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 Stanislas Murdoc

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2 participants
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Stanislas Murdoc
Mortel
Stanislas Murdoc


Nombre de messages : 42
Lié à : Aurcise Dal Istaniel
Date d'inscription : 02/11/2006

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MessageSujet: Stanislas Murdoc   Stanislas Murdoc Icon_minitimeJeu 25 Jan - 2:44

Nom : Murdoc

Prénom : Stanislas

Surnom : Stan pour les intimes, Ethy (comme ethylomètre) par les "ex" camarades de la police


Âge : 36 ans

Profession : Detective privé, ex-lieutenant de police

Rapide description physique : Stan est un homme de taille respectable, dans les 1m78, chatain, yeux verts, souvent mal rasé, d'aspect tout à fait agréable, voir meme assez beau, mais prendre soin de lui est bien la dernière chose à laquelle il pense, il s'en ficherait meme royalement, en résumé: il est plutot négligé. Il fait plus jeune que son age, on le lui dit souvent, ce à quoi il doit repondre par un vague soupir evasif comme d'habitude, à vrai dire seul ses yeux trahissent son age, ils sont meme plus vieux que lui meme, ils indiquent bien que cet homme a beaucoup bavé dans la vie, ce sont des yeux fatigués, désabusés. On a souvent l'impression qu'il met les habits de son grand père, il fréquente trés peu les boutiques de vetements, préférant les bar mal famés et les taudis crasseux. Ses vetements sentent souvent le vieux tabac frelatté, il fume beaucoup, ce qui lui donne une voix grave et légèrement rocailleuse quand il éleve le ton. Il affectionne les chemises simples et sobres (donc facilement tachable, surtout par l'alcool), blanches le plus souvent, des patalons tout ce qu'il y a de plus basiques, des chaussures de ville aussi vieilles que lui et usées jusqu'à la semelle, et fait notable: il porte souvent des bretelles, les préferant à une ceinture.

Description psychologique : Le mot "loque" est surement le plus approprié pour le décrire. Et pourtant, Stan vous fera la plupart du temps un maigre sourire, pas même forcé, il sourit juste, se moquant de l'existence, de son malheur et de celui des autres, que peut il faire d'autre? Il a deja assez pleuré, sans doute plus en l'espace de quelques années que durant la vie toute entière d'un homme normal....
Dire qu'il est dépressif serait trop facile, non, cela va bien au delà... Il est amorphe, froid, insensible, le cynisme au vitriol pouvant vite passer à la malice vraiment blessante, son métier le conforte souvent dans sa philosophie: les gens sont de tristes merdes, lui le premier.... C'est son meilleur moyen d'éxorciser son démon... son démon, ce cafard crasseux et sombre qui lui bouffe le coeur un peu plus chaques jours... Depuis la mort de... non, il ne doit pas y penser.
A chaques fois qu'il pense à elle, il y a toujours cet arrière gout de nausée dans la gorge, cette irrépressible envie de crever, avec son vieil ami, son flingue, à portée de main....

Mortel de : Aursice Dal Istaniel

Passé : Stan il y a 15 ans et lui maintenant, c'est comme le jour et la nuit, l'aube d'une jeunesse, insouciante, heureuse, une vie de famille naissante des plus idylliques, il en avait tant besoin, lui qui n'a jamais connu son père et dont la mère était morte à peine son adolescence achevée.

Jeune recrue, un peu paumé et livré à lui meme, de l'école de police, passant son concourt avec brio, obtenant ses grades et par la même occasion la reconnaissance de ses collègues, devenus ses amis, sa nouvelle famille.
Il avait alors à peine 23 ans, c'est à cette époque qu'il rencontra Margaux, elle, avec ses yeux verts comme des feuilles au printemps et ses boucles noires comme la nuit... Elle avait son age, elle venait de terminer sa maitrise de psychologie et venait d'intégrer le service social de la brigade. Il tomba tout de suite en arret devant elle, lui pourtant le drageur invetéré, visiteur intempestif de bon nombre de lits féminins à travers la ville ; il était tombé sous le charme: un coup de foudre comme on dit. Et ce qui fit de lui le plus heureux des cons foulant cette terre c'est que ce fut réciproque.

Comme la plupart du temps dans son existence, tout s'enchaina vite pour Stan... L'appartement en commun, les plaisanteries sur un hypothétiques mariages entre les tourtereaux des collègues de travail, jusqu'à la véritable demande.... Comment ça c'était passé deja? Il y repense souvent à cette scène, dans le noir en pleine nuit, quand il a du mal à dormir (c'est à dire chaques nuits), juste en écoutant le cliquetis de son barrilet qu'il fait tourner...

C'était lors d'une séance au stand de tir de la brigade qu'il lui avait demandé, cela lui était venu comme ça, il la regardait simplement, elle était en train de viser une cible, de tirer... au milieu de tout ce vacarme il n'entendait rien si ce n'est son coeur, il ne regardait que son doux visage de profil, si concentrée, si belle, si puissante.... Ses fine smains tenait cette arme et pressaient cette gachette avec une telle force et dextérité, si éloigné de la douceur dont elle faisait preuve quand ils faisaient l'amour.... Cela n'avait meme pas été une question, juste une phrase.... "épouses moi"
Elle ne s'était meme pas retourné, elle n'avait pas entendu, le casque d'isolation sonore encore sur les oreilles, quel abrutis il avait été.... encore une fois il s'était penché vers pour attirer son regard et avait crié "Epouses moi!", elle avait cessé de tirer, avait fait un sourire en retirant son casque et lui avait demandé ce qu'il avait dit.... Il avait juste souri et répondu "rien"

Ils étaient rentrés au vestiaire, loin du bruit, dans un silence de pierre, et là, tous deux devant leurs casiers respectifs, sans meme qu'elle le regarde, elle lui avait dit "oui, je t'épouse abruti", aprés tout se mèle dans sa tete, le souvenir se distord... mais ils se souvient encore du sol froid du vestiaire et du corps nu de Margaux sur le sien, la sensation la plus divine qui lui ait été donnée de connaitre... C'est sans doute à cet instant qu'ils l'ont conçu, leur fils....

Le mariage survint 1 mois aprés... toute la brigade était là, et c'était si drole de voir ces vieux garçon et ces type baraqués costumés comme des pingouins.... Il a encore les photos de mariag et le visage gravé à jamais sur pellicule de Margaux dans le tiroir de sa table de nuit, entre différents papiers chiffonés et des paquets de gitane vides....
Il la vit avec fascination et désir prendre peu à peu plus de forme tandis que leur enfant grandissait en elle, elle était belle de jour en jour... Souvent il lui demandait, au creux des nuits, dans les draps chaud et moite aprés avoir partagé sa chair "Qu'est ce que je ferais sans toi?", et inlassablement elle lui repondait avec une caresse "tu poursuivrais ta route avant de t'en trouver une autre...", sur le coup il riait en la traitant de conne.... Mais maintenant, quand il entend en lui cette phrase il a envie de hurler et lui dire d'aller se faire fouttre.. non! Il n'est rien sans elle.... Si elle le voyait maintenant... elle est loin l'aube insouciante du bonheur....

Ici bas c'est le crepuscule du desespoir, cet ordure qu'on appelle dieu, qu'on appelle le destin, cette salope de fatalité lui avaient enlevé tour à tour tout ce qu'il avait de plus précieux... Son fils Alex à peine 1 an aprés sa naissance qui avait eu lieu la meme année que le mariage... et cette longue agonie masquée par un sourire tandis qu'un cancer rongeait sa femme, c'était quoi cette plaisanterie, une solidarité vis à vis du fils mort? non, ça n'arrive que dans les films des trucs comme ça... il fallait se le répéter, meme en face d'une tombe avec deux prénoms gravés et un stupide et enième bouquet de fleur à la main....

La bouteille est plus facile à saisir qu'un flingue quand le courage et la force de passer à l'acte manque... Et Stan n'est qu'un homme, un homme brisé.... Chaques goutte de whisky l'ont enfoncé un peu plus, faisant passer la compassion et le respect de ses amis de brigade, ses seuls amis, à la pitié et meme le mepris pour un ivrogne perdant pied, il n'y rien de pire.... Baillonné par une douleur muette, aspiré sans une seule pause vers un fond qu'on ne touche jamais...

Perdre son job, devenir un chien qui fouille els poubelles pour de l'argent, passer sa vie dans les lieux respirant la corruption, l'argent facile et le vice, se donner à des femmes qu'il faut payer, détruire ses bribes de scrupule lentement mais surement... Voila la vie de Stan le privé alcoolo....

Lien avec d'autres personnages : Aucun lien qui peuvent etre communiqué ici et maintenant, ses employeurs et contacts doivent rester secrets.

[Supplément] Comment avez-vous connu ° Les Gardiens ° ? Par la charmante créatrice Smile
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Dieu
Administrateur
Dieu


Nombre de messages : 1262
Lié à : Un Farfadet nommé Désir
Date d'inscription : 25/10/2006

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MessageSujet: Re: Stanislas Murdoc   Stanislas Murdoc Icon_minitimeJeu 25 Jan - 20:15

C'est une excellente fiche ! Rien à redire, si ce n'est : une histoire romantique ?! Je ne savais pas que tu avais ce talent Wink

Bon jeu Ripoux, ta Gardienne t'attend dans la Cripte de l'Abbaye .
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http://levi-corpus.activebb.net/index.htm
 
Stanislas Murdoc
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