Nom : Threzaan
Prénom : Corentin
Âge : 8 ans et demi (très important le "et demi" !)
Profession :
Euh, ma Maman, elle me demande souvent ce que je veux faire que je serai grand. Mais pour l'instant, je sais pas encore. Moi je veux faire du skate avec mes amis. Et j'ai vu pleins de gens faire de skate troop troop bien, et ils gagnaient des sous comme ça. Moi je veux faire ça plus tard. Comme ça, j'aiderai ma Maman. Mais pour l'instant, il faut que j'aille à l'école tous les jours, c'est pas coooool.
Rapide description physique :
Petit blondinet aux yeux verts, le regard perdu dans un monde imaginaire. Il fait tout juste 1 mètre 20, ce qui est un peu court à son âge. Il cache son corps menu sous des vêtements amples, un jeans "baggy" couvert de trous et de déchirures, un sweat rouge pratique en toute saison pareillement usé et troué. Seule sa casquette a fière allure : toujours portée vers l'arrière, elle lui couvre toute la tête, tant elle est grande. Seules quelques mèches folles parviennent à s'échapper de ce couvre-chef pour descendre sur son front encore innocent.
Il serait difficile de reconnaître Corentin s'il n'avait pas son fidèle skate en main. Les rares fois où il doit s'en séparer (après une énième cascade qui a transformé son skate en sculpture moderne par exemple), les gens ne le remarquent guère. Bizarrement, son skate ne porte aucune marque particulière, il ne porte ni son nom, ni les signes d'une gloire quelconque. Ce morceau de bois à roulettes est tout le malheur et le bonheur de ce petit bonhomme.
Description pyschologique :
Corentin n'est encore qu'un enfant très jeune, l'incarnation d'une innocence touchante. Pourtant, un seul mot lui conviendrait : tête brûlée. Il a l'oeil et le bon : tout terrain, toute parcelle suffisamment éloignée de la foule devient un terrain de jeu pour lui. Et quel jeu ! Il imagine déjà toutes les figures acrobatiques qu'il pourrait faire là. Un grand Ollie Flip 360, ou un Rock Slide. Dés qu'il trouve une pente, c'est le carnaval. Toute la bande est ameutée et c'est le défilé. Toutes les bornes d'incendie, tous les poteaux sont contournés, surpassés. Si les pentes viennent à manquer, qu'à cela ne tienne, autant les créer. Trois pauvres bouts de bois et c'est le Nirvana. Combien d'escaliers se sont transformés en terrain de glisse hasardeux sous son impulsion et sa créativité !
Et si le skate fait défaut, les jambes et les bras prennent le relais. Escalade, sauts vertigineux. S'il faut monter, s'agripper, tourner, voltiger, il fonce s'amuser.
Si on le traîne au parc de force, ce sont les arbres qui subissent les assauts de sa fougue inattaquable, dans un immeuble, toutes les cages d'escalier goûtent à ses amusements temporaires.
Très enjoué, très communicatif, il arrive à faire partager ses idées et ses envies très facilement. "Et si on mettait le grand panneau de bois contre ce mur là, on pourrait faire un supeeer flip. Allez ! On le fait ! Viens avec moi !" Dés qu'on lui adresse un refus, ou qu'on lui montre de la résistance, il passe en mode harcèlement, et ne lâche jamais prise. La chasse est lancée, tous les arguments sont épuisés. S'il faut convaincre sa mère, il essaye tout : de la crise de larmes à la crise de nerfs, en passant par le regard d'apitoiement, les tentatives de séduction " je ferai plus de bêtiiiiiiiiises, je serai très gentil ". Si ce sont les amis qui ne veulent pas se lancer à l'aventure, c'est toute la gloire du monde qui s'étale devant eux : " Imagine qu'on arrive à faire ça devant Unetelle et Machine, ce serait supeeer ". Il n'y a nulle malice dans toute cette force de persuasion, juste une passion dévorante, et une volonté incassable.
Parfois, cependant, la fougue laisse la place à la rêverie. Corentin se pose alors avec son skate dans les mains et regarde au loin, dans un monde imaginaire, dans un futur probable ou improbable. Il pense à ce qui lui manque, une vague sensation d'anxiété le prend, mais celà ne dure guère. Il rentre chez lui et tombe dans un désoeuvrement passager. Il part loin dans des suppositions fantaisistes, où le monde serait encore plus fou, ou bien, plus étrange.
Mortel de :
Tatsuha Seitsu
Passé :
Le passé est encore quelque chose de bien maigre pour Corentin. Mais c'est l'occasion de revenir sur certains souvenirs qui lui reviennent de temps à autre. Il n'a jamais eu de mauvais souvenirs, excepté ce soir où sa Maman était en pleurs. Il ne savait pas quoi faire et partit s'amuser dehors, l'air troublé. De retour à la maison, le repas était déjà prêt. Et sa mère l'attendait paisiblement à table, pour qu'il vienne se restaurer.
Il s'interroge toujours sur son père hypothétique, bien qu'il lui semblait normal de n'avoir qu'un parent. Il trouvait plutôt étrange d'en avoir deux, quand un suffisait amplement pour qu'on prenne soin de lui.
Mais Corentin regarde avant tout vers l'avenir et se préoccupe peu des jours qui passent, tant qu'ils sont heureux. Il ne souvient même plus du premier jour où il a posé les pieds sur un skate, ou bien du jour où sa mère lui en a offert un. La vie lui semble éternelle et pareillement heureuse.
Liens avec d'autres personnages :
Aucuns pour l'instant.
[Supplément] Comment avez-vous connu ° Les Gardiens ° ?
Asphodèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèle.
Sam 3 Mar - 19:18
