, Clélia est distante par rapport aux autres. Non pas qu’elle soit timide, mais elle préfère la solitude plutôt que de se mêler à la foule. De plus, elle s’impatiente rapidement lorsque quelque chose ne suit pas son point de vue, et lorsqu’elle est en manque de drogue, elle devient incontrôlable. Et oui, Clélia est une initiée à toxicomanie. Depuis peu. En fait, depuis que tout s’est effondré dans sa vie. Par moment, il lui arrive de délirer, de dire tout ce qui lui passe par la tête, et dès lors, il n’est même plus la peine d’essayer d’entretenir une conversation cohérente avec elle. La jeune femme apprécie aussi se laisser aller, de vivre au jour le jour. Ce qui n’a pas changé, c’est son goût pour la vie de bohème. Ne plus faire attention à ce qui l’entoure, se détacher de tout. Depuis la disparition de sa sœur, puis de celui qu’elle aimait, elle préfère ne plus s’attacher aux autres. D’ailleurs, elle ne compose presque plus, sauf lorsqu’elle a « tiré une latte » ou qu’elle a un peu trop ingurgité d’alcool. C’est là que son génie s’exalte, qu’il s’extirpe de ses entrailles afin de muer les cordes de sa guitare d’un élan virtuose.

Mortel de : Kuriko.

Passé : Clélia, de son nom McLellan, est issue d’une famille modeste. Son père tenait un bar, et sa mère l’y aidait au besoin. La plupart du temps, elle restait à la maison afin de veiller sur ses deux filles, deux fausses jumelles : Clélia et Megan. Toutes deux étaient proches et elles ne se quittaient que très rarement. Megan était cependant plus chaleureuse et plus vive que Clélia. Sa générosité lui donnait l’étiquette de « la bonne poire » ce que Clélia lui reprochait. Elle voulait voir sa sœur plus forte, et surtout moins naïve. Et cela lui jouerait un sale tour. L’une des deux devrait tôt ou tard reprendre le bar du père, et Clélia semblait bien plus disposée à ce rôle plutôt que sa sœur. Elle avait le tempérament pour ce genre de situation : elle ne se laissait pas facilement amadouer, et son côté séducteur offrait quelques avantages dirons-nous.

En bref, Megan et Clélia eurent une enfance banale : ni dramatique, ni exaltante. Elles avaient des amis comme tous les enfants, allaient à l’école, l’une aidant l’autre pour les devoirs et leur complicité allait en s’accroissant. Clélia avait demandé à sa mère si elle pouvait prendre des cours de musique. Bien que ce fusse cher, elle accepta. Il fallait dire que Clélia avait toujours eu un goût prononcé pour la musique, en particulier pour ce que l’on appellerait le rock populaire. Toujours une guitare entre ses mains, elle frottait les cordes en silence, composant ses propres mélodies et sa sœur l’encourageait. Elle était même son inspiratrice : celle qui avait offert toute sa vie, tout son amour. Les liens du sang était alors ce qu’il y avait de plus beau aux yeux des deux jeunes filles. Au lycée, Clélia rencontra un garçon du nom de Soren, un peu déconnecté du monde réel lui aussi. C’est Megan qui fit les présentations parce que « tu verras, il est génial ! ». Ca oui, elle n’avait pas tort. Il était musicien, comme elle, sauf, qu’en plus de la guitare, il jouait de la batterie. Au début, Clélia n’était pas vraiment emballée par cet « arriviste » comme elle le surnommait. A ses yeux, il était trop fier, trop arrogant, « et puis il n’écoute jamais ce qu’on lui dit ! » En fait, Soren était comme elle. Ils avaient le même caractère, les mêmes ambitions, et un penchant pour tout ce qui n’est point légal si vous voyez ce que je veux dire. Ce fut au bar familial qu’ils se rapprochèrent réellement. Megan l’avait invité car un concert y était organisé, et connaissant les goûts de Soren, elle n’avait pas hésité. Clélia était déjà sur place lorsque Megan entrait dans le bar accompagné de Soren. Les groupes avaient déjà commencé à se produire et les clients semblaient plus qu’enthousiastes. Bien évidemment, ils se rejoignirent tous les trois au bar. Au fur et à mesure que la soirée avançait, Soren apparaissait à Clélia sous un autre jour, peut-être que les verres y étaient pour quelque chose, mais elle se laissait séduire. Et plus ils conversaient, plus elle avait l’impression que son cœur déchirait sa poitrine. Lorsque la soirée fut achevée et qu’ils sortirent du bar tous les deux, Clélia était troublée, la tête lui tournait et la lumière artificielle des lampadaire lui brûlait les yeux. Megan était déjà rentrée à la maison et il ne restait que leur père et le personnel à l’intérieur.
Les deux adolescent décidèrent de faire un bout de chemin ensemble et au détour d’une rue, prise d’un élan, Clélia lui sauta au cou et l’embrassa. Peut-être était-ce dû à l’alcool, car en temps normal, elle n’aurait jamais agit aussi stupidement. Malgré tout, Soren ne semblait pas tout à fait mal à l’aise et lors que Clélia voulu se dégager de lui, il garda sa main dans la sienne. Sans un mot, il la raccompagna chez elle.
Peut-être était-ce ce qu’ils désiraient tous deux depuis qu’ils se sont rencontrés : partager une histoire et leur passion pour la musique, ce qu’elle ne pouvait pas faire avec Megan, elle le faisait avec Soren. Elle devint la Marquise pour Soren. La Marquise au talent inégalable. Pourquoi la Marquise ? Parce qu’elle ressemblait à une Marquise. Elle avait l’élégance et la grâce, la force de caractère et la beauté d’une de ces grandes Dames. Alors elle était la Marquise. Leur histoire dura jusqu’à ses vingt-quatre ans. Jusqu’à cette date qui restera à jamais gravée dans son cœur.

Alors qu’elles eurent dix-huit ans, le père McLellan, atteint par la maladie, s’éteignit, laissant une veuve inconsolable et deux jeunes adultes. Le bar revenait donc à Clélia. Mais celle-ci ne le voyait pas de cet œil là. La musique lui avait ouvert de nouveaux horizons. Selon son professeur et bien sûr Soren, elle avait un talent fou ce qui lui apportait des rêves, des aspirations dans une carrière musicale. Sa sœur l’encourageait à suivre sa propre voix et elle était même prête à tenir le bar à sa place, en dépit du vœu de leur défunt père. Leur mère ne put d’accepter, n’ayant pas d’autres solutions. Désormais, il fallait que Clélia se fasse connaître et justement, elle choisit de se produire sur les planches du bar familial pour la toute première fois. C’était sur scène qu’elle pouvait se lâcher, exprimer ses émotions par le biais de la musique, une chose que sa fierté l’empêchait de faire en temps normal. En deux ans, elle fit connaître, en partie grâce à Soren qui partageait sa vie à part entière. Il avait des connaissances dans le domaine musical. En plus de l’initier au monde artistique, il l’initia également à la drogue. Selon, lui c’était le seul moyen pour exalter son talent, pour que le délire de l’artiste prenne forme. Clélia le croyait. Et peu à peu, elle devint dépendante, au point de devenir irascible, voire incontrôlable. Sa sœur s’inquiétait énormément pour elle, et elle reprochait à Soren de lui avoir fait toucher à ces choses là. Mais peu importait à Clélia tant que Soren était là et qu’elle réalisait ses rêves. Néanmoins, elle devait souffrir d’une autre perte : celle de leur mère. A la mort de son époux, elle se négligeait, la vie semblait l’avoir quittée au même instant que son mari. Elle se laissait mourir de chagrin. Clélia avait vingt-deux ans et elle était orpheline. Celle qui en souffrit le plus était Megan. Elle ne voulait pas voir Clélia sombrer de la sorte à cause de Soren, elle ne voulait pas la perdre elle aussi.
Lors d’une nouvelle soirée au bar, Megan s’était décidée à parler à Clélia. Elle devait l’arrêter avant qu’il ne soit trop tard. Evidement, la discussion tourna vite en dispute et Soren s’en mêla. Avant que cela ne dégénère, Megan sortit du bar et elle traversa la route afin de se rendre à sa voiture. Elle courait, les larmes aux yeux, elle se sentait trahie par sa « presque jumelle ». Elle ne savait plus où elle en était, et elle sentit une main attraper son bras. C’était Soren. Clélia n’était pas sortit du bar, elle devait jouer ce soir. Ils étaient en plein milieu de la route, personne aux alentours à part devant le bar, mais ils ne faisaient pas attention à eux. Soren s’excusait pour son emportement. Il lui assurait qu’il ne voulait pas de mal à Clélia, juste son bonheur et il semblait si sincère. Ils n’eurent pas l’idée de bouger, d’aller sur le trottoir. Soren butait sur les mots et Megan était trop bouleversée.

La chanson s’acheva et les cordes frémissent quelques instants. Clélia se levait pour saluer son public et un tonnerre d’applaudissement s’abattit sur le bar. Elle chercha Soren ainsi que Megan des yeux mais elle ne les vit pas. Une fois que la foule se fut calmée, elle se faufila vers la sortie, décidée à aller les chercher. Tout se déroula en quelques secondes. Ce fut si rapide qu’elle n’eut pas le temps de comprendre ce qui venait de se passer. Elle les vit tous les deux, en train de discuter au milieu de la route. Elle voulu les avertit mais n’en eut pas le temps. Elle ne les vit que s’écrouler, percutés par une voiture. Pourquoi ne s’étaient-ils pas mis sur le trottoir ? Pourquoi ? Elle poussa un cri et l’alcool n’arrangeant rien, elle perdit connaissance.

Elle ne réveilla que le lendemain, à l’hôpital. Un ami était à ses côtés. Elle apprit qu’elle avait perdu et sa sœur et l’amour de sa vie. Soren avait expiré sur le coup. Au moins il n’avait pas souffert. Megan, quant à elle, avait succombée à cause de ses blessures au matin. Pour la première fois de sa vie, Clélia était seule. Elle n’avait plus personne. Que faire ? Il ne lui restait que la musique mais maintenant que Soren était partit, cela lui laissait un goût amer dans la bouche. Elle continuait néanmoins de jouer, car c’est ce qu’il aurait voulu, et Megan aussi. Mais un souvenir ne peut pas combler leur perte. Alors se réfugia dans la drogue, puis dans l’alcool. Tout comme sa mère, elle se laissait mourir, seule. Plus personne ne pouvait rien pour elle. Le monde était peuplé d’injustice. Megan n’aurait jamais dû mourir, elle n’était qu’une innocente, et ses musiques suintait de rancœur, de dérision. A quoi bon vivre si c’est pour perdre tout ce qui nous est cher ?

Lien avec d'autres personnages : Aucun.


[Supplément] Comment avez-vous connu ° Les Gardiens ° ? Sur Tyrannie d’Antiope.


Dernière édition par le Ven 9 Mar - 19:31, édité 1 fois
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